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Mois : septembre 2023

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] LaRoy – Se libérer d’un Fargo

Le cinéma indépendant est un terreau fertile pour l’originalité et la créativité. C’est dans ce vaste champ que Shane Atkinson a planté les graines de son premier long métrage, LaRoy. Ce film nous emmène dans la petite ville endormie de LaRoy, où la vie du protagoniste, Ray, interprété par John Magaro, est sur le point de prendre un virage inattendu. HÉRITAGE LaRoy ne peut échapper à la comparaison avec les films des frères Coen. Il s’agit clairement d’un hommage, voire

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L'ÉTRANGE FESTIVAL 2023

[CRITIQUE] The Childe & Bodyshop (L’Etrange Festival 2023 – Jour 1)

De nouveau en place à l’Etrange Festival, pour la troisième fois consécutive. Petit plaisir de retrouver cette Salle 500 et les gens qui la peuplent, d’autant que me voilà accrédité, donc préparez-vous pour quantité de films traités durant 13 jours. SOIRÉE D’OUVERTURE : THE CHILDE Le premier film que j’ai vu à ce festival était l’ouverture de l’Étrange Festival : The Childe de Hoon-Jung Park. Il s’agit d’un film coréen, et ce ne sera pas le dernier film de la Corée

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ANALYSE

[DVD/BLU-RAY/4K] Memento – La mémoire sur la peau

Aujourd’hui installé comme l’un des metteurs en scène américains les plus influents de son époque, Christopher Nolan a vu sa carrière décoller avec son second long-métrage, Memento, un film déjà plein de ses obsessions thématiques et construit autour d’un montage pour le moins déstabilisant. Avant Batman et ses élans mythologiques, avant Inception et ses courses cérébrales, avant Interstellar et ses plans larges des confins de l’univers, il y avait Memento. Première collaboration avec son frangin (le futur showrunner de Westworld),

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Paradis – En attendant la pluie

Le début de Paradis s’ouvre en hiver. Nous y voyons un vieil homme près d’un feu de camp. Les flammes sont encore circonscrites. Surtout, cet homme se réjouit du silence apaisant qui règne dans la forêt. Cette tranquillité disparaîtra bientôt. S’ensuit un plan en hélicoptère qui nous montre le petit village de Shologon sous la neige. Quelques centaines d’âmes doivent vivre ici, enclavées dans la forêt, perdues au milieu de l’immensité sibérienne. C’est le récit de cette communauté isolée qu’Abaturov

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Visions – Enième mirage éculé

Nous sommes en septembre 2023, et c’est la sortie du cinquième long-métrage de Yann Gozlan, le réalisateur du récent Boîte Noire, qui a connu une reconnaissance particulièrement enthousiaste, surtout auprès du public. Son dernier film s’intitule Visions, et contrairement aux insinuations que l’on peut entendre ici et là, son intrigue est remarquablement simple, voire simpliste : une femme du nom d’Estelle est pilote de ligne et mène une existence paisible avec son mari, non loin de la plage, lorsqu’elle rentre

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[CRITIQUE] Inside – Un voyage à travers les labyrinthes de l’identité

Le film Inside de Bishal Dutta est une œuvre qui tente de revisiter le genre classique de l’horreur en y apportant une perspective rafraîchissante, tout en explorant la richesse du folklore et de l’identité culturelle indienne-américaine. Ce long-métrage, bien que ne révolutionnant pas le genre, nous offre une expérience horrifique intrigante avec des éléments familiers, mais aussi quelques surprises inattendues. REPRÉSENTATION CULTURELLE Dès le départ, Inside se démarque par la présence d’une distribution principalement indienne-américaine, nous offrant ainsi une perspective

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Black Moon – Guerre de mondes

La guerre fait rage entre hommes et femmes, et Lily se réfugie dans un manoir à l’abri des coups de feu. Il n’y a pas à dire, Louis Malle s’évertuait à rendre chacune de ses productions plus différente de la précédente. Black Moon ne déroge pas à la règle, sur une relecture plutôt claire des Aventures d’Alice au Pays des Merveilles (1865) jusqu’à la reprise du symbole animal. L’entreprise tient sa force du basculement de tons, passant des exécutions de

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[CRITIQUE] Le Jeu de la Reine – Hey Jude! Don’t make it Law

Le commencement fulgurant du récit de Karim Aïnouz, Le Jeu de la Reine, nous entraîne dans une toile d’intrigues prometteuse où Catherine Parr ourdit secrètement une conspiration avec Anne Askew. Néanmoins, cette trame alléchante s’égare rapidement dans les dédales d’une narration tumultueuse. L’une des principales écueils de ce film réside dans sa propension à semer des intrigues sans les épanouir pleinement. Prenons par exemple le précieux collier que Catherine offre à Anne, une largesse d’une illogique confondante. L’absence d’une explication

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FILMOTHÈQUE DE FILMO

[FILMOTHÈQUE] The Fence – Hommage d’un rodéo urbain

Après avoir rencontré un franc succès sur YouTube en 2018, William Stone recycle son court-métrage pour en créer un film avec un casting qui laisse entrevoir des compétences d’acting améliorées. C’est au rythme des percussions punk rock que le décor eighties prend forme dans un quartier de Bristol – époque où les vrombissements des cyclomoteurs se font entendre dans chaque coin de rue. Le quartier de Hartcliffe esquisse un décor maussade, jonché de logements sociaux issus du boom de 1950

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[CRITIQUE] Le Gang des bois du temple – Contempler l’histoire

Lorsqu’on aborde le film Le Gang des Bois du Temple, il est essentiel de reconnaître l’importance centrale de sa lenteur dans la manière dont l’histoire se déploie et dans la façon dont les personnages sont explorés. Cette lenteur cinématographique, loin d’être une simple décision esthétique, joue un rôle fondamental dans l’immersion du spectateur dans l’univers de la banlieue et dans la profondeur de l’expérience émotionnelle qu’il offre. LA PEINTURE DU QUOTIDIEN L’un des aspects les plus captivants de l’œuvre réalisé

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C'est fini, snif