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Mois : septembre 2024

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[CQL’EN BREF] Kidnapping Inc. (Bruno Mourral)

Kidnapping Inc. est le premier long-métrage de Bruno Mourral, et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa production a été rocambolesque. Le tournage, entamé en 2021, a subi plusieurs interruptions, notamment en raison de la crise politique et sociale en Haïti, et de l’insécurité ambiante. Des membres de l’équipe technique ont même été kidnappés en plein tournage, et deux d’entre eux ont tragiquement été assassinés peu après la fin des prises de vues. Malgré ces conditions extrêmes, surtout

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[APRÈS SÉANCE] The Visitor – N’y allez pas ce film est une merde

Voici mon retour d’après séance, rédigé suite à la projection de The Visitor à L’Étrange Festival. Si vous lisez ces lignes, un conseil : n’allez pas voir le film. Ce long-métrage étrange, qui se veut provocateur, dérangeant, révolutionnaire et engagé, utilise le schéma narratif de Théorème de Pier Paolo Pasolini pour porter sa voix. Problème : Bruce LaBruce n’est pas Pasolini, et son long-métrage semble avant tout exister pour choquer, plutôt que pour dénoncer. Mais de quoi parle The Visitor

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[CQL’EN BREF] Sayara (Can Evrenol)

Le cinéaste turc Can Evrenol, connu pour ses films d’horreur, s’aventure ici dans le registre de la vengeance féminine, flirtant avec le sous-genre « rape and revenge ». L’histoire suit Sayara, femme de ménage dans une salle de sport. Lorsque sa sœur, Yonca, est violée et battue à mort par des amis du gérant avec qui elle entretenait une liaison, Sayara décide de la venger en s’appuyant sur le Sambo, un art martial enseigné par leur père au Turkménistan. Ce

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[CRITIQUE] Maldoror – le mal de l’horreur

Maldoror est sans doute le projet le plus ambitieux de Fabrice du Welz. Pendant plus de 2h30, le réalisateur retrace l’une des affaires les plus marquantes de l’histoire de la Belgique : la traque de Marc Dutroux. Rebaptisé ici Marcel Dedieu, on suit Paul Chartier, un gendarme incarné par Anthony Bajon, qui, au fil des années, devient de plus en plus obsédé par ce meurtrier. Fabrice du Welz est un cinéaste qui aime flirter avec l’horreur. Certains de ses films,

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[CQL’EN BREF] House of Sayuri (Koji Shiraishi)

Koji Shiraishi est, depuis les années 2000, considéré comme l’un des cinéastes phares de l’horreur, notamment pour son travail autour du found footage, avec des films comme Noroi: The Curse ou Occult. Cependant, il ne se limite pas à ce style. Avec House of Sayuri, il revient à une forme de film d’épouvante plus traditionnelle, en racontant l’histoire d’une famille décimée par le spectre d’une jeune fille hantant leur nouvelle maison. L’expérience de visionnage pourra dérouter certains spectateurs, car il

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[CRITIQUE] Beetlejuice Beetlejuice – Revenu d’entre les vivants

Le fait que Beetlejuice Beetlejuice voit le jour après une décennie de longs-métrages prosaïques – le dernier traversé par un minimum d’espièglerie remonte à 2012, date du remake Frankenweenie – fait forcément passer celui-ci pour une tentative de résurrection désespérée, un réflexe de survie drôlement méta au vu des thématiques du film, mais il n’en est (presque) rien : le film original était à peine dans les salles que Tim Burton toquait déjà à la porte de ses copains scénaristes pour fignoler

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[CRITIQUE] La Jeune Femme à l’Aiguille – Sous le noir et blanc, la complaisance

Présenté à Cannes en compétition officielle, La Jeune Femme à l’Aiguille marque une rupture nette avec le style habituel de Magnus von Horn. Oubliées les influenceuses de Sweat, place à la Scandinavie des années 1910 et à une esthétique en noir et blanc. On y suit Karoline, une ouvrière cherchant à survivre dans le Danemark d’après-guerre, errant de logements miteux en relations désastreuses. Si elle est un personnage fictif, elle croise le chemin de Dagmar Overbye, une figure historique tristement

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[CRITIQUE] Langue étrangère – Fragments d’un dialogue impossible

Langue étrangère de Claire Burger transcende les conventions du film d’apprentissage ou de la chronique adolescente pour devenir une métaphore subtile du couple franco-allemand. C’est une œuvre où malentendus et espoirs, tout comme les deux nations qu’elle évoque, oscillent entre rapprochement et incompréhension. Cette tension permanente, ce décalage entre intentions et perceptions, nourrit une œuvre captivante, ancrée dans une exploration de l’altérité et du dialogue interculturel. Le synopsis officiel, qui évoque la correspondance entre Fanny, Française, et Lena, Allemande, n’est

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[CRITIQUE] Monsieur Aznavour – La bohème ? Non, la galère !

Si l’on devait résumer Monsieur Aznavour en une phrase, ce serait probablement : « un biopic raté qui s’auto-saborde avec une ambition mal placée et une paresse scénaristique exaspérante. » Non seulement il n’apporte rien de révolutionnaire, mais il échoue, pire encore, à rendre hommage à l’un des plus grands artistes français. On devrait plutôt parler d’une catastrophe industrielle. Conçu pour plaire aux masses, il se révèle non seulement fade, mais également complètement déconnecté de l’essence même de son sujet. Mais pourquoi

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[CRITIQUE] Schirkoa : In Lies We Trust – Utopie en Papier Mâché et Autres Déboires Animés

Curieux projet que Schirkoa : In Lies We Trust, réunissant sous des sacs en papier des figures emblématiques du cinéma français comme Asia Argento et Golshifteh Farahani, ainsi que du cinéma indien avec Karan Johar, l’un des producteurs et réalisateurs les plus influents de Bollywood. En tendant bien l’oreille, on peut même reconnaître la voix de Gaspar Noé. Mais d’où vient cette œuvre ? À l’origine, c’est est un roman graphique. Son créateur, Ishan Shukla, a d’abord réalisé un court-métrage

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C'est fini, snif