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Catégorie : ACTUALITÉ CINÉMA – EN SALLES, (S)VOD, etc..

ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] Blitz – Éclairer le présent

Sous un ciel lourd, des éclats de lumière et des volutes de fumée tracent leur chemin parmi les ruines de Londres. C’est ici que Blitz, le dernier film de Steve McQueen, prend vie, au croisement du rêve et de la mémoire. Chaque rue devient un champ de bataille, chaque visage une fresque vivante d’histoire. Il ne se contente pas de revisiter une énième reconstitution de la guerre. Il nous entraîne dans une nuit sans fin, où l’innocence côtoie l’horreur et

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[CRITIQUE] Anora – Sous les paillettes, l’espoir vacille

Dans un contexte de creusement des inégalités sociales et économiques, Anora de Sean Baker résonne comme un miroir tranchant des tensions actuelles. Cette Palme d’Or survient alors que la “mèche blonde” à la peau outrageusement dorée signe son retour, symbolisant une époque où les politiques favorisent les ultra-riches et où les droits des femmes vacillent. Ces dynamiques ne se limitent pas aux États-Unis ; elles sont visibles en France, en Italie, en Argentine et dans de nombreux autres pays où

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[CRITIQUE] Smile 2 – L’industrie du corps

À la fin de Smile, on retrouve Rose (Sosie Bacon), convaincue qu’elle peut échapper à la malédiction en affrontant seule la créature dans une maison isolée. Deux heures durant, nous l’avons vu subir la paranoïa de sourires transmis par suicides, laissant place à une créature surréaliste décidée à avoir sa peau. Elle croit prendre le dessus en faisant face à ses propres traumatismes mais découvre trop tard que tout cela n’était qu’une illusion tandis que la créature prend possession d’elle.

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[CRITIQUE] Desert of Namibia – Comment Aimer une Héroïne Qui Refuse de l’Être ?

Tokyo s’étire sous un ciel pâle. Pas de néons, ni d’effervescence : juste le poids écrasant du quotidien et l’étrangeté d’une ville qui, malgré sa taille, semble étrangement vide. Avec Desert of Namibia, Yôko Yamanaka nous propose une errance à travers la banalité d’une jeunesse désemparée, représentée par Kana (Yumi Kawai), 21 ans, esthéticienne décalée, perdue entre des amours frustrants et un travail insensé. Incapable de trouver une direction, elle traverse des relations dysfonctionnelles et un quotidien lassant qui l’étouffent

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[CRITIQUE] The Killer – Quand Paris ne vaut pas une balle

Paris, un soir de pluie. La lumière tremblante des néons découpe des silhouettes fantomatiques dans les ruelles désertées, tandis que, au loin, le cri des sirènes résonne, écho lointain d’une tragédie en marche. L’air est lourd, saturé de mystère, comme si chaque goutte de pluie portait en elle un secret inavouable. C’est le genre de nuit où un film de John Woo pourrait s’éveiller, baigné dans cette aura de fatalité, où chaque geste, chaque tir, serait une danse tragique, une

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[CRITIQUE] Lee Miller – Le piège du cadre

L’écran s’allume. Une lumière blanche traverse la salle obscure, et avec elle, le visage de Lee Miller apparaît, fumant une cigarette, l’air absent, comme perdue dans un rêve qu’elle n’aurait jamais voulu faire. Le biopic éponyme d’Ellen Kuras, semble vouloir nous montrer tout ce qu’elle fut : photographe de guerre, muse surréaliste, féministe avant l’heure. Mais très vite, quelque chose cloche. On ne sent pas la chair sous la peau, ni les tremblements d’un corps habité par l’horreur. L’image de

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[CRITIQUE] Niki – Le souffle retenu d’un brasier sous contrôle

Sous le ciel de Paris, voilé de brumes, une silhouette marche. Elle vacille entre les ombres, guidée par une soif d’absolu qui la brûle de l’intérieur. C’est 1952, et Niki Mathews est femme, mère, mannequin ; elle se déplace avec l’élégance apprise, mais chaque pas la rapproche d’un abîme où se mêlent la douleur et l’envie de renaître. Dans ce silence glacé, Céline Sallette ouvre Niki, son premier film en tant que réalisatrice, et choisit de capturer ce moment où

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[CRITIQUE] Hundreds of Beavers – déluges d’un autre temps

Dans La Ruée vers l’or, Charlot part en quête de fortune sous la neige. Désaxé, il fait face au froid, aux immenses plaines et à lui-même. L’humour slapstick, que l’on pourrait définir par l’exagération drolatique de la violence, repose sur des gags visuels au service d’une intrigue sommaire. Charlie Chaplin, Buster Keaton et Harold Lloyd ont œuvré à faire connaître ce registre auprès du grand public. Hundreds of Beavers, signé Mike Cheslik, s’inscrit dans la lignée de cet exemple. On

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[CRITIQUE] Le Robot Sauvage – Une fable écolo qui fait mouche

Imaginez une île perdue, sauvage, où la nature règne en maître. Pas d’humains, pas de béton, juste la faune, la flore et… un robot. Oui, un robot, échoué sur le rivage comme un artefact d’un autre temps, perdu entre les racines d’arbres centenaires et les cris d’oiseaux marins. Voilà comment DreamWorks nous propose de penser l’écologie aujourd’hui avec Le Robot Sauvage, une fable animée à la fois douce et amère qui met en scène une étrange cohabitation entre la technologie

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[CRITIQUE] Terrifier 3 – Bloody Christmas

Après Terrifier 2, sorti chez nous début 2023 et se terminant sur une fin délirante, Damien Leone nous embarque à nouveau dans cet univers sanglant où sévit le clown psychopathe nommé Art. Les deux premiers opus se déroulaient à Halloween, tandis que celui-ci prend place pendant la période de Noël. Une occasion idéale pour Art de massacrer des enfants, et ce, dès la scène d’ouverture. Cependant, contrairement à l’habituelle boucherie pleine cadre, le cinéaste utilise cette fois le hors-champ et

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C'est fini, snif