
Leurs enfants après eux | Un été suspendu sur les ruines de l’avenir
Critique | Leurs enfants après eux de Ludovic et Zoran Boukherma | 2h21 | Par Louan Nivesse
Critique | Leurs enfants après eux de Ludovic et Zoran Boukherma | 2h21 | Par Louan Nivesse
Deux ans après le réussi Teddy, c’est avec joie qu’on retrouve les frères Boukherma au cinéma pour un nouveau cocktail de genre et de comédie. Dans ce L’Année du requin, qu’ils ont écrits et réalisés ensemble, Ludovic Boukherma et Zoran Boukherma reconnaissent l’influence des Dents de la mer de Steven Spielberg dans le scénario lui-même, calquant certains des premiers moments du classique de 1975. Adoptant un ton plus doux que celui de leur film précédent, Teddy, une comédie d’horreur sur
Dans l’incessante valse de la vie, le changement demeure l’unique constante. Cette assertion, bien que simple en apparence, dévoile une complexité abyssale quant aux affres du temps sur nos émotions, notre enveloppe charnelle et notre évolution intérieure. Les récits de lycanthropie, en exploitant la métamorphose physique à dessein thématique, évoquent diverses nuances, mais gravitent tous autour de la perte irrépressible de soi-même, engendrée par les altérations corporelles. Ce sous-genre horrifique, en révélant notre résistance au changement, résonne profondément auprès du