AUJOURD'HUI, LE CINÉMA
[CRITIQUE] Chroniques de Téhéran – Tandis que le peuple éprouve qu’il est grand
Alors qu’il était simplement venu récupérer son permis de conduire, Farbod se voit contraint de dévoiler progressivement le tatouage couvrant son bras gauche. L’agent administratif doit en effet s’assurer que celui-ci ne contrevient pas aux règles politiques et religieuses. Le jeune homme s’exécute et laisse apparaître son bras, le poing levé vers l’extérieur, orgueilleux. Une posture caractéristique des mouvements de libération et qui relie directement ce personnage aux luttes démocratiques qui animent l’Iran. Malgré la violence de la répression étatique,