Rechercher

Étiquette : Thriller

46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Rouge – Dark Waters à la française

Le modeste homologue français d’Erin Brockovich et du récent Dark Waters de Todd Haynes, Rouge oppose une fois de plus un intrépide interlope aux forces cupides des entreprises et à une tragédie écologique imminente. L’accroche, cette fois-ci, réside dans le fait que cet intrus, incarné par la talentueuse Zita Hanrot (La Vie scolaire), se trouve en lutte trop proche de son propre foyer, son père étant un vétéran de l’usine qui souille dramatiquement sa région. Deuxième long-métrage du comédien reconverti

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Ice Road – Comment couler sous la glace sans avancer ?

Pour tous ceux qui en ont assez de voir Liam Neeson ramasser des armes, tuer des criminels, sauver des membres de sa famille ou arrêter des terroristes (parfois une combinaison des trois dans un même film), une chose positive à dire sur Ice Road est qu’il s’agit d’une façon rafraîchissante de donner à la star d’action senior quelque chose dans sa fin de carrière qui est à la fois similaire et différente. Mais, malheureusement, c’est aussi là que s’arrête tout

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] American Nightmare 5 : Sans limites – La purge atteint ses limites, ils le savent, ils continuent

American Nightmare a commencé comme une franchise avec un concept intriguant qui s’est épuisé si vite que, honnêtement, je ne peux même pas vous dire combien il y en a, ce que je fais habituellement assez bien de mémoire. Ce n’est pas tant qu’il s’agit du même film à chaque fois, mais plutôt qu’ils se ressemblent et se sentent semblables, tout en échangeant des types de personnages différents (les politiciens dans American Nightmare 3 : Élections, par exemple) pour certains

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Banishing : La Demeure du mal – Retour gagnant pour Christopher Smith ?

Banishing : La Demeure du mal raconte l’histoire de la maison la plus hantée d’Angleterre. Dans les années 1930, avant le début de la Seconde Guerre mondiale, Marianne (Jessica Brown Findlay) s’installe dans un vieux manoir avec son mari Linus (John Heffernan) et sa fille Adelaide (Anya McKenna-Bruce). Marianne commence bientôt à voir des choses étranges et à remarquer qu’Adelaide se comporte bizarrement. Pour comprendre ce qui se passe, elle doit trahir la foi chrétienne de Linus et chercher un

LIRE LA SUITE »
LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Jolt – Kate Beckinsale est à Cran(k)

Tout le monde est à la recherche de son propre produit “John Wick” ces jours-ci, et Kate Beckinsale est certainement un choix séduisant pour recevoir sa propre franchise d’action-thriller gonzo éclairée au néon. Mais Jolt, qui a été acquis par Amazon Studios au début de l’été après avoir pris la poussière sur les étagères d’un studio pendant près de deux ans, est un méli-mélo de John Wick, Atomic Blonde et Crank qui manque cruellement d’imagination et d’humour. Depuis l’enfance, Lindy

LIRE LA SUITE »
LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Blood Red Sky – Vampire State Building

Le film Netflix, Blood Red Sky, est unique en son genre. Il prend deux sous-genres distincts et les fusionne, créant ainsi quelque chose de pas tout à fait nouveau, mais au moins divertissant, dans le processus. Il s’agit d’un film imparfait, mais, malgré ses défauts, Blood Red Sky est un film captivant qui assume pleinement son concept. Il mêle le suspense d’un thriller d’action à l’horreur surnaturelle pure et, bien qu’il ne s’élève jamais au-dessus des formules des deux genres,

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Old – Tout va trop vite, pour le bien commun

Chaque fois que l’on aborde un film du réalisateur controversé M. Night Shyamalan, on se retrouve dans une émeute d’attentes et de rêves déçus. Le réalisateur, après des débuts incroyables sur la scène hollywoodienne, a connu un effondrement qualitatif et, seulement au cours des sept dernières années, une reprise artistique remarquable. Au détriment du résultat final, il est indéniable que l’attention derrière chacun de ses films monte toujours en flèche avec des spectateurs prêts à se laisser emporter par un

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Spirale : L’Héritage de Saw – Torture démodée par Chris Rock et Bouse-man

La franchise Saw a dominé le cinéma d’horreur durant les années 2000, où des personnages abrasifs et affreux reçoivent leur châtiment de manière particulièrement horrible. Le visionnage de ces films se solde souvent par une expérience vide, car les réalisateurs ne laissent jamais assez d’empathie aux spectateurs, et les films semblent prendre plaisir à donner aux méchants une fin macabre. Les studios ont récemment essayé de relancer les franchises des années 2000 avec des personnages sympathiques. Le film de cette

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Désigné coupable – Une vérité qui éduque, qui met en colère

En 2002, sur les rivages cubains de la baie éponyme, émergea le camp de détention de Guantanamo Bay, fruit de l’administration George W. Bush en réplique aux assauts terroristes ayant ensanglanté New York le funeste 11 septembre 2001. Sous l’égide du secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, ce bastion fut érigé avec l’ambition de retenir des individus d’une dangerosité extrême, d’entamer des interrogatoires dans un cadre optimal et de traduire en justice les prévenus pour crimes de guerre. Des desseins

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Un espion ordinaire – L’histoire extraordinaire d’une histoire vraie

En ce qui concerne les histoires vraies, celle-ci est dingue. Pendant la guerre froide, le MI6 employait un ingénieur et un homme d’affaires sans aucune formation, formelle ou informelle, et certainement pas d’expérience dans le traitement des dangereux agents du KBG. Greville Wynne a été recruté en raison de ses relations régulières et de ses fréquents voyages en Europe de l’Est, qui lui ont permis de transmettre des messages entre une taupe russe, Oleg Penkovsky, et les services secrets britanniques.

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif