Étiquette : Tahar Rahim

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE ] Madame Web – À la lisière du nanar

Pour le cinéma de super-héros, c’est la dégringolade. Et l’on serait tenté de penser, si ses films Spider-Verse ne le compensaient un minimum, que Sony travaille vivement à son éradication en persistant dans son projet de franchise Spider-Man sans Spider-Man. En dépit du bon sens, et en parallèle de ses merveilles en animation, le studio enchaîne les Venom et Morbius, blockbusters boiteux, vidés de toute substance, et dont les relents ravivent le souvenir d’un temps pas si lointain : quand les

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Napoléon – L’Empereur de la farce

Pour l’abonné aux fresques historiques qu’est Ridley Scott, réaliser Napoléon, c’est un peu comme renfiler ses vieux chaussons. Des chaussons encore chauds, en l’occurrence, puisque le metteur en scène enchaîne depuis Le Dernier Duel les drames en costumes, comme le signe d’un regain d’inspiration après une traversée du désert – et de l’espace, avec les préquels fanés d’Alien – qui commençait à durer. Sur sa lancée, le réalisateur s’attaque à la vie du célèbre Bonaparte, le soldat corse parvenu au

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ANALYSE

[ANALYSE] Un Prophète – Système carcéral

Malik El Djebena (Tahar Rahim) jette un dernier regard sur la ville ensoleillée, il s’apprête à rentrer en prison. Pas d’idée pour son futur, personne ne l’attend, seul, il n’a rien. La tête baissée, quelques regards hésitants, Malik a 19 ans quand commence sa captivité. D’abord esseulé, il va progressivement trouver se place dans son nouvel environnement et se trouver lui-même. C’est tout le projet du film de Jacques Audiard, dépeindre l’éveil d’un personnage pendant sa captivité. Se déroulant en

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[CRITIQUE] Désigné coupable – Une vérité qui éduque, qui met en colère

En 2002, sur les rivages cubains de la baie éponyme, émergea le camp de détention de Guantanamo Bay, fruit de l’administration George W. Bush en réplique aux assauts terroristes ayant ensanglanté New York le funeste 11 septembre 2001. Sous l’égide du secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, ce bastion fut érigé avec l’ambition de retenir des individus d’une dangerosité extrême, d’entamer des interrogatoires dans un cadre optimal et de traduire en justice les prévenus pour crimes de guerre. Des desseins

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