Étiquette : Léa Seydoux

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] La Bête – dans la jungle de l’espace et du temps

Hasard du calendrier, La Bête dans la Jungle d’Henry James est adaptée deux fois en moins d’un an au cinéma. Après la proposition de Patrick Chiha, qui avait grandement séduit quelques-uns de nos rédacteurs, c’est au tour de Bertrand Bonello de se confronter à la nouvelle de l’écrivain anglais. Le réalisateur va par ailleurs se prêter à un exercice assez étonnant. Là où James écrivait sa nouvelle à la fin du XIXe siècle, Chiha l’adaptait pour placer l’histoire dans un

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[CRITIQUE] Un Beau Matin – Attendre que le réveil sonne enfin…

Plaignez le pauvre bourgeois parisien bohème, dont la vie n’est remplie que d’appartements remplis de livres, de belles carrières et de proches. Plaignez encore plus les filles des vieux intellectuels parisiens, qui doivent suspendre leurs activités commerciales et artistiques lorsque leurs papas développent la version cinématographique de la vieillesse et de la maladie qui ne nécessite que les soins les plus légers. Mais il faut surtout plaindre les petits amis parisiens de ces filles parisiennes, qui doivent apporter un soutien

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[CRITIQUE] Les Crimes du futur – My body is a cage

Revenons quelques années en arrière. Nous sommes en mai 2014 et je découvre pour la première fois un film de Cronenberg. Il s’agit de Maps to the Stars, son dernier né à l’époque. Je ne connaissais pas encore son style, ni les thématiques qu’il abordait. Je me souviens avoir apprécié cette satire hollywoodienne où les stars se vampirisent, sont hantées par leurs fantômes du passé. Oui, mêmes elles sont mortelles et ne peuvent rien faire pour empêcher cela. C’est cette

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[CRITIQUE] L’Histoire de ma femme – Taquine possession romanesque

Après le triomphe retentissant de Corps et Âme, un film dont la tendresse stoïque et l’intimité tangible ont fait figure d’exception parmi les récents lauréats de l’Ours d’or, Ildikó Enyedi revient à la réalisation avec son adaptation tant attendue du roman de guerre de Milán Füst, qui raconte l’histoire d’un certain capitaine Jakob Störr, commandant néerlandais d’un cargo qui soupçonne sa femme d’infidélité. Pas moins personnel, énigmatique ou émouvant que les œuvres précédentes du réalisateur, L’Histoire de ma femme s’inscrit

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[CRITIQUE] The French Dispatch – Un trop gros journal

Dans une ruelle au petit matin, quartier type bâtiment Haussmannien, un cinéma trône entre deux immeubles. Les habitants se réveillent. Le projectionniste sort, une bobine de film à la main. Il crie : « Wes Anderson est de retour ! Le nouveau film du réalisateur dans vos salles ! Le réalisateur qui vous fera aimer les vieux films ! Venez découvrir la dernière œuvre du réalisateur, qui prend place ici dans notre belle France ! » Gros plan sur lui, il fixe la caméra : « qu’est-ce que vous

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[CRITIQUE] Mourir peut attendre – C’est l’histoire de Bond, James Bond

Le dernier opus de la franchise emblématique de 007, Mourir peut attendre, se situe à l’intersection des émotions humaines et des complots méchants pour la domination du monde. Prenant le relais de Sam Mendes (qui avait déjà réalisé l’un des meilleurs films de l’histoire du personnage, Skyfall, et Spectre, un film qu’il vaudrait mieux oublier si les deux histoires n’étaient pas aussi liées), le réalisateur Cary Joji Fukunaga a conçu un chant du cygne grandiose (et pas seulement en raison

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[TOP] Le James Bond de Daniel Craig, la fin peut attendre

Créé par l’éminent auteur Ian Fleming dans les années 50, James Bond est une figure ancrée dans notre culture depuis plus d’un demi-siècle. L’apparition de Dr. No, porté à l’écran avec panache par Sean Connery (qui s’est également distingué dans le film À la poursuite d’Octobre rouge), marque l’avènement sur le grand écran de cet agent des services secrets britanniques en 1962. Depuis lors, plusieurs acteurs se sont succédé dans ce rôle emblématique, certains y apportant une gravité excessive, d’autres

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[CRITIQUE] France – Déconnexion de la réalité

Le dernier film de Bruno Dumont est si facilement détestable pour tant de raisons différentes, qu’il s’agisse de son second degré permanent, ses changements de registres telle une tragi-comédie, sans oublier la satire sur le monde des médias. N’y apercevoir que le malaise des situations sur les plateaux de télé, les répliques absurdes de certains personnages (l’assistante de la journaliste) en omettant de saisir toute l’ambition du long-métrage, c’est passer à côté du film, évidemment. Parce que France, c’est avant

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