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Étiquette : Renouer avec un parent

ANALYSE

[ANALYSE] Xavier Legrand – En Père et contre tout

La figure parentale revêt souvent le masque du vilain sur l’écran de cinéma et dans les diverses formes narratives. Qu’il s’agisse de l’incontournable “Je suis ton père” de Star Wars, des tréfonds de haine maternelle dépeints par Xavier Dolan, ou encore du récent et déplorable Argylle où Bryan Cranston incarne un faux géniteur engagé pour surveiller et maintenir à distance le passé du personnage incarné par Bryce Dallas Howard, cette figure maternelle ou paternelle devient régulièrement l’antagoniste central. Dans l’œuvre

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Royaume des Abysses – Atroce beauté

Vous avez cru qu’un film d’animation prenant place dans un restaurant-sous-marin appartenant à un chef-clown magique, avec des morses et des loutres comme personnel, et des clients aquatiques accrochés à leurs téléphones, où une fillette humaine de 11 ans est le personnage principal, pouvait être considéré comme un film pour enfants ? Vous êtes bien crédule. Vous êtes un sot. Un parfait imbécile (c’est ironique, c’est la campagne marketing qui a merdé). Ce long-métrage est d’une noirceur telle – osant

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Garçon et le Héron – L’âme pure de l’animation (Festival Lumière 2023)

Cette année est véritablement exceptionnelle. En 2023, des cinéastes octogénaires tels que Takeshi Kitano, Martin Scorsese et Michael Mann ont décidé de revenir à l’écran. Dans la continuité de ces vétérans du cinéma, le grand Hayao Miyazaki a finalement dévoilé son nouveau film, dix ans après Le Vent se Lève et après plus de six années de travail, en partie ralenti par une importante pandémie. Avons-nous des doutes quant à la qualité de son nouveau film ? Pas du tout,

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Il était un Père – Paternité Sacrificielle (Festival Lumière 2023)

Sorti pendant la Seconde Guerre Mondiale en 1942, ce film de Yasujiro Ozu n’évoque pas le contexte de l’époque, mais va plutôt se concentrer sur le lien entre un père et son fils de l’enfance à l’âge adulte. Dans Le Fils Unique en 1936, son premier film parlant, le cinéaste se penchait sur une veuve tentant de subvenir aux besoins de l’éducation de son fils, en allant travailler loin de chez elle. Dans Il était un Père, c’est le même

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Beau is Afraid – Cauchemar protubérant

Ari Aster, considéré comme un des nouveaux maîtres de l’horreur, grâce à ses deux premiers longs-métrages, Hérédité et Midsommar, revient cette fois avec Beau is Afraid, sorte de trip psychanalytique de 3 heures lorgnant du côté de la comédie absurde. Après Toni Collette, ou encore Florence Pugh, le cinéaste s’associe avec un autre acteur de prestige : Joaquin Phoenix. On y suivra les (més)aventures de Beau, un cinquantenaire tentant de rejoindre sa mère à des centaines de kilomètres de chez

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