
Here | Une pensée sans cesse en mouvement
Critique | Here – Les plus belles années de notre vie de Robert Zemeckis, 2024 | Par Axel Errero |
Critique | Here – Les plus belles années de notre vie de Robert Zemeckis, 2024 | Par Axel Errero |
Critique | Dark Waters et Astrid’s Saints de Mariano Baino | 1h34, 1h46 | Par Alexeï Paire
Le fait que Beetlejuice Beetlejuice voit le jour après une décennie de longs-métrages prosaïques – le dernier traversé par un minimum d’espièglerie remonte à 2012, date du remake Frankenweenie – fait forcément passer celui-ci pour une tentative de résurrection désespérée, un réflexe de survie drôlement méta au vu des thématiques du film, mais il n’en est (presque) rien : le film original était à peine dans les salles que Tim Burton toquait déjà à la porte de ses copains scénaristes pour fignoler
Curieux projet que Schirkoa : In Lies We Trust, réunissant sous des sacs en papier des figures emblématiques du cinéma français comme Asia Argento et Golshifteh Farahani, ainsi que du cinéma indien avec Karan Johar, l’un des producteurs et réalisateurs les plus influents de Bollywood. En tendant bien l’oreille, on peut même reconnaître la voix de Gaspar Noé. Mais d’où vient cette œuvre ? À l’origine, c’est est un roman graphique. Son créateur, Ishan Shukla, a d’abord réalisé un court-métrage
Lorsqu’on évoque The Crow, il est impossible de ne pas évoquer l’ombre indélébile de Brandon Lee, dont la prestation bouleversante de 1994 a laissé une empreinte inoubliable dans la mémoire collective. La nouvelle adaptation de Rupert Sanders se devait de relever le défi délicat de naviguer entre le respect de cet héritage sacré et l’innovation nécessaire pour moderniser le récit – tout en tentant, peut-être de manière cynique, de forger une nouvelle icône pour une jeunesse en quête de repères.
Retour sur | The Crow d’Alex Proyas | 1h41 | Par Louan Nivesse
L’adaptation animée de Demon Slayer entame sa dernière course. Elle s’y prépare, du moins. Après trois saisons de combats époustouflants, au cours desquelles la clique de Tanjirō Kamado a épluché autant de démons que de mystères à leur propos, la série fait retourner ce beau monde au stade de l’entraînement en vue d’une guerre totale contre les mangeurs d’hommes. En ce sens, elle ne fait que suivre sa ligne éditoriale : tout shōnen qui se respecte contient sa séquence d’exercice intensif avant le duel final. Rares sont ceux, cependant, qui s’y sont autant attardés, puisque Demon Slayer en fait tout bonnement le tronc de sa quatrième saison. D’ordinaire assez proche de son matériau d’origine (un manga aux cent-cinquante-millions d’exemplaires vendus), pour ne pas dire scrupuleusement fidèle à celui-ci, le programme japonais s’autorise maintenant à improviser, afin que l’échauffement de ses jeunes héros couvre au moins huit épisodes.
Dans son premier tour de piste derrière la caméra, Ishana Night Shyamalan plonge audacieusement dans le territoire de l’horreur avec « Les Guetteurs ». Inspiré du roman captivant d’A.M. Shine, le film nous entraîne dans les méandres sombres et mystérieux de l’âme humaine à travers les yeux de Mina, interprétée avec une nuance troublante par Dakota Fanning.
Le cinéma d’animation français a encore de beaux jours devant lui, grâce à l’émergence de talents prometteurs. En particulier, Vincent Paronnaud et Alexis Ducord, originellement dessinateurs de bandes dessinées, nous offrent Angelo dans la forêt mystérieuse, un long métrage d’animation qui célèbre l’imagination avec une grâce inouïe. D’une durée d’une heure et vingt minutes, nous suivons les aventures d’Angelo, un enfant à l’imagination débordante et incontrôlable, mise en scène dès les premières minutes où il transforme son petit-déjeuner en un
Depuis quelques années, le désir d’un renouveau du septième art est palpable, notamment avec l’essor de films comme Grave de Julia Ducournau. Les propositions fantastiques, particulièrement dans le cinéma de genre français, envahissent nos écrans. C’est dans ce contexte que s’inscrit Animale d’Emma Besnestan (après son sublime Fragile), présenté comme un western dramatique fantastique. On y suit Nejma, incarnée par Oulaya Amamra, qui rêve de triompher dans une course de taureaux en Camargue. Cependant, une nuit, elle disparaît dans un