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Auteur : Hugo Turlan

FILMS

[CRITIQUE] L’Empire – le retour d’un roi

Dans le royaume du cinéma d’auteur français, de nombreux prétendants aspirent à s’emparer du trône. Jeunes, ambitieux, certains plus connus que d’autres du grand public. Cependant, tous demeurent dans l’ombre d’un roi. Non pas le plus riche de la planète, ni le plus puissant, mais assurément le plus libre. Ce roi, Bruno le Premier, tente de transformer son royaume en Empire. Le sacre aura-t-il lieu ? C’est ce que nous allons explorer ici. L’Empire narre l’affrontement entre deux royaumes, celui

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Bâtiment 5 – soudain le vide

Première séquence de Bâtiment 5 : les habitants d’un immeuble HLM dans une cité de la ville de Montvilliers (ville fictive inspirée de Montfermeil) descendent tant bien que mal un cercueil dans des escaliers vétustes alors que l’ascenseur est en panne. Vue comme une puissante scène de solidarité, on ne peut que constater que cette séquence n’est qu’une sombre prophétie quant au talent de Ladj Ly, qui semble déjà s’enterrer. La difficulté d’un second long-métrage après une franche réussite (Les

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REVIOWZ IN SHADOWZ

[REVIOWZ] Good Boy – I Wanna Be You Dog

Connaissez-vous la blague suivante : « Si Christian Grey avait été pauvre, il paraîtrait être un psychopathe ? ». Tel semble être la principale source d’inspiration de Good Boy, du réalisateur norvégien Viljar Bøe. L’histoire suit une jeune femme charmée sur Tinder par un certain Christian, vivant dans une immense maison avec son chien Franck. Enfin, chien, c’est vite dit, car en réalité Frank est un homme déguisé en canidé et qui se comporte exactement comme un chien. Bøe prend

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[ANALYSE] Assassin(s) – Petite histoire de la violence

1997. Festival de Cannes. Un jeune cinéaste vient présenter son troisième long-métrage. Après le succès de La Haine, Mathieu Kassovitz revient. Sa carrière vient de décoller. Mais encore faut-il être prudent face à l’atterrissage. Et tel un canard sauvage fauché par un tir d’un chasseur bourré au perniflard, l’atterrissage sera brutal. Assassin(s) sera traité de tous les noms, voire de “film le plus nul de l’histoire du cinéma” selon Le Figaro. Qu’a donc fait Mathieu Kassovitz pour mériter cela ? A-t-il

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