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Étiquette : Comédie

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[CRITIQUE] Hundreds of Beavers – déluges d’un autre temps

Dans La Ruée vers l’or, Charlot part en quête de fortune sous la neige. Désaxé, il fait face au froid, aux immenses plaines et à lui-même. L’humour slapstick, que l’on pourrait définir par l’exagération drolatique de la violence, repose sur des gags visuels au service d’une intrigue sommaire. Charlie Chaplin, Buster Keaton et Harold Lloyd ont œuvré à faire connaître ce registre auprès du grand public. Hundreds of Beavers, signé Mike Cheslik, s’inscrit dans la lignée de cet exemple. On

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[CRITIQUE] Le Robot Sauvage – Une fable écolo qui fait mouche

Imaginez une île perdue, sauvage, où la nature règne en maître. Pas d’humains, pas de béton, juste la faune, la flore et… un robot. Oui, un robot, échoué sur le rivage comme un artefact d’un autre temps, perdu entre les racines d’arbres centenaires et les cris d’oiseaux marins. Voilà comment DreamWorks nous propose de penser l’écologie aujourd’hui avec Le Robot Sauvage, une fable animée à la fois douce et amère qui met en scène une étrange cohabitation entre la technologie

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[CRITIQUE] les Barbares – Gifle à la bêtise

Il y a des villages en France, disséminés entre deux collines, où le drapeau tricolore flotte au-dessus de vies tranquilles. Des endroits où l’on vote par habitude, où les décisions politiques se prennent entre deux verres de rosé, et où la solidarité est aussi facile qu’une poignée de main… jusqu’à ce que l’Autre franchisse la frontière, qu’il devienne Syrien, et non plus Ukrainien. Alors, l’harmonie vacille, les rires se figent. En 2024, Les Barbares débarque comme une claque au visage

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[CRITIQUE] Riverboom – Survivre à la guerre, une blague à la fois

L’Afghanistan. Rien que d’entendre ce nom réveille dans nos esprits des images de conflits incessants, de guerres lointaines et d’un pays constamment en proie à des crises. Pourtant, au détour de ces terres dévastées, il y a une lumière inattendue : celle du rire. Et c’est bien là que réside tout le génie de Riverboom. Comment, se demande-t-on, mêler l’Histoire la plus tragique à son propre vécu intime sans sombrer dans le pathos ? Claude Baechtold, Paolo Woods et Serge

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[CRITIQUE] Langue étrangère – Fragments d’un dialogue impossible

Langue étrangère de Claire Burger transcende les conventions du film d’apprentissage ou de la chronique adolescente pour devenir une métaphore subtile du couple franco-allemand. C’est une œuvre où malentendus et espoirs, tout comme les deux nations qu’elle évoque, oscillent entre rapprochement et incompréhension. Cette tension permanente, ce décalage entre intentions et perceptions, nourrit une œuvre captivante, ancrée dans une exploration de l’altérité et du dialogue interculturel. Le synopsis officiel, qui évoque la correspondance entre Fanny, Française, et Lena, Allemande, n’est

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[CQL’EN BREF] Full River Red (Zhang Yimou)

Zhang Yimou, l’un des plus illustres cinéastes chinois, fait son grand retour en France, plus de huit ans après La Grande Muraille, ce blockbuster sino-américain mettant en vedette Matt Damon. Full River Red, son triomphe en Chine, nous parvient cet été grâce à Carlotta Films. Dans ce long métrage de près de 2h40, nous sommes transportés au cœur de la dynastie Song, au sein du palais du chancelier Qin Hui, théâtre d’un meurtre mystérieux impliquant un diplomate venu pour une

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[CRITIQUE] To The Moon – On ne demande pas la lune

To The Moon nous rappelle avec force que le cinéma est une alchimie subtile. Avoir tous les ingrédients d’un film de qualité ne garantit pas le succès. Il y a un fil magique que la foudre fait passer dans la bouteille, et quand il manque, le résultat est des films irritants comme celui-ci. Sur le papier, il vole, mais à l’écran, cette comédie romantique n’atteint pas les sommets espérés.

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[CQL’EN BREF] Moi, moche et méchant 4 (Patrick Delage & Chris Renaud)

Moi, moche et méchant 4 s’affiche comme une tentative désespérée d’exploiter une franchise familiale, rappelant une vache à lait pressée jusqu’à la dernière goutte. Le film s’ouvre sur Gru, toujours incarné par la voix de Gad Elmaleh, embarqué dans une nouvelle aventure rocambolesque. Après avoir capturé l’insaisissable Maxime Le Mal (Alex Lutz), il aspire à une tranquillité familiale. Cependant, l’intrigue, tel un mirage, se dissipe rapidement en pitreries incohérentes. Les personnages sont négligés, et même les enfants adoptés de Gru

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[CRITIQUE] Le Flic de Beverly Hills : Axel F – C’est pas la Foley

Le Flic de Beverly Hills célèbre cette année son quarantième anniversaire, et il est difficile de ne pas être encore aujourd’hui captivé par l’énergie qui se dégage de ce film. Ce polar, quasi inédit à l’époque, se marie habilement à une comédie dans le style du « clash des débraillés contre les snobs ». Par ailleurs, il parvient — peut-être de manière fortuite — à offrir une satire mordante de l’application stricte de la loi. Plus remarquable encore, il met en scène un Eddie Murphy de 23 ans, déjà une étoile montante éblouissante — le film n’aurait simplement pas eu le même impact avec un acteur blanc. Le succès fut colossal, suivi quelques années plus tard par une suite dirigée par un Tony Scott encore avide de succès après Top Gun. À ce stade, Murphy était devenu un véritable phénomène, une star incontestée du cinéma. Le Flic de Beverly Hills II se présente alors comme un hommage flamboyant à l’ego de Murphy, tout en étant un film d’action stylisé et résolument ancré dans les années 80, malgré ses lacunes qualitatives, il reste indéniablement divertissant. Quant au troisième opus réalisé par John Landis en 1994, moins en dire est préférable. Il a en effet, pour ainsi dire, scellé le sort de la franchise pour les trois décennies suivantes.

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C'est fini, snif