C’est à Tom Hanks qu’il revient de nous emmener dans un voyage familial à travers l’apocalypse. Le patriarche du cinéma américain nous a souvent guidés à travers des terrains difficiles, mais dans son dernier film, il nous plonge dans un monde post-éruption solaire qui rend Seul au Monde bien pâle en comparaison. Finch, dirigé par Miguel Sapochnik et écrit par Craig Luck et Ivor Powell, nous transporte dans un futur pas si lointain où une éruption solaire a rendu toute vie organique impossible sur Terre, en détruisant la couche d’ozone. Sous ce soleil implacable, la vie cuit à plus de 150 degrés, chaque rayon incendiant la peau exposée. Hanks incarne Finch, un scientifique qui a survécu à l’éruption solaire en se réfugiant dans son bunker souterrain. Il s’aventure à la surface protégé par une combinaison pour chercher de la nourriture et travaille la nuit à construire un robot qui sera non seulement son compagnon, mais aussi le protecteur du chien qu’il a recueilli. Lorsqu’une tempête menaçante approche, Finch décide de prendre la route avec son chien et son robot, espérant trouver un refuge dans ce paysage désolé et hostile.
Finch est un véritable road movie, mêlant l’émotion et l’aventure dans un monde post-apocalyptique. Bien que les premières minutes du film rappellent immédiatement des références allant de The Walking Dead à Minuit dans l’univers, en passant par WALL-E, Seul sur Mars et Je suis une légende, Il trouve rapidement sa propre voie narrative. Les scénaristes Luck et Powell trouvent un équilibre entre désespoir et espoir, offrant une histoire captivante qui nous plonge dans les motivations de Finch et nous engage émotionnellement dans son périple. Malgré les similitudes avec d’autres œuvres du genre, Finch parvient à captiver grâce à son récit unique et à ses personnages bien développés.
Tom Hanks incarne avec brio le personnage de Finch, lui conférant une profondeur émotionnelle et une humanité palpable. Il se montre à la fois usé par les épreuves et déterminé à survivre pour protéger ceux qu’il aime. Mais c’est le robot, incarné par Caleb Landry Jones, qui vole la vedette avec son charme et son humour. Jones apporte une dimension supplémentaire au film avec sa performance, apportant une touche d’humanité au robot qui apprend à être plus qu’une simple machine.
Malgré ses aspects simplistes et parfois manipulateurs, Finch réussit à toucher le cœur du spectateur avec son récit chaleureux et ses personnages attachants. C’est un film familial qui saura séduire petits et grands, offrant à la fois des moments de rire et d’émotion. Avec Tom Hanks, un robot plein de charme et un chien adorable, Finch est une aventure réconfortante qui réchauffe le cœur et ne laisse jamais indifférent.
Finch de Miguel Sapochnik, 1h55, avec Tom Hanks, Caleb Landry Jones, Lora Martinez-Cunningham – Sur AppleTV+ le 5 novembre 2021