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Jour : janvier 30, 2024

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Un coup de dés d’Yvan Attal – assurance sur l’amorphe

Mais quelle folie nous pousse à parler d’un film d’Yvan Attal en 2024 ? Non pas que le bonhomme soit mauvais acteur mais pour sûr un cinéaste moyen. En témoigne le souvenir de Le Brio, fable réactionnaire pour prime time sur TF1 où un boomer d’Assas apprenait la vie à une étudiante de Créteil. Vision nauséabonde paternaliste et symbole d’un des pires concepts du cinéma français, à savoir le bourge qui dresse le pauvre. Fanny Ardant (Ma France à moi)

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[REVIOWZ] Bone Tomahawk – La fracture et l’anachronisme de Zahler

Le cinéma américain s’est toujours posé en représentation du peuple, qu’on le veuille ou non. Il en découle le genre fondateur qu’on aimerait presque voir renaître sans cesse dès qu’un cinéaste se met à le tuer : le western. Le western est le genre américain par excellence, celui qui s’est posé dès le départ, notamment grâce à l’Histoire des États-Unis, comme un portrait des mythes américains en représentant six grands cycles : le peuplement (Les conquérants d’un nouveau monde, DeMille,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Mambar Pierrette & Les Prières de Delphine – Portraits véritables

Mambar Pierrette et Les Prières de Delphine sont deux films remarquables qui sondent les vies de femmes plongées dans l’adversité aux quatre coins du globe. Le premier nous convie à une exploration captivante de Mambar, une mère célibataire résiliente évoluant à Douala, au Cameroun, tandis que le deuxième nous livre un poignant tableau de la vie de Delphine, une jeune Camerounaise établie en Belgique. Ce qui singularise Mambar Pierrette, c’est sa célébration de la quotidienneté. Ce drame, malgré ses modestes

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] 1-800-Hot-Nite – Pas niquer au bout du fil

Il existe des premiers films qui se distinguent des autres. Présenté en compétition lors du 48e Festival de Deauville, 1-800-Hot-Nite ne parvient guère à se démarquer de la masse. Il incarne l’archétype même du long-métrage indépendant américain, conçu avec des moyens modestes, utilisant une caméra embarquée souvent perdue dans l’action et les regards. Le réalisateur et scénariste, Nick Richey, semble avoir puisé son inspiration dans Euphoria. Nous nous en réjouissons pour lui. Cependant, ces influences ne parviennent que peu à

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