[CRITIQUE] Love and Monsters – Les (Bonnes) grosses bébêtes

L’apocalypse a été un sujet récurrent dans le cinéma, présentée de diverses manières, des zombies de Night of the Living Dead de George A. Romero au cataclysme climatique de The Day After Tomorrow. Parmi ces représentations, Love and Monsters se démarque comme un film d’apocalypse haut de gamme, plongeant les spectateurs dans un monde envahi par des monstres géants.

Love and Monsters, réalisé par Michael Matthews, commence par une séquence d’ouverture divertissante qui explique comment un astéroïde menaçant la Terre a été bombardé, déclenchant une tempête de pluie toxique qui a muté les animaux en monstres massifs. Les humains ont été relégués au bas de la chaîne alimentaire, avec 95% de l’humanité perdue la première année. Nous suivons alors Joel Dawson, interprété avec charme par Dylan O’Brien, qui quitte son bunker pour retrouver sa petite amie, Aimee. Ce qui distingue le long-métrage, c’est la variété de monstres présentés, allant des cafards géants aux grenouilles monstrueuses, créant ainsi un monde riche en horreurs.

La construction du monde est remarquable, avec des monstres se déplaçant en arrière-plan pour rappeler leur omniprésence. En plus des créatures, le film est peuplé de personnages attachants, notamment Clyde Dutton, interprété par Michael Rooker, et Minnow, jouée par Ariana Greenblatt. Mais c’est Boy, le chien de Joel, qui attire l’attention avec sa performance émotionnellement puissante. C’est un film optimiste qui n’hésite pas à explorer la tragédie et la perte profonde. Il aborde des thèmes comme la recherche de force intérieure et le maintien des liens avec ceux que l’on aime. Bien qu’il soit comparable à Zombieland, il reste une œuvre originale qui offre une aventure divertissante et émouvante.

Bien que destiné initialement aux salles, le film a été diffusé sur Netflix. Espérons qu’il obtienne suffisamment de succès pour justifier une suite, car il offre une expérience cinématographique captivante, notamment pour un public plus jeune. En fin de compte, Love and Monsters contribue à façonner les aficionados de films de monstres de demain.

Love and Monsters de Michael Matthews, 1h49, avec Dylan O’Brien, Jessica Henwick, Michael Rooker – Exclusivement sur Netflix

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