[RETOUR SUR..] Les Prédateurs – Sexy vampires
“Bela Lugosi’s dead…” murmure la voix grave de Peter Murphy en ouverture de Les Prédateurs. Cette phrase n’est pas seulement une mélodie lancinante mais une déclaration d’intention : adieu Bela Lugosi, adieu Dracula, adieu les vampires poussiéreux du cinéma classique. Place à une version plus somptueuse et déconcertante du mythe vampirique, un miroir sombre d’une époque enfiévrée et éprise d’esthétique. Aujourd’hui, Les Prédateurs n’a peut-être plus cette aura de nouveauté, mais à sa sortie, le film frappait par son audace.