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Catégorie : FILMS

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[CQL’EN BREF] Motherland (Alexandre Aja)

Dans un monde où les forêts se consument et où les mers vomissent du plastique, les mythes ancestraux retrouvent une force que la modernité avait étouffée. Ce retour à l’état primal, où l’Homme se voit rappelé à l’ordre par les éléments, devient un cri sourd à l’intérieur de Mother Land. Le cadre de cette fable aux accents presque apocalyptiques ? Une famille déchirée par les tourments de la nature, mais plus encore par ses propres failles. Le long-métrage d’Alexandre Aja

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[CRITIQUE] After – Danse, désespoir, et l’aube pour seule échappatoire

Dans les entrailles nocturnes de Paris, quand la fête s’éteint et que l’aube hésite encore à poindre, il y a ce moment suspendu, une respiration au bord du vide. After d’Anthony Lapia s’immisce dans cet espace trouble, entre sueur et silence, entre extase et désillusion. C’est une peinture du vide, un tableau d’une jeunesse qui, sous les flashs des néons et les battements d’un kick techno, cherche à combler quelque chose de plus profond, de plus inavoué. Félicie et Saïd

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[CRITIQUE] Sauvages – Pas d’âge pour l’engagement politique (Annecy Festival 2024)

Située en Asie du Sud-Est et partagée entre les océans Indien et Pacifique, la magnifique île de Bornéo demeure parmi les cinq plus grandes îles de la planète. Elle abrite, au cœur de sa forêt tropicale, une riche biodiversité composée de milliers de plantes et d’espèces animales, mais surtout, le tout dernier chef-d’œuvre de Claude Barras : Sauvages. Le thème de la lutte écologique contre la déforestation en Asie du Sud-Est revient une fois de plus sur nos écrans. Après

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[CRITIQUE] Law and order – Surveiller et punir

En intégrant un commissariat de police de Kansas City, Frederick Wiseman prolonge sa cartographie des institutions américaines, entamée quelques années plus tôt avec Titicut follies (1967). Dans ce premier mouvement de l’oeuvre, le réalisateur, de par les lieux qu’il investit, force son spectateur à regarder frontalement le fonctionnement vicié des organisations régaliennes. Dévoilement est alors fait de la prison et du tribunal comme outils, grâce auxquels l’Etat étasunien produit sa légitimité en assurant sa domination sur sa population la plus

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[CRITIQUE] Speak No Evil – Hollywood en Mode Bouche Ouverte, Yeux Fermés

Au cinéma, on affirme souvent que la réinvention l’emporte sur la simple répétition. Le remake américain de l’œuvre danoise Speak No Evil illustre parfaitement les écueils qui surgissent lorsque l’original est pris comme un modèle rigide plutôt qu’une source d’inspiration. Ce projet aurait pu offrir une perspective intéressante sur le passage d’une vision scandinave à une version américaine plus grand public, mais à quel prix ? Reproduire une œuvre étrangère, surtout lorsqu’elle a suscité une forte réaction, est une tentation

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Rebel Ridge – Tension Sous Silence

Alors que la plupart des récits d’action cherchent à accumuler explosions et coups de poing pour maintenir le spectateur en alerte, Rebel Ridge de Jérémy Saulnier repose sur des déflagrations silencieuses et des tensions palpables qui abolissent paradoxalement le spectaculaire. Pas de carnage massif, ni de surenchère hollywoodienne, ni de corps tombant en cascade. Ici, tout est question de frustration : une mécanique d’horlogerie où la violence est toujours annoncée sans jamais être totalement libérée. L’histoire commence par une gifle

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[CRITIQUE] Riverboom – Survivre à la guerre, une blague à la fois

L’Afghanistan. Rien que d’entendre ce nom réveille dans nos esprits des images de conflits incessants, de guerres lointaines et d’un pays constamment en proie à des crises. Pourtant, au détour de ces terres dévastées, il y a une lumière inattendue : celle du rire. Et c’est bien là que réside tout le génie de Riverboom. Comment, se demande-t-on, mêler l’Histoire la plus tragique à son propre vécu intime sans sombrer dans le pathos ? Claude Baechtold, Paolo Woods et Serge

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Dark Waters & Astrid’s Saints – Lovecraft par mariano baino

Dark Waters et Astrid’s Saints, les deux longs-métrages du réalisateur italien Mariano Baino, sont mis à l’honneur pour la trentième édition de l’Étrange Festival. Trente ans, c’est aussi le temps qui sépare ces deux films d’épouvante, marqués par des influences lovecraftiennes. Dark Waters, 1994 Son premier film est une étrange coproduction : italienne, britannique, mais surtout russo-ukrainienne. Baino situe l’action sur les terres de l’Union soviétique récemment disparue. Elizabeth, l’héroïne, débarque dans un couvent isolé, jadis financé par son père

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Bona – Aliénation domestique

Le cinéma philippin de patrimoine connaît, depuis quelques années, une véritable renaissance chez les cinéphiles, grâce au travail d’éditeurs tels que Le Chat qui Fume ou, surtout, Carlotta Films. Ces derniers ont ressorti nombre de films de réalisateurs majeurs comme Mike De Leon et Lino Brocka. De ce dernier, on redécouvre Bona, une œuvre quasi invisible depuis 40 ans, restaurée pour l’occasion. L’intrigue suit une jeune fille de classe moyenne, admiratrice de Gardo, un acteur de films à petits budgets.

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Maldoror – le mal de l’horreur

Maldoror est sans doute le projet le plus ambitieux de Fabrice du Welz. Pendant plus de 2h30, le réalisateur retrace l’une des affaires les plus marquantes de l’histoire de la Belgique : la traque de Marc Dutroux. Rebaptisé ici Marcel Dedieu, on suit Paul Chartier, un gendarme incarné par Anthony Bajon, qui, au fil des années, devient de plus en plus obsédé par ce meurtrier. Fabrice du Welz est un cinéaste qui aime flirter avec l’horreur. Certains de ses films,

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C'est fini, snif