Étiquette : Comédie

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[CRITIQUE] To The Moon – On ne demande pas la lune

To The Moon nous rappelle avec force que le cinéma est une alchimie subtile. Avoir tous les ingrédients d’un film de qualité ne garantit pas le succès. Il y a un fil magique que la foudre fait passer dans la bouteille, et quand il manque, le résultat est des films irritants comme celui-ci. Sur le papier, il vole, mais à l’écran, cette comédie romantique n’atteint pas les sommets espérés.

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[CQL’EN BREF] Moi, moche et méchant 4 (Patrick Delage & Chris Renaud)

Moi, moche et méchant 4 s’affiche comme une tentative désespérée d’exploiter une franchise familiale, rappelant une vache à lait pressée jusqu’à la dernière goutte. Le film s’ouvre sur Gru, toujours incarné par la voix de Gad Elmaleh, embarqué dans une nouvelle aventure rocambolesque. Après avoir capturé l’insaisissable Maxime Le Mal (Alex Lutz), il aspire à une tranquillité familiale. Cependant, l’intrigue, tel un mirage, se dissipe rapidement en pitreries incohérentes. Les personnages sont négligés, et même les enfants adoptés de Gru

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[CRITIQUE] Le Flic de Beverly Hills : Axel F – C’est pas la Foley

Le Flic de Beverly Hills célèbre cette année son quarantième anniversaire, et il est difficile de ne pas être encore aujourd’hui captivé par l’énergie qui se dégage de ce film. Ce polar, quasi inédit à l’époque, se marie habilement à une comédie dans le style du “clash des débraillés contre les snobs”. Par ailleurs, il parvient — peut-être de manière fortuite — à offrir une satire mordante de l’application stricte de la loi. Plus remarquable encore, il met en scène un Eddie Murphy de 23 ans, déjà une étoile montante éblouissante — le film n’aurait simplement pas eu le même impact avec un acteur blanc. Le succès fut colossal, suivi quelques années plus tard par une suite dirigée par un Tony Scott encore avide de succès après Top Gun. À ce stade, Murphy était devenu un véritable phénomène, une star incontestée du cinéma. Le Flic de Beverly Hills II se présente alors comme un hommage flamboyant à l’ego de Murphy, tout en étant un film d’action stylisé et résolument ancré dans les années 80, malgré ses lacunes qualitatives, il reste indéniablement divertissant. Quant au troisième opus réalisé par John Landis en 1994, moins en dire est préférable. Il a en effet, pour ainsi dire, scellé le sort de la franchise pour les trois décennies suivantes.

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[CRITIQUE] El Profesor – Argentine année zéro

Benjamin Naishtat est un cinéaste argentin qui a d’abord capté l’attention avec son film Histoire de la peur, présenté en 2014 au festival de Berlin. Ce premier long-métrage révélait déjà l’intérêt marqué du réalisateur pour la situation politique de son pays, notamment le chaos en gestation. En 2015, il a approfondi cette thématique avec El Movimiento, un film historique qui explore des luttes violentes en Argentine. En 2019, Naishtat a réalisé Rojo, un thriller politique acerbe qui dénonce la corruption du pouvoir.

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[CRITIQUE] Vice-Versa 2 – Sage mais pas trop

Récemment, il a été confirmé que le studio Pixar développerait de multiples suites aux grands succès de leurs franchises de l’âge d’or. Si Vice-Versa 2 est un prolongement direct du premier film, il convient de s’interroger sur la pertinence de poursuivre ce concept. Après tout, les péripéties des cinq émotions principales abordaient déjà des sujets tels que la dépression et les difficultés de la croissance, des thèmes longuement évoqués dans Toy Story et explorés avec brio dans Vice-Versa. Désormais, Riley

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Anzu, chat-fantôme (Yoko Kuno & Nobuhiro Yamashita)

Avec Anzu, chat-fantôme, le duo Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita inscrit leur film dans un hommage au studio Ghibli, et notamment aux œuvres de Hayao Miyazaki. On y suit Karin, 11 ans, abandonnée par son père chez son grand-père, le moine d’une petite ville côtière de la province japonaise. Celui-ci demande à Anzu, son chat-fantôme jovial et serviable, bien qu’assez capricieux, de veiller sur elle. Anzu a la particularité d’être un peu désagréable, provocateur et surtout de parler, ayant 37

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Les Pistolets en plastique – Perdu comme Xavier

Découvrir la troupe des Chiens de Navarre, c’est s’immerger dans un théâtre politisé, empreint d’un humour noir et tranchant. Lorsque Oranges sanguines est sorti en salles, il a suscité un véritable engouement avec son humour acerbe et provocateur, d’une acidité si mordante qu’elle en devenait hilarante. Ainsi, lorsque l’on apprend que leur nouveau projet est un film mettant en scène plusieurs policiers, gendarmes et deux détectives amateurs de Facebook, partis à la recherche de Xavier Dupont de Ligonnès (renommé Paul

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] L’Amour Ouf – Avoir du Cœur

Il y avait tous les arguments pour être confiants, ou alors anxieux, quant au nouveau projet de Gilles Lellouche, après Narco et Le Grand Bain : L’Amour Ouf. Entre un budget de 35 millions d’euros, un casting XXXL regroupant les grandes pointures du cinéma français, et un style particulier mêlant des genres rarement explorés en France avec un tel budget, à savoir une comédie musicale romantique ultra-violente, tout sur le papier suscitait l’enthousiasme et l’envie de le découvrir. Cependant, on

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Rumours (Guy Maddin, Evan Johnson & Galen Johnson)

Il est difficile de ne pas être ébahi par Rumours de Guy Maddin, Evan Johnson et Galen Johnson, tant par sa comédie diabolique que par sa manière de se détacher complètement de toute apparence de réalité. Il nous plonge au cœur d’une réunion du G7 en Allemagne, près d’un château isolé au milieu d’une forêt dense, où les sept dirigeants mondiaux s’attellent à rédiger une déclaration sur les réformes communes destinées à améliorer le monde. Dès le prologue, où les

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] le Procès du Chien – De la Balle !

Pour son premier long-métrage, Laetitia Dosch sort les crocs avec Le Procès du Chien, une comédie politique qui tourne autour d’un procès extravagant visant à déterminer si un chien doit être euthanasié après avoir défiguré une victime. Ce scénario, qui pourrait facilement sombrer dans l’absurde ou rappeler des comédies désuètes comme Les Chèvres ! de Fred Cavayé, est abordé avec une audace certaine. Dosch tente le tout pour le tout pour ancrer ce procès dans la réalité, nous rappelant en

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C'est fini, snif