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Étiquette : Catherine Deneuve

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Marcello Mio – Jouer pour jouer

Chiara Mastroianni et Benjamin Biolay avaient déjà tourné ensemble dans Chambre 212, incarnant un couple fracturé par le temps. S’ils se retrouvent dans Marcello Mio, ce n’est plus la rupture sentimentale qui intéresse Christophe Honoré. L’actrice incarne une idée de son propre père, légende du cinéma italien qu’est Marcello Mastroianni. Elle pense devenir son fantôme, et non plus l’inverse. En pleine crise identitaire, le personnage voit son attitude toute changée, ses mimiques plus « cinématographiques ». Son petit monde est affecté, de

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Bernadette – Game of Chirac

Les Français ont un intérêt marqué pour la politique, mais qu’aimons-nous encore plus que la politique ? Les potins à l’intérieur de la sphère politique, n’est-ce pas ? Bernadette est un biopic fictif qui explore la carrière et la vie de la femme du président Jacques Chirac, nous faisant traverser les deux quinquennats de 1995 à 2007. Entre les intrigues présidentielles, les jeux de pouvoir et les manipulations politiques, la réalisatrice Léa Domenach présente un biopic vendu comme une comédie

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La rétrospective LARS VON TRIER

[RETROSPECTIVE] Dancer in the Dark – Violently happy

Après avoir visionné l’intriguant Melancholia, j’ai décidé de m’attaquer à une des autres œuvres majeures de son réalisateur : Dancer in the dark. Troisième film de la trilogie Cœur d’or, Lars Von Trier nous conte la vie mouvementée d’une maman immigrée tchéquoslovaque atteinte d’une maladie qui détériore gravement sa vue. Elle travaille sans relâche à l’usine malgré son handicap pour récolter la somme nécessaire destinée à une opération qui évitera à son fils de subir le même sort, la maladie

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Les Prédateurs – Sexy vampires

“Bela Lugosi’s dead…” murmure la voix grave de Peter Murphy en ouverture de Les Prédateurs. Cette phrase n’est pas seulement une mélodie lancinante mais une déclaration d’intention : adieu Bela Lugosi, adieu Dracula, adieu les vampires poussiéreux du cinéma classique. Place à une version plus somptueuse et déconcertante du mythe vampirique, un miroir sombre d’une époque enfiévrée et éprise d’esthétique. Aujourd’hui, Les Prédateurs n’a peut-être plus cette aura de nouveauté, mais à sa sortie, le film frappait par son audace.

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