[CRITIQUE] Le Ravissement – Solitude décomposée
Le premier long-métrage de la réalisatrice et scénariste Iris Kaltenbäck, Le Ravissement (à ne pas confondre avec le dernier Bellocchio), débute de manière assez banale, comportant tous les défauts que l’on est en droit d’attendre d’une première tentative. On y retrouve un synopsis maintes fois vu, traitant des conséquences d’un mensonge, ainsi qu’une voix-off omniprésente qui, en tentant de sur-expliquer, finit par compromettre chaque instant de potentiel suspense. Pourtant, au fur et à mesure que les mois s’écoulent depuis sa