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Étiquette : L’Etrange Festival 2024

CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Escape from the 21st Century (Yang Li)

Escape from the 21st Century raconte l’histoire de trois adolescents qui, en 1999, tombent dans un lac contaminé par les déchets chimiques d’usines adjacentes. Ils obtiennent alors une faculté étonnante : en éternuant, ils peuvent transférer leur esprit de 1999 à 2019, dans leur corps d’adulte. Ils se retrouvent sur la planète K, une étrange réplique de la Terre, et, à travers des allers-retours temporels, tentent de sauver le monde d’une catastrophe imminente. La récente sortie du film évoque facilement

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Dark Waters & Astrid’s Saints – Lovecraft par mariano baino

Dark Waters et Astrid’s Saints, les deux longs-métrages du réalisateur italien Mariano Baino, sont mis à l’honneur pour la trentième édition de l’Étrange Festival. Trente ans, c’est aussi le temps qui sépare ces deux films d’épouvante, marqués par des influences lovecraftiennes. Dark Waters, 1994 Son premier film est une étrange coproduction : italienne, britannique, mais surtout russo-ukrainienne. Baino situe l’action sur les terres de l’Union soviétique récemment disparue. Elizabeth, l’héroïne, débarque dans un couvent isolé, jadis financé par son père

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Bona – Aliénation domestique

Le cinéma philippin de patrimoine connaît, depuis quelques années, une véritable renaissance chez les cinéphiles, grâce au travail d’éditeurs tels que Le Chat qui Fume ou, surtout, Carlotta Films. Ces derniers ont ressorti nombre de films de réalisateurs majeurs comme Mike De Leon et Lino Brocka. De ce dernier, on redécouvre Bona, une œuvre quasi invisible depuis 40 ans, restaurée pour l’occasion. L’intrigue suit une jeune fille de classe moyenne, admiratrice de Gardo, un acteur de films à petits budgets.

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[CQL’EN BREF] Kidnapping Inc. (Bruno Mourral)

Kidnapping Inc. est le premier long-métrage de Bruno Mourral, et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa production a été rocambolesque. Le tournage, entamé en 2021, a subi plusieurs interruptions, notamment en raison de la crise politique et sociale en Haïti, et de l’insécurité ambiante. Des membres de l’équipe technique ont même été kidnappés en plein tournage, et deux d’entre eux ont tragiquement été assassinés peu après la fin des prises de vues. Malgré ces conditions extrêmes, surtout

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[APRÈS SÉANCE] The Visitor – N’y allez pas ce film est une merde

Voici mon retour d’après séance, rédigé suite à la projection de The Visitor à L’Étrange Festival. Si vous lisez ces lignes, un conseil : n’allez pas voir le film. Ce long-métrage étrange, qui se veut provocateur, dérangeant, révolutionnaire et engagé, utilise le schéma narratif de Théorème de Pier Paolo Pasolini pour porter sa voix. Problème : Bruce LaBruce n’est pas Pasolini, et son long-métrage semble avant tout exister pour choquer, plutôt que pour dénoncer. Mais de quoi parle The Visitor

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[CQL’EN BREF] Sayara (Can Evrenol)

Le cinéaste turc Can Evrenol, connu pour ses films d’horreur, s’aventure ici dans le registre de la vengeance féminine, flirtant avec le sous-genre « rape and revenge ». L’histoire suit Sayara, femme de ménage dans une salle de sport. Lorsque sa sœur, Yonca, est violée et battue à mort par des amis du gérant avec qui elle entretenait une liaison, Sayara décide de la venger en s’appuyant sur le Sambo, un art martial enseigné par leur père au Turkménistan. Ce

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[CRITIQUE] Maldoror – le mal de l’horreur

Maldoror est sans doute le projet le plus ambitieux de Fabrice du Welz. Pendant plus de 2h30, le réalisateur retrace l’une des affaires les plus marquantes de l’histoire de la Belgique : la traque de Marc Dutroux. Rebaptisé ici Marcel Dedieu, on suit Paul Chartier, un gendarme incarné par Anthony Bajon, qui, au fil des années, devient de plus en plus obsédé par ce meurtrier. Fabrice du Welz est un cinéaste qui aime flirter avec l’horreur. Certains de ses films,

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[CRITIQUE] La Jeune Femme à l’Aiguille – Sous le noir et blanc, la complaisance

Présenté à Cannes en compétition officielle, La Jeune Femme à l’Aiguille marque une rupture nette avec le style habituel de Magnus von Horn. Oubliées les influenceuses de Sweat, place à la Scandinavie des années 1910 et à une esthétique en noir et blanc. On y suit Karoline, une ouvrière cherchant à survivre dans le Danemark d’après-guerre, errant de logements miteux en relations désastreuses. Si elle est un personnage fictif, elle croise le chemin de Dagmar Overbye, une figure historique tristement

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[CRITIQUE] Schirkoa : In Lies We Trust – Utopie en Papier Mâché et Autres Déboires Animés

Curieux projet que Schirkoa : In Lies We Trust, réunissant sous des sacs en papier des figures emblématiques du cinéma français comme Asia Argento et Golshifteh Farahani, ainsi que du cinéma indien avec Karan Johar, l’un des producteurs et réalisateurs les plus influents de Bollywood. En tendant bien l’oreille, on peut même reconnaître la voix de Gaspar Noé. Mais d’où vient cette œuvre ? À l’origine, c’est est un roman graphique. Son créateur, Ishan Shukla, a d’abord réalisé un court-métrage

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[CRITIQUE] Exhuma – Déterrer le passé

Exhuma est un film très attendu par les aficionados du cinéma sud-coréen. À ce jour, il s’agit du plus gros succès de l’année en Corée du Sud, avec plus de 11 millions d’entrées. Des chiffres qui font rêver, notamment en France, où l’on aimerait voir nos films de genre connaître un tel engouement. Son réalisateur, Jang Jae-hyun, déjà reconnu pour ses incursions dans l’horreur et le fantastique avec ses deux précédents longs-métrages, semble ici décupler ses ambitions. Son long-métrage est

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C'est fini, snif