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Étiquette : Aventure

CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Escape from the 21st Century (Yang Li)

Escape from the 21st Century raconte l’histoire de trois adolescents qui, en 1999, tombent dans un lac contaminé par les déchets chimiques d’usines adjacentes. Ils obtiennent alors une faculté étonnante : en éternuant, ils peuvent transférer leur esprit de 1999 à 2019, dans leur corps d’adulte. Ils se retrouvent sur la planète K, une étrange réplique de la Terre, et, à travers des allers-retours temporels, tentent de sauver le monde d’une catastrophe imminente. La récente sortie du film évoque facilement

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[CRITIQUE] Twisters – Le vent était au scepticisme

Il est incontestable que Hollywood et les studios américains éprouvent des difficultés à se réinventer, à concevoir des blockbusters imprégnés de nouveauté et d’originalité. Les récents triomphes du grand écran en témoignent : suites interminables, adaptations de franchises vidéoludiques, littéraires, ou même inspirées de parcs d’attractions. S’y ajoutent les legacyquels, les reboots et autres résurrections. Cette tendance révèle une absence flagrante d’innovation, un recyclage incessant des mêmes univers au détriment de créations audacieuses et inventives. Dans ce contexte, exhumer la

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[CQL’EN BREF] Moi, moche et méchant 4 (Patrick Delage & Chris Renaud)

Moi, moche et méchant 4 s’affiche comme une tentative désespérée d’exploiter une franchise familiale, rappelant une vache à lait pressée jusqu’à la dernière goutte. Le film s’ouvre sur Gru, toujours incarné par la voix de Gad Elmaleh, embarqué dans une nouvelle aventure rocambolesque. Après avoir capturé l’insaisissable Maxime Le Mal (Alex Lutz), il aspire à une tranquillité familiale. Cependant, l’intrigue, tel un mirage, se dissipe rapidement en pitreries incohérentes. Les personnages sont négligés, et même les enfants adoptés de Gru

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[CRITIQUE] El sueño de la sultana – Utopie féministe (Annecy Festival 2024)

À travers divers pays et différentes cultures, Isabel Herguera nous emmène entre les rêves et la réalité. Construisant son récit à partir d’une œuvre datant de 1905, le combat féministe s’inscrit pourtant dans notre société actuelle. Étant présents à cette nouvelle édition du Festival international du film d’animation à Annecy, nous avons pu assister à la projection du premier long-métrage de la réalisatrice espagnole Isabel Herguera. Projeté dans la catégorie des Longs métrages Contrechamp, cette catégorie propose de mettre en

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Angelo dans la forêt mystérieuse – Trans-Animation

Le cinéma d’animation français a encore de beaux jours devant lui, grâce à l’émergence de talents prometteurs. En particulier, Vincent Paronnaud et Alexis Ducord, originellement dessinateurs de bandes dessinées, nous offrent Angelo dans la forêt mystérieuse, un long métrage d’animation qui célèbre l’imagination avec une grâce inouïe. D’une durée d’une heure et vingt minutes, nous suivons les aventures d’Angelo, un enfant à l’imagination débordante et incontrôlable, mise en scène dès les premières minutes où il transforme son petit-déjeuner en un

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[CQL’EN BREF] Anzu, chat-fantôme (Yoko Kuno & Nobuhiro Yamashita)

Avec Anzu, chat-fantôme, le duo Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita inscrit leur film dans un hommage au studio Ghibli, et notamment aux œuvres de Hayao Miyazaki. On y suit Karin, 11 ans, abandonnée par son père chez son grand-père, le moine d’une petite ville côtière de la province japonaise. Celui-ci demande à Anzu, son chat-fantôme jovial et serviable, bien qu’assez capricieux, de veiller sur elle. Anzu a la particularité d’être un peu désagréable, provocateur et surtout de parler, ayant 37

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[CRITIQUE] Riddle of Fire – Le feu du conte de fées

Quelle est donc la place de l’ironie et de la sincérité dans notre époque, tant vis-à-vis de l’une que de l’autre, ainsi qu’au sein de la scène culturelle actuelle ? L’épreuve décisive pour choisir entre ces deux attitudes se trouve peut-être dans le conte de fées, un récit qui offre deux perspectives divergentes sur le monde. Créés par des adultes dans un but éducatif et moral pour les enfants, les contes de fées sont largement regardés avec scepticisme par les

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[CQL’EN BREF] Le Salaire de la peur (Julien Leclerq)

Le roman de Georges Arnaud, Le Salaire de la peur, a été adapté au cinéma à deux reprises : d’abord par Henri-Georges Clouzot en 1953, puis par William Friedkin avec Sorcerer en 1977. Malgré ces précédents succès, l’espoir d’une réussite pour la dernière tentative de Julien Leclerq s’avérait mince, étant donné la sensation de déjà-vu qui l’entourait. Malheureusement, cette fois-ci, l’expérience s’avère être un naufrage. Leclerq transpose l’action du roman de l’Amérique latine vers un pays du Moyen-Orient en proie

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[CRITIQUE] S.O.S. Fantômes : La Menace de glace – Polluer nos esprits

À quel moment de votre vie avez-vous saisi que l’antagoniste du Ghostbusters original d’Ivan Reitman était, en fait, l’Agence de protection de l’environnement ? Cela réside au cœur même du film, sans nécessiter d’analyse subtile, avec cette agence gouvernementale représentée par le bureaucrate plaintif Walter Peck (incarné par le perpétuel acteur des années 1980, William Atherton), osant remettre en question le bien-fondé d’une bande de marginaux bardés de technologie, s’égosillant dans les rues bondées, armés de pistolets laser faits maison

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[CRITIQUE] Kung fu panda 4 – C’est po de bol

L’année 2024 ne sera pas l’année où Dreamworks freinera sa cadence de sorties. Depuis 2021, le studio d’animation sort au moins deux films par an et propose à ses spectateurs des réussites mais aussi des déconvenues. L’année 2023 était bien triste avec les plus que minables Ruby, l’ado Kraken et Les Trolls 3. L’année 2024 n’a pas démarré de la meilleure des manières pour le studio avec La Nuit d’Orion. La nuit de ? Non, vous ne voyez pas ?

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C'est fini, snif