Rechercher

Catégorie : C’ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] La noire de… – Déterritorialisation

Premier long métrage d’Afrique subsaharienne (Sénégal) et jalon déterminant du septième art, La Noire de… d’Ousmane Sembène a balisé des sentiers et ouvert des voies, proposé des lignes de fuite dans lesquelles le cinéma africain a pu s’engouffrer. Depuis honoré, célébré puis commémoré, le film est devenu une institution, quasiment une pièce de musée. La menace de cette réification ? La perte de sa puissance politique. L’aborder nécessite donc de l’extraire de la frigidité des musées. Au contraire, convient-il de

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Phenomena – L’âme innocente

En Suisse, une touriste rate le bus et se retrouve seule en forêt. Au sein du cadre, le point de fuite souligne la disparition du moyen de locomotion, tandis que les feuillages s’animent derrière Vera (Fiore Argento). Dès cette introduction menant au meurtre, Dario Argento utilise des plans d’ensemble pour suggérer un malaise sous le calme apparent. Plus tard, des riffs lourds d’Iron Maiden et Motörhead retentissent, alors que les mélodies impromptues du groupe Goblin apportent une touche de fantaisie

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Vendredi 13 : Chapitre 2 – La Machine à Tuer sans Âme

Dans le murmure sourd de la forêt, le silence devient vertige et le bruissement des feuilles un souffle inquiétant, comme un secret à ne pas percer. Vendredi 13 : Partie 2, ou plutôt, Le Tueur du Vendredi. Un titre direct où il n’y a pas de place pour la subtilité. Tout est brutal, tranchant, emprisonnant. Cette suite n’a aucune raison d’exister, et pourtant, elle est là, née d’une avidité insatiable, ramenant l’ombre d’un croquemitaine qui n’aurait jamais dû renaître. Jason

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Vendredi 13 – La Farce Sanglante

Dans l’obscurité vacillante d’une salle de cinéma, un vendredi 13 se déploie. Les sièges grincent, témoins des âmes anxieuses qui s’y pressent, tandis qu’une tension palpable emplit l’air. La lumière de l’écran danse, projetant des ombres furtives et des silhouettes éperdues. L’attente, pesante et électrisante, fait vibrer l’atmosphère, comme une menace suspendue au-dessus des têtes. Ce qui s’apprête à défiler n’est pas une œuvre magistrale, ni même un film qui défiera le temps. Non, c’est Vendredi 13, première pierre d’une

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Dark Waters & Astrid’s Saints – Lovecraft par mariano baino

Dark Waters et Astrid’s Saints, les deux longs-métrages du réalisateur italien Mariano Baino, sont mis à l’honneur pour la trentième édition de l’Étrange Festival. Trente ans, c’est aussi le temps qui sépare ces deux films d’épouvante, marqués par des influences lovecraftiennes. Dark Waters, 1994 Son premier film est une étrange coproduction : italienne, britannique, mais surtout russo-ukrainienne. Baino situe l’action sur les terres de l’Union soviétique récemment disparue. Elizabeth, l’héroïne, débarque dans un couvent isolé, jadis financé par son père

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Bona – Aliénation domestique

Le cinéma philippin de patrimoine connaît, depuis quelques années, une véritable renaissance chez les cinéphiles, grâce au travail d’éditeurs tels que Le Chat qui Fume ou, surtout, Carlotta Films. Ces derniers ont ressorti nombre de films de réalisateurs majeurs comme Mike De Leon et Lino Brocka. De ce dernier, on redécouvre Bona, une œuvre quasi invisible depuis 40 ans, restaurée pour l’occasion. L’intrigue suit une jeune fille de classe moyenne, admiratrice de Gardo, un acteur de films à petits budgets.

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] The Crazy Family – Explosion du cocon familial

Le cinéma de Sogo Ishii est un habitué des festivals. En 2022, son œuvre Electric Dragon 80.000 V a été présentée au PIFFF, et cette année, deux de ses créations sont visibles au Forum des Images : son nouveau long-métrage The Box Man et l’un de ses classiques les plus connus, The Crazy Family. Qu’est-ce qu’une vie idéale ? Évidemment, c’est être marié, avoir deux enfants — un garçon et une fille — et posséder une maison suffisamment grande pour

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] L’Obsédé – Papillons encagés

William Wyler préférait les études de personnages aux simples péripéties. Ses protagonistes dissimulent souvent une tristesse enfouie, se protégeant socialement pour éviter de se retrouver dominés. L’Obsédé est l’adaptation du roman de John Fowles The Collector (Le Collectionneur), dont il reprend les grandes lignes. À Londres, Frederick Clegg, un jeune homme solitaire et perturbé, se passionne pour la collecte de papillons. Obsédé par Miranda, une étudiante en art, il décide de la kidnapper et de la séquestrer dans une maison

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] The Crow (1994) – À la vie, à la mort !

The Crow s’apparente à un cauchemar gothique, une fresque sombre et éclatante de Détroit, évoquant les paysages urbains désolés de Batman ou Blade Runner. Dès les premières images, il devient évident que, malgré quelques failles possibles, celles-ci ne se trouveront certainement pas dans la qualité de la mise en scène. Ce long-métrage est non seulement un festin pour les yeux, mais aussi une expérience sensorielle intense, sublimée par une bande-son stridente qui maintient une atmosphère oppressante tout au long. Une

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Arizona Dream – Kusturica contre les États-Unis

Depuis les prémices du septième art, Hollywood a exercé une attraction irrésistible sur les réalisateurs du monde entier. Des figures emblématiques comme Sjöström et Lubitsch ont choisi d’y ancrer une partie de leur carrière, attirés par deux atouts majeurs. D’une part, l’industrie cinématographique américaine, véritable phare international, offre une distribution inégalée et un rayonnement sans pareil. D’autre part, la prospérité économique des États-Unis permet de financer des productions ambitieuses, même pour les cinéastes les plus indépendants. C’est dans ce contexte

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif