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Étiquette : Vincent Dedienne

FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Les Pistolets en plastique – Perdu comme Xavier

Découvrir la troupe des Chiens de Navarre, c’est s’immerger dans un théâtre politisé, empreint d’un humour noir et tranchant. Lorsque Oranges sanguines est sorti en salles, il a suscité un véritable engouement avec son humour acerbe et provocateur, d’une acidité si mordante qu’elle en devenait hilarante. Ainsi, lorsque l’on apprend que leur nouveau projet est un film mettant en scène plusieurs policiers, gendarmes et deux détectives amateurs de Facebook, partis à la recherche de Xavier Dupont de Ligonnès (renommé Paul

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Je ne suis pas un héros – Faut pas croire ce que disent les journaux

Je ne suis pas un héros, œuvre inaugurale du talentueux acteur et metteur en scène Rudy Milstein, immerge le spectateur dans les dédales existentiels de Louis, jeune avocat évoluant au sein d’un cabinet prestigieux, dont le destin prend un virage inattendu à la suite d’un diagnostic médical erroné. Arborant une ironie subtile et mordante, cette comédie dresse le portrait d’une société à la fois individualiste et hypocrite, où la maladie devient un levier de manipulation. À travers une observation pointue

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Oranges sanguines – méchant comme un 49:3

Avec Oranges sanguines, l’artiste Jean-Christophe Meurisse poursuit sa trajectoire amorcée avec la comédie Apnée en 2016, plongeant cette fois dans une exploration plus troublante de la France contemporaine. Techniquement une comédie sociale, l’œuvre prend un tournant vers l’horreur, tissant un étrange enchevêtrement de personnages, de scénarios et d’idées conceptuelles. Meurisse, surtout reconnu pour son œuvre théâtrale, s’impose ainsi comme le prochain réalisateur français de renom. Le récit suit un groupe de protagonistes dont les destins s’entremêlent autour d’un concours de

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] A Good Man – (Very) Bad Cinéma

A Good Man se profile comme un exemple flagrant de casting irréfléchi, cherchant à s’approprier des récompenses en affichant l’actrice cisgenre Noémie Merlant dans un rôle transgenre. Si un réalisateur cisgenre devait porter à l’écran une histoire transgenre, il serait opportun qu’un acteur transgenre incarne le personnage en question. Or, tel n’est manifestement pas le cas ici. Cette démarche soulève un point d’insulte d’autant plus cuisant lorsque l’on apprend que Christian Sonderegger, coscénariste du film, a un frère transgenre. La

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