
L’Obsédé | Papillons encagés
Retour sur | L’Obsédé de William Wyler | 1h59 | Par William Carlier
Retour sur | L’Obsédé de William Wyler | 1h59 | Par William Carlier
Sur le papier, La Lettre intrigue tant le cinéma de Wyler ne s’apparente pas vraiment au genre du film noir. Bette Davis jouant pour la deuxième fois sous sa direction, elle incarne la femme fatale de cette adaptation du roman de Somerset Maugham. A Sumatra, une femme tue l’ami de son mari sous prétexte de s’être défendue après une tentative de viol. Mais une lettre est retrouvée, indiquant que c’était elle qui lui avait donné rendez-vous. Cela pourrait la compromettre
Bien avant l’Héritière (1949), William Wyler réalisait L’Insoumise avec Bette Davis en adaptant la pièce de théâtre d’Owen Davis Sr. Située en Nouvelle-Orléans, l’action suit la jeune Julie Mardsen (Bette Davis), qui décide d’humilier son fiancé Preston (Henry Fonda) en rompant le mariage prévu. Les choses ne semblent plus les mêmes trois ans plus tard, quand Preston est marié à une autre femme, et qu’il succombe à la fièvre jaune. C’est à elle de revenir pour rester à ses côtés.
William Wyler s’intéresse de près ou de loin à l’affranchissement des barrières se mesurant à la liberté des personnages convoqués, sous toutes ses formes. Vacances romaines est une occasion parfaite pour affiner cette thématique, sous la présence d’une femme au regard angélique en la personne d’Audrey Hepburn. Ce film est sa révélation, mais surtout il renverra une image assez évidente de la femme-enfant délaissée du palais, découvrant la vie et les réalités du monde moderne. Cette image fut retranscrite dans