Étiquette : Aventure

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[CRITIQUE] Riddle of Fire – Le feu du conte de fées

Quelle est donc la place de l’ironie et de la sincérité dans notre époque, tant vis-à-vis de l’une que de l’autre, ainsi qu’au sein de la scène culturelle actuelle ? L’épreuve décisive pour choisir entre ces deux attitudes se trouve peut-être dans le conte de fées, un récit qui offre deux perspectives divergentes sur le monde. Créés par des adultes dans un but éducatif et moral pour les enfants, les contes de fées sont largement regardés avec scepticisme par les

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Le Salaire de la peur (Julien Leclerq)

Le roman de Georges Arnaud, Le Salaire de la peur, a été adapté au cinéma à deux reprises : d’abord par Henri-Georges Clouzot en 1953, puis par William Friedkin avec Sorcerer en 1977. Malgré ces précédents succès, l’espoir d’une réussite pour la dernière tentative de Julien Leclerq s’avérait mince, étant donné la sensation de déjà-vu qui l’entourait. Malheureusement, cette fois-ci, l’expérience s’avère être un naufrage. Leclerq transpose l’action du roman de l’Amérique latine vers un pays du Moyen-Orient en proie

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[CRITIQUE] S.O.S. Fantômes : La Menace de glace – Polluer nos esprits

À quel moment de votre vie avez-vous saisi que l’antagoniste du Ghostbusters original d’Ivan Reitman était, en fait, l’Agence de protection de l’environnement ? Cela réside au cœur même du film, sans nécessiter d’analyse subtile, avec cette agence gouvernementale représentée par le bureaucrate plaintif Walter Peck (incarné par le perpétuel acteur des années 1980, William Atherton), osant remettre en question le bien-fondé d’une bande de marginaux bardés de technologie, s’égosillant dans les rues bondées, armés de pistolets laser faits maison

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[CRITIQUE] Kung fu panda 4 – C’est po de bol

L’année 2024 ne sera pas l’année où Dreamworks freinera sa cadence de sorties. Depuis 2021, le studio d’animation sort au moins deux films par an et propose à ses spectateurs des réussites mais aussi des déconvenues. L’année 2023 était bien triste avec les plus que minables Ruby, l’ado Kraken et Les Trolls 3. L’année 2024 n’a pas démarré de la meilleure des manières pour le studio avec La Nuit d’Orion. La nuit de ? Non, vous ne voyez pas ?

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[CRITIQUE] La Demoiselle et le Dragon – Comptes tenus

L’inquiétude grandit parmi les esprits quant à l’irruption de l’intelligence artificielle dans le domaine de la création, reléguant ainsi l’homme à un rôle superflu dans le processus de conception de films, d’œuvres artistiques, de musique, et autres. Pourtant, il est possible que cette transition soit déjà plus avancée que nous ne l’admettons. Considérons la dernière super-production de Netflix, véritable monstre de Frankenstein cinématographique, composé de fragments disparates de la culture pop, traités à travers un pipeline numérique qui uniformise tout

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[CRITIQUE] The Sweet East – Virée aux States

Ce n’est guère une divulgation de dire que la scène finale du premier long métrage de Sean Price Williams, The Sweet East, dépeint Lillian, incarnée par Talia Ryder, déambulant nonchalamment vers la caméra, un sourire malicieux aux lèvres. Cet ultime tableau résume à lui seul l’essence du film, une odyssée traversant les sphères des universitaires suprémacistes blancs, des conspirationnistes de PizzaGate, des cinéastes autosatisfaits, des artistes multimédias au talent douteux et des fanatiques religieux. Au sein de cette galerie de

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[CRITIQUE] Le Royaume des Abysses – Atroce beauté

Vous avez cru qu’un film d’animation prenant place dans un restaurant-sous-marin appartenant à un chef-clown magique, avec des morses et des loutres comme personnel, et des clients aquatiques accrochés à leurs téléphones, où une fillette humaine de 11 ans est le personnage principal, pouvait être considéré comme un film pour enfants ? Vous êtes bien crédule. Vous êtes un sot. Un parfait imbécile (c’est ironique, c’est la campagne marketing qui a merdé). Ce long-métrage est d’une noirceur telle – osant

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[CRITIQUE] Creation of the Gods I: Kingdom of Storms – coup d’état divin

Adapté du célèbre roman L’Investiture des Dieux il y a 4 siècles, contant l’une des plus grandes légendes chinoises, sur fond de réalité historique, Creation of the Gods: Kingdom of Storms est le premier volet d’une trilogie, ayant cartonné en Chine (60 millions d’entrées), et qui arrive dans nos salles exclusivement ce week-end du 10-11 février. Une fresque historique visant à raconter la prise de pouvoir des Zhou sur le cruel Roi Shang, et à familiariser un plus large public

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[CRITIQUE] Pauvres Créatures – Le ridicule peut tuer

Adaptation du roman éponyme d’Alasdair Gray, Pauvres Créatures reprend l’aliénation de l’individu en société contemporaine pour thème principal, couvert dans l’intégralité du cinéma de Yórgos Lánthimos. À la suite du suicide d’une jeune femme enceinte (Emma Stone), le docteur Godwin Baxter (Willem Dafoe) la repêche afin de la faire renaître en lui implantant le cerveau de son bébé. Elle se nommera Bella Baxter, devra apprendre à vivre à leurs côtés sans vouloir découvrir toute la folie de ce grand monde

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[CRITIQUE] Rebel Moon – Partie Un : L’Enfant de Feu – Les Septs Samour…Aïe.

Dans un univers parallèle où l’éloquence règne en maître et l’esprit brille dans le firmament du récit, voici la conception cinématographique d’un enfant autrefois rejeté de l’univers Star Wars. Ce rejeton, baptisé Rebel Moon – Partie Un : L’Enfant de Feu de Zack Snyder, se présente non pas simplement comme un fragment d’une odyssée techno-fantastique de six heures envisagée, mais comme un vaste tableau où Snyder, tel un maestro, manie une palette de ressources illimitées, s’inspirant de la grandeur des

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C'est fini, snif