[CRITIQUE] Niki – Le souffle retenu d’un brasier sous contrôle
Sous le ciel de Paris, voilé de brumes, une silhouette marche. Elle vacille entre les ombres, guidée par une soif d’absolu qui la brûle de l’intérieur. C’est 1952, et Niki Mathews est femme, mère, mannequin ; elle se déplace avec l’élégance apprise, mais chaque pas la rapproche d’un abîme où se mêlent la douleur et l’envie de renaître. Dans ce silence glacé, Céline Sallette ouvre Niki, son premier film en tant que réalisatrice, et choisit de capturer ce moment où