Rechercher

[RECAP #1] The Sacrifice Game, Marquis, Vermines (PIFFF)

THE SACRIFICE GAME, de Jennifer Wexler (en compétition)

Second long-métrage de la réalisatrice américaine, qui nous amène dans une école de jeunes filles, qui pendant les fêtes de Noël subit l’attaque de fanatiques de Charles Manson. On est ici face à un postulat classique de meurtriers qui croient s’attaquer à des cibles faciles, mais qui s’en mordront sévèrement les doigts… On est face à une série B qui aurait très bien pu être tournée dans les années 70 (époque du film), avec un élément fantastique qui vient s’insérer dans le récit, seulement, ce qui aurait pu être une bisserie tout à fait sympathique s’avère être au final assez molle. Le casting manque cruellement de charisme, la mise en scène peine à proposer quelque chose de dynamique, même dans les scènes violentes, et la photographie est malheureusement assez fade. Tout était là pour donner un petit film de vidéo club stimulant, mais tout ça manque cruellement de tripes, au sens propre, comme au figuré.

MARQUIS, de Henri Xhonneux (séance culte)

Adaptation libre des écrits du Marquis de Sade, et satire de l’époque de la Révolution Française, ce film, tourné en prise de vues réelles et en stop-motion, met en scène ses comédiens sous des costumes grossiers d’animaux, et confère au Marquis de Sade un pénis parlant avec une voix de femme, et avec une volonté propre. Cet artifice potache, animé sans doute avec une marionnette, est assez drôle, et permet de se moquer des déviances sexuelles de son propriétaire, ainsi que de ses contemporains. Une farce graveleuse, amusante, et traversée par instants d’une poésie étonnante. À redécouvrir bientôt en version restaurée.

vERMINES, de Sébastien Vanicek (en compétition)

Pour son premier long-métrage, Sébastien Vanicek collabore avec Florent Bernard au scénario, choix surprenant pour un film d’épouvante, puisque le bonhomme a jusqu’ici fait carrière dans la comédie (Golden MoustacheLa Flamme…). Nous sommes plongés dans une cité parisienne aux côtés de Kaleb, grand amateur et collectionneur d’insectes et reptiles en tous genres, qui ramène chez lui une étrange araignée. Celle-ci parvient à s’échapper de sa boîte, et se multiplie, transformant l’immeuble en une gigantesque toile mortelle… SUITE ICI.

0
0

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *