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Étiquette : Romance

48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Falcon Lake – Désirs fantômes

Il existe une pléthore de récits d’initiation qui entremêlent avec brio le réalisme magique et la sensibilité dramatique, une alchimie que je trouve captivante et envoûtante. Falcon Lake de Charlotte Le Bon amorce son récit d’une façon qui pourrait paraître conventionnelle, mais se distingue rapidement par des éléments hypnotiques qui lui confèrent une singularité saisissante. Ce qui est d’autant plus remarquable lorsqu’on reconnaît qu’il s’agit de son premier essai cinématographique. Falcon Lake se déploie tel un ballet entre le récit

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[CRITIQUE] Avec Amour et Acharnement – La Chute de Claire Denis

Avec Amour et Acharnement ? L’amour je ne l’ai jamais ressenti avec ce long-métrage, en revanche je peux vous dire que l’acharnement contre le spectateur il est bien présent. Que s’est -il passé pour que Claire Denis, l’une des réalisatrices françaises les plus en vogues chute à ce point-là ? Avec Amour et Acharnement est le dernier long-métrage réalisé par celle qui depuis 1988 et la sortie de son Chocolat, à impressionné aussi bien les critiques que les spectateurs. Beau Travail, Trouble

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[CRITIQUE] Trois Mille ans à t’attendre – Questions de destin, de désir et, surtout, d’amour

Si, comme moi, la nouvelle d’un nouveau film de George Miller cette année vous a donné envie d’un autre hamburger dégoulinant dans la veine de Mad Max : Fury Road, Trois Mille ans à t’attendre est un petit gâteau joliment décoré. Ou, pour être plus approprié à la nationalité du réalisateur, le dernier film de Miller est un koala, pas un kangourou. Basé sur la nouvelle de 1994 “Le djinn dans l’oeil‑de‑rossignol: Contes” de la romancière anglaise AS Byatt, Trois

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[CRITIQUE] Une vie ou l’autre – “Et si ?” c’était bien

“Et si ?” L’éternelle énigme. C’est une question que nous nous sommes probablement tous posée au moins une fois, en ratant le train de quelques secondes ou en déclinant une invitation quelque part. Marvel a même consacré une série entière de Disney+ à cette question. Et c’est cette question qui est au centre de Une vie ou l’autre de Wanuri Kahiu, un film qui raconte deux versions d’une vie et souligne comment deux chemins différents peuvent toujours mener au même

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[CRITIQUE] Persuasion – Contemporaine éloquence

Persuasion est la dernière œuvre de Jane Austen. Il a été publié six mois après sa mort, et Netflix en a fait son plus récent film. Réalisé par Carrie Cracknell, Persuasion (2022) met en scène Dakota Johnson dans le rôle d’Anne, la fille cadette de la famille Elliot. Depuis treize ans, son père, Sir Walter Elliot (Richard E. Grant), dépense l’argent de la famille pour mener un style de vie somptueux sans se soucier des conséquences de ses actes. Ses

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[CRITIQUE] Tempura – Le conte d’Ohku

Tempura de Ohku Akiko est, comme son film de 2017 Tremble All You Want, le portrait d’une jeune femme solitaire dont la vie intérieure se manifeste à l’écran dans des séquences fantastiques qui rappellent davantage les animes que la comédie romantique traditionnelle. Tremble All You Want était une sorte de comédie musicale sur une femme essayant de choisir entre un béguin passé et un nouvel homme dans sa vie. Tempura est nettement plus sombre que cela, son héros ne sachant

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ANALYSE

[ANALYSE] Le jour se lève – Social et politique

Considérés comme l’âge d’or du cinéma français, les années 1930 ont vu émerger de nombreux réalisateurs de talent tels que Jean Renoir, Jean Grémillon, Julien Duvivier ou encore Marcel Carné, qui nous intéresse aujourd’hui. Sorti en juin 1939 en France, Le Jour se lève signe la quatrième collaboration entre Carné et Prévert, à qui l’on devait un an auparavant les dialogues du sublime Quais des Brumes dont la réplique “T’as de beaux yeux tu sais” est aujourd’hui inscrite au rang de

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[CRITIQUE] Rifkin’s Festival – Pédant Society 

Wallace Shawn, qui s’est illustré dans le chef-d’œuvre de Louis Malle, My Dinner With Andre (1981), tient le premier rôle dans Rifkin’s Festival de Woody Allen, une comédie où l’on trouve des éléments propices à la confession et de demandes personnelles. En comparaison avec les œuvres récentes d’Allen, je dois admettre que celle-ci présente quelque chose de plus pour la tirer légèrement au-dessus de la moyenne. Mais cela ne veut pas dire qu’elle est exempte de clichés. L’histoire se déroule

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[CRITIQUE] Beauty – Une fanfiction quelque peu flagrante de Whitney Houston

Beauty, le quatrième long métrage d’Andrew Dosunmu, est destiné à être le film le plus étrange de sa filmographie. Au départ, ce film est vaguement décrit comme l’histoire d’une jeune femme noire qui accède du jour au lendemain à la célébrité après avoir signé un contrat d’enregistrement destiné à faire d’elle une icône de la chanson. Le deuxième long métrage de fiction écrit par la polyvalente Lena Waithe (Queen and Slim) se révèle rapidement être une fanfiction quelque peu flagrante

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[CRITIQUE] Je tremble, ô Matador – Résistance par amour

Si le Nouveau cinéma chilien (ou cinéma chilien de la démocratie) a donné naissance à un grand nombre de réalisateurs en herbe, le visage le plus marquant des films de la dernière décennie est celui d’Alfredo Castro, principalement grâce à son apparition constante dans les œuvres de Pablo Larrain. Mais Castro a été la tête d’affiche de toute une série de films latino-américains provenant de différents pays, dont plusieurs films queer remarquables. Le deuxième long métrage du Chilien Rodrigo Sepulveda,

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C'est fini, snif