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Étiquette : Thriller

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Désigné coupable – Une vérité qui éduque, qui met en colère

En 2002, sur les rivages cubains de la baie éponyme, émergea le camp de détention de Guantanamo Bay, fruit de l’administration George W. Bush en réplique aux assauts terroristes ayant ensanglanté New York le funeste 11 septembre 2001. Sous l’égide du secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, ce bastion fut érigé avec l’ambition de retenir des individus d’une dangerosité extrême, d’entamer des interrogatoires dans un cadre optimal et de traduire en justice les prévenus pour crimes de guerre. Des desseins

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[CRITIQUE] Un espion ordinaire – L’histoire extraordinaire d’une histoire vraie

En ce qui concerne les histoires vraies, celle-ci est dingue. Pendant la guerre froide, le MI6 employait un ingénieur et un homme d’affaires sans aucune formation, formelle ou informelle, et certainement pas d’expérience dans le traitement des dangereux agents du KBG. Greville Wynne a été recruté en raison de ses relations régulières et de ses fréquents voyages en Europe de l’Est, qui lui ont permis de transmettre des messages entre une taupe russe, Oleg Penkovsky, et les services secrets britanniques.

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[CRITIQUE] Freaky – Qui veut être dans le corps de Vince Vaughn ?

Le scénariste-réalisateur Christopher Landon a beaucoup retenu l’attention avec sa comédie d’horreur étonnamment amusante Happy Birthdead et sa suite pas aussi bonne mais toujours divertissante. Bien sûr, ce ne sont pas les premières incursions de Landon dans le genre. Il a écrit le thriller astucieux de 2007 Paranoïak et plusieurs suites de la franchise Paranormal Activity. Mais Happy Birthdead a montré son talent pour mélanger l’horreur et l’humour avec une portion de nostalgie. Le dernier film de Landon, Freaky, tente de

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[CRITIQUE] Un homme en colère – Braquage, vengeance et tatane à Los Angeles

Quand il s’agit de stars de l’action, Jason Statham a tout simplement « ça ». Je ne peux pas définir clairement ce qu’est ce « truc », mais vous le savez quand vous le voyez. C’est un mélange sain de charisme, de cran et de physicalité. Depuis que Statham a percé dans le rôle principal du film Le Transporteur en 2002, il a montré à maintes reprises que son image d’anti-héros est plus que suffisante pour porter un film d’action. De plus, il apporte

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[CRITIQUE] Sans Un Bruit 2 – La Guerre des Silences

Sans un bruit a démontré que même les concepts les plus familiers peuvent être métamorphosés en un film d’horreur efficace. Le scénariste, réalisateur et acteur John Krasinski a dépouillé le film de créatures jusqu’à sa quintessence, évoquant l’esprit de Steven Spielberg en se focalisant sur la détresse intime d’une famille tentant de survivre à une invasion apocalyptique, chargée d’une intense émotion, bien que parfois atténuée par une musique envahissante aux moments inopportuns. Krasinski a déployé des techniques de frayeur raffinées et une utilisation inventive du son pour créer un film d’horreur tendu, captivant le public. Le film, bien conçu, offrait une histoire tendue et autonome, suffisante pour se suffire à elle-même. Pourtant, Krasinski démontre à nouveau son talent pour raconter des histoires dynamiques, et Sans un bruit 2 s’appuie sur le premier film de manière surprenante, intime et sophistiquée.

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[CRITIQUE] L’Un des nôtres – Super Western

Pour nombre d’entre nous, la cellule familiale s’impose comme un pilier indéfectible de nos existences. Ainsi que l’exprima un illustre écrivain français, André Maurois, « Privé de famille, l’homme, esseulé, grelotte dans le monde ». Les liens familiaux initient souvent nos premières amitiés, nous assurant un soutien inébranlable tout au long de notre parcours terrestre, au gré des vicissitudes et des tourments. Famille, doux havre où chutes et élans trouvent écho, guide vers une quiétude et une prospérité tandis que nous arpentons

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[CRITIQUE] Conjuring : Sous l’emprise du diable – N’est pas James Wan qui veut..

L’affaire « Devil Made Me Do It« , qui donne son nom au troisième volet de la franchise The Conjuring, représente un moment marquant de l’histoire judiciaire américaine. Le 16 février 1981, à Brookfield, dans le Connecticut, Arne Cheyenne Johnson (prétendument sous l’emprise d’un démon qu’il avait invité dans son corps pour libérer David Glatzel, 11 ans, et sa famille) a tragiquement assassiné le propriétaire de son logement, Alan Bono, dans une attaque frénétique au couteau. Retrouvé à trois kilomètres de la

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[CRITIQUE] The Amusement Park – Cette vieille pellicule cachait un terrible secret

Une journée en apparence banale au sein d’un parc d’attractions se métamorphose en un cauchemar insidieux pour un homme d’âge avancé. Même après sa disparition, George A. Romero parvient toujours à délivrer davantage de messages en un seul film que la plupart de ses pairs au cours de leur carrière entière. De La Nuit des morts-vivants à Incidents de parcours, le réalisateur a toujours aspiré à susciter la réflexion chez ses spectateurs tout en les divertissant. Son ultime création, The

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[CRITIQUE] Nobody – Bob Odenkirk se prépare-t-il pour affronter Keanu Reeves ?

Hutch Mansell est un père et un mari sous-estimé voire négligé, prenant les indignités de la vie sur le menton et ne repoussant jamais personne. Lorsque deux voleurs pénètrent dans sa maison de banlieue une nuit, Hutch refuse de se défendre ou de défendre sa famille, dans l’espoir d’éviter de graves violences. Son fils adolescent Blake est déçu de lui, et sa femme Becca semble s’éloigner encore plus. Les conséquences de l’incident correspondent à la longue rage de Hutch, déclenchant

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[CRITIQUE] Voyagers – Neil Burger dans toute sa splendeur Sci-fi debilo-ado

Tout ce qui est vieux est finalement nouveau, et le drame de science-fiction fatigant Voyagers n’offre rien de plus que ce cliché. Le cinéaste Neil Burger, qui a réalisé la première adaptation de Veronica Roth, Divergente, revient dans le monde de jeunes adultes avec Voyagers, à ne pas confondre avec Passengers, un autre film de science-fiction où un personnage masculin manipule une femme piégée dans un vaisseau spatial avec lui. Voyagers a la même configuration que tant de films spatiaux,

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C'est fini, snif