Rechercher

Étiquette : Thriller

FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Emilia Perez – Naissance d’une Figure

Après Dheepan, Jacques Audiard a navigué entre des genres aussi divers que le western avec Les Frères Sisters et la mélancolie des Olympiades, où les amours passagères, coécrites avec Céline Sciamma, se mêlaient harmonieusement à sa mise en scène délicate. Cette fois, il nous surprend en embrassant une comédie musicale hybride, où l’audace éclate dans chaque note. Il esquisse le portrait de trois femmes aux destins croisés, chacune métamorphosant ses désirs et ses trajectoires. Le pivot central est Rita (Zoe

LIRE LA SUITE »
CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] The Surfer (Lorcan Finnegan)

La trajectoire artistique de Nicolas Cage demeure une énigme, particulièrement au cours de ces dernières années où il semble s’orienter vers des rôles plus riches en substance, incarnant des personnages plus ambigus, tout en préservant ce qui constitue son succès : ses expressions faciales mémorables. C’est assurément sur la base de cet argument que le réalisateur Lorcan Finnegan a su persuader la méga star de s’engager dans son tout dernier projet : The Surfer. À mi-chemin entre l’esprit de « Brice

LIRE LA SUITE »
ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] City of Darkness – Choc mandale

Ce qui fascine véritablement dans City of Darkness (Twilight of the Warriors: Walled In en version originale), c’est la manière dont Soi Cheang, cinéaste hongkongais à qui l’on doit le récent Limbo, transcende la douloureuse réalité qu’il dépeint pour offrir des scènes d’action à la fois fantasques et violentes. Nous sommes transportés dans les années 80, au cœur de l’unique territoire de Hong Kong échappant à la juridiction britannique : la redoutable Citadelle de Kowloon, une enclave abandonnée aux gangs

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Civil War – Rien qu’une photo

Face à Civil War, l’esprit est inévitablement ramené à l’image emblématique capturée par Nick Ut, le 8 juin 1972 dans le village de Trảng Bàng, au sud du Vietnam : celle de « La petite fille au napalm« . Cette photographie, d’un noir et blanc saisissant et d’un contraste froid, dépeint des enfants fuyant un nuage épais de fumée noire, résultant d’une attaque au napalm. Au centre de cette scène, se tient une jeune fille dénudée, brûlée, pleurant et souffrant. La composition

LIRE LA SUITE »
CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Monkey Man (Dev Patel)

Le cinéma d’action américain est malheureusement monopolisé et sclérosé par la saga John Wick, et au vu des premières images, on pouvait légitimement se demander si Monkey Man allait être une énième copie. Dev Patel, qui signe ici sa première réalisation, embrasse totalement ces attentes. Dès le début il nous signifie qu’il souhaite s’en démarquer, à travers une courte scène chez un vendeur d’armes où l’on demande au protagoniste s’il souhaite acheter les mêmes flingues que ceux du célèbre tueur

LIRE LA SUITE »
CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Le Salaire de la peur (Julien Leclerq)

Le roman de Georges Arnaud, Le Salaire de la peur, a été adapté au cinéma à deux reprises : d’abord par Henri-Georges Clouzot en 1953, puis par William Friedkin avec Sorcerer en 1977. Malgré ces précédents succès, l’espoir d’une réussite pour la dernière tentative de Julien Leclerq s’avérait mince, étant donné la sensation de déjà-vu qui l’entourait. Malheureusement, cette fois-ci, l’expérience s’avère être un naufrage. Leclerq transpose l’action du roman de l’Amérique latine vers un pays du Moyen-Orient en proie

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Black Flies – Sombrer en lourdaud

Black Flies, adaptation du roman éponyme de Shannon Burke, s’impose comme une plongée ténébreuse et oppressante dans l’univers impitoyable des secouristes évoluant dans les rues inhospitalières de New York. Le film s’ouvre sur le jeune novice au visage angélique, Ollie Cross (Tye Sheridan), émergeant d’un cauchemar à l’arrière d’une ambulance, pour ensuite plonger directement dans un cauchemar éveillé quelque part entre Brownsville et East New York. Le personnage, qui ressent visiblement un complexe de « Jésus des rues », porte une veste

LIRE LA SUITE »
LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Road House – Tout refaire pour rien

Il n’est guère étonnant qu’une nouvelle adaptation de Road House ait vu le jour. Une part de moi, sensible aux plaisanteries de Rowdy Herrington (scénariste du long-métrage original et de Piège en eaux troubles), s’élève en protestation, mais l’original de 1989, malgré son succès au box-office, a été dès le départ qualifié de film calamiteux. Il est audacieux, pour ne pas dire téméraire, de revisiter un classique mal compris plutôt que de surfer sur la vague nostalgique des années 80.

LIRE LA SUITE »
FILMS

[ANALYSE] Faux-Semblants – Penser double

Les tourments intérieurs singuliers de Faux-Semblants de David Cronenberg sont empreints d’une palette dominée par les teintes rouges du sang et du chrome stérile, s’ouvrant sur des figures anatomiques mélancoliques et des instruments médicaux acérés dans le générique d’ouverture. Cronenberg a qualifié ces séquences d’ouverture de « vestibule », avec toutes les connotations charnelles que cela implique, et la qualité presque médiévale des dessins se marie à la partition d’Howard Shore pour évoquer l’agonie et l’extase d’une exploration médicale. Le film se

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Immaculée – La Foi Crétine

Michael Mohan est un réalisateur avec plus de 10 ans de carrière. Vous ne connaissez probablement pas ses premiers longs-métrages, tels que One Too Many Mornings ou Save the Date. Cependant, vous avez peut-être vu son précédent film, The Voyeurs, sorti sur Prime en 2021. Cette réinterprétation peu mémorable de Fenêtre sur Cour mettait en vedette Sydney Sweeney, que l’on retrouve dans son nouveau film, Immaculée. Pour son nouveau film, Mohan s’expatrie en Italie. Le pitch est celui d’un thriller

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif