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Auteur : Enzo Durand

INTERVIEW

[TABLE RONDE] Sarah Montpetit – Vampire humaniste cherche suicidaire consentant

Au lendemain de la projection de Vampire Humaniste cherche suicidaire consentant au Festival International du Film d’Amiens (FIFAM), nous rencontrons Sarah Montpetit, l’actrice principale, dans un moment suspendu, entre effervescence et réflexion. Cette année, le festival se pare de noir et d’une touche d’hémoglobine, rendant hommage aux vampires à travers une sélection de films et des conférences, célébrant cette créature fascinante et intemporelle du cinéma. Adam Herczalowski : Bonjour, Sarah Montpetit. Comment te sens-tu après la projection d’hier soir au

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[CRITIQUE] All We Imagine as light – Histoires d’Inde

Premier long-métrage de fiction pour Payal Kapadia, après son documentaire Toute une nuit sans savoir (2021), All We Imagine as Light raconte l’histoire de trois femmes indiennes : deux infirmières et une de leurs amies, dans un hôpital de Mumbai. Tout semble les opposer. Elles sont d’âges différents, parlent parfois des langues différentes, viennent d’ethnies diverses et, surtout, ont des visions divergentes de l’amour et de la vie. Pourtant, ces trois femmes partagent un même projet ambitieux : déjouer les

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[CRITIQUE] Tótem – Angle Mort

Après le succès critique de son premier long-métrage, La Camarista, on attendait beaucoup du nouveau film de Lila Avilés, Tótem. Cette fois-ci, la réalisatrice suit une journée dans la vie de Sol, une petite fille qui passe la journée dans la maison de son grand-père, en attendant une fête nocturne en hommage à son père, gravement malade. Le film se concentre sur les différentes interactions de l’enfant du matin, lorsqu’elle est déposée par sa mère, jusqu’au soir, lorsque la fête

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[CRITIQUE] Septembre sans Attendre – Revoir, revenir

Septembre sans Attendre est le nouveau long-métrage de Jonas Trueba, prodigieux cinéaste espagnol, auteur de Eva en Août et Venez Voir. Ici, le cinéaste part d’un postulat à la fois simple et audacieux : un couple désuni souhaite organiser une fête de séparation. Une réception célébrant les moments passés, rassemblant amis communs et membres de la famille. Cette idée est brillante pour deux raisons. Premièrement, elle détourne le modèle narratif de la comédie de remariage. Ce terme, inventé par le

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[CRITIQUE] Au cœur des volcans : Requiem pour Katia et Maurice Krafft – Au bord du gouffre

Réalisé par l’illustre cinéaste allemand Werner Herzog, Au cœur des volcans : Requiem pour Katia et Maurice Krafft est un documentaire poignant qui retrace la vie passionnée de ce couple de volcanologues français. Katia et Maurice Krafft ont parcouru les contrées les plus ardentes de notre planète, capturant des images saisissantes et épiques d’éruptions volcaniques. Le titre, bien que trop long, révèle les intentions prétendues du réalisateur : rendre hommage à ces deux figures emblématiques du volcanisme mondial en retraçant

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Arizona Dream – Kusturica contre les États-Unis

Depuis les prémices du septième art, Hollywood a exercé une attraction irrésistible sur les réalisateurs du monde entier. Des figures emblématiques comme Sjöström et Lubitsch ont choisi d’y ancrer une partie de leur carrière, attirés par deux atouts majeurs. D’une part, l’industrie cinématographique américaine, véritable phare international, offre une distribution inégalée et un rayonnement sans pareil. D’autre part, la prospérité économique des États-Unis permet de financer des productions ambitieuses, même pour les cinéastes les plus indépendants. C’est dans ce contexte

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[CRITIQUE] Les gens d’à côté – On s’en fiche S

Lucie (Isabelle Huppert) travaille pour la police scientifique lorsque deux événements perturbent sa vie. D’abord, le suicide de son mari, également policier, partiellement causé par la pression de sa hiérarchie. Ensuite, l’arrivée de nouveaux voisins : une famille composée d’un couple et de leur petite fille. Elle s’attache rapidement à ce foyer, passant de plus en plus de moments en compagnie de la mère, interprétée par Hafsia Herzi, et du père, incarné par Nahuel Perez Biscayart, pour combler sa solitude. Elle découvre alors que son voisin est un militant anti-police au passé marqué par des actions contestataires. Le nouveau long-métrage d’André Téchiné plonge dans le dilemme moral de Lucie, tiraillée entre son affection pour cette famille et les exigences de ses collègues policiers.

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ANALYSE

[ANALYSE] Point Break – Erotisme, Surf et Générique

En 1991, la jeune réalisatrice Kathryn Bigelow réalise un succès retentissant avec Point Break, un film d’action mêlant buddy movie et film de braquages. Initialement confié à Ridley Scott, le projet brille grâce à son duo phare, Keanu Reeves et Patrick Swayze. Keanu Reeves, alors étoile montante d’Hollywood, incarne Johnny Utah, un jeune agent du FBI ambitieux et déterminé à gravir les échelons. Lors d’une mission d’infiltration visant à identifier des braqueurs ingénieux, il rencontre Bodhi, un passionné de surf

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[CRITIQUE] El Profesor – Argentine année zéro

Benjamin Naishtat est un cinéaste argentin qui a d’abord capté l’attention avec son film Histoire de la peur, présenté en 2014 au festival de Berlin. Ce premier long-métrage révélait déjà l’intérêt marqué du réalisateur pour la situation politique de son pays, notamment le chaos en gestation. En 2015, il a approfondi cette thématique avec El Movimiento, un film historique qui explore des luttes violentes en Argentine. En 2019, Naishtat a réalisé Rojo, un thriller politique acerbe qui dénonce la corruption du pouvoir.

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[CRITIQUE] Miséricorde – Lit et rature

Septième long-métrage d’Alain Guiraudie, Miséricorde poursuit avec subtilité le travail entrepris par le cinéaste dans ses œuvres précédentes, tant cinématographiques que littéraires. Ce nouveau projet est une adaptation partielle de Rabalaïre, son imposant livre de mille pages. Il navigue habilement entre divers genres, explorant et exploitant les zones d’ombre pour demeurer inclassable. Ses créations finissent toujours par se libérer des conventions cinématographiques, les déconstruisant de l’intérieur et perturbant l’ordre établi. Cette dynamique est à nouveau présente ici, puisque ce dernier opus narre le retour de Jérémie (incarné par Félix Kysyl) dans un village du Gard pour l’enterrement de son ancien patron. Le scénario s’annonce d’une simplicité trompeuse, avant de plonger dans l’inattendu avec une disparition énigmatique, un voisin énigmatique et un curé omniprésent. Guiraudie pose les fondations du quotidien, calme et paisible, pour mieux capter l’attention du spectateur et distiller, par touches délicates, un chaos grandissant.

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C'est fini, snif