
Gladiator II | Rome ne s’est pas refaite en un remake
Critique | Gladiator II de Ridley Scott, 2024 | Par Louan Nivesse |
Critique | Gladiator II de Ridley Scott, 2024 | Par Louan Nivesse |
L’univers spatio-temporel dans Sans jamais nous connaître d’Andrew Haigh se caractérise par une délibérée instabilité. L’œuvre prend racine au sein d’une nouvelle tour résidentielle, presque déserte, située au cœur de Londres. En ce lieu, Adam (interprété par Andrew Scott), un scénariste d’âge mûr, semble mener une existence en apparence solitaire. Cependant, le second lieu crucial de l’intrigue est la maison de son enfance, située dans le sud de Londres, qu’il visite périodiquement en train au cours du récit. Au premier
Aftersun nous confronte à une vérité poignante : les plus beaux moments de notre existence sont éphémères. Ils s’évanouissent pour devenir des souvenirs, aussi fugaces que des reflets dans l’eau. Ce récit se déroule lors d’une semaine de villégiature entre Sophie, incarnée par Frankie Corio, et son père plus jeune, Calum, joué par Paul Mescal. Niché au cœur d’une station balnéaire turque baignée de soleil, ce tableau captivant dépeint des instants simples mais significatifs, marquant le seuil délicat de l’entrée
Leda, une professeure de littérature, arrive sur une somptueuse île grecque, accompagnée uniquement de ses livres. Jouée par une Olivia Colman à bout de souffle, elle s’inquiète et erre seule, repoussant toute tentative d’interaction sociale de la part des habitants. C’est sur les conséquences de sa témérité que repose le poids de The Lost Daughter. Comme un luxe que peu de réalisateurs débutants peuvent se permettre, Maggie Gyllenhaal s’appuie sur des acteurs primés tels que Colman et Jessie Buckley, qui