Rechercher

Étiquette : Horreur

ANALYSE

[ANALYSE] Le Masque de la mort rouge – Le privilège tue (le COVID par Roger Corman)

Une autre vision fictive d’une pandémie? Oui. Mais le récit le plus célèbre de Poe anticipait étrangement certaines de nos attitudes dédaigneuses à propos de la propagation dangereuse de la maladie, soit par ignorance volontaire, soit par indifférence grossière. L’histoire de Poe se déroule plusieurs mois après l’éclosion d’une peste, connue sous le nom de « mort rouge ». Le rustre prince Prospero (Vincent Price) s’est caché dans l’une de ses luxueuses abbayes pour attendre la menace, avec 1000 invités

LIRE LA SUITE »
ANALYSE

[ANALYSE] Videodrome – À travers l’écran

L’influence majeure de la télévision en tant que technologie trouve son illustration la plus accomplie dans l’oeuvre cinématographique de David Cronenberg de 1983, intitulée Videodrome. À travers le personnage de Max Renn et sa découverte d’une émission clandestine baptisée « Videodrome« , Cronenberg s’approprie les réflexions de Marshall McLuhan, un éminent théoricien de la communication, l’un des pionniers des études médiatiques contemporaines, pour démontrer que la technologie constitue une extension de l’humanité. Le réalisateur se questionne sur les effets de la télévision

LIRE LA SUITE »
28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Come True – Cauchemar Retrowave

Les tourments de Sarah, lycéenne en proie à des démons intérieurs, dessinent une toile d’existence marquée par l’évitement de sa mère pour des raisons énigmatiques, la conduisant à osciller entre le refuge de son amie Zoe et les bancs publics des parcs pour y trouver un sommeil sans repos. Son errance se mêle à des épisodes de somnolence en classe, assortis de moqueries de ses pairs, laissant présager un avenir sombre. Cependant, son plus grand fardeau réside dans des cauchemars

LIRE LA SUITE »
28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] the Stylist – Trop dégradé, un peu manic

Au cours des cinq dernières années, la réalisatrice et productrice Jill Gevargizian s’est consacrée corps et âme à la réalisation d’un nombre impressionnant de courts métrages. Parmi eux, The Stylist, sorti en 2016, a remporté un succès retentissant et a captivé l’attention des amateurs d’horreur sur le circuit des festivals. En seulement quinze minutes, ce court métrage dépeint l’histoire fascinante d’une coiffeuse solitaire aux penchants morbides pour la collection de cheveux. Ce type précis de pathos meurtrier appelait une expansion.

LIRE LA SUITE »
28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Mosquito State – raid Dingue

Dans l’univers des festivals de cinéma, Filip Jan Rymsza, cinéaste d’origine américano-polonaise, s’est distingué en menant à bien l’achèvement en 2018 du film inachevé d’Orson Welles, De l’autre côté du vent. Ce long-métrage, une exclusivité Netflix, a brillé lors de sa première cette année-là, accompagné d’un autre projet de Welles produit par Rymsza, le documentaire HOPPER / WELLES. Le film, à la fois effrayant et intellectuellement stimulant, tranche radicalement avec l’œuvre habituelle de Welles, tout en pouvant être qualifié de

LIRE LA SUITE »
28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Sleep – cauchemar allemand

Les songes ont toujours été le terreau fertile des récits perturbants, les arcanes où chasser les secrets précieux, tel un navigateur explorant les antiques vérités, et parfois le seul refuge où l’horreur peut faucher une existence. Sleep conjugue ces éléments pour tisser un récit poignant sur le monde qui prend vie lorsque nos paupières se ferment. Après que sa mère, Marlene (Sandra Hüller), sombre dans un état catatonique à la suite de cauchemars obsédants, Mona (Gro Swantje Kohlhof) s’installe dans

LIRE LA SUITE »
28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Sweet River – C’est comme si on se connaissait depuis toujours

Certains lieux semblent être des réceptacles de tristesse. Dans le drame surnaturel australien Sweet River, ces tragédies s’enlacent, s’entremêlent et se superposent, fragmentant toutes les personnes impliquées. Hanna (Lisa Kay) est déjà brisée avant même d’entrer en scène pour la première fois, se dirigeant vers la petite ville de Billins, une communauté de canne à sucre au milieu de nulle part, chargée d’une histoire amère. Elle soupçonne que son fils a été la proie d’un tueur en série ayant vécu

LIRE LA SUITE »
28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] The Cursed Lesson – Mettre de l’horreur pour pas grand chose

The Cursed Lesson semble effleurer un thème sous-jacent sur l’obsession de la société pour le matérialisme et les apparences, ainsi que sur les efforts déployés par les individus pour s’y conformer. Cependant, pour le discerner, il faut plisser les yeux, sauter quelques logiques et se livrer à une gymnastique mentale exigeante. Le film tente de jongler avec diverses idées sans jamais s’engager pleinement dans aucune. Il semble davantage le produit d’un studio que la vision authentique et singulière d’un réalisateur

LIRE LA SUITE »
28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Host – attention aux virus

Si jamais un film d’horreur exploitait pleinement la situation actuelle de confinement, c’est bien celui-ci. Au début de la phase de confinement, le réalisateur Rob Savage est devenu viral sur Twitter avec une vidéo de deux minutes dépeignant une réunion Zoom perturbée par une terreur digne de [REC]. Cette séquence a attiré l’attention du directeur général de Shudder, Craig Engler, qui a ensuite contacté Savage pour transformer le court métrage en un long métrage. Le résultat est environ une heure

LIRE LA SUITE »
28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Boys from County Hell – Désespérant Vampire

La représentation cinématographique des vampires trouve son origine en grande partie dans l’oeuvre de Dracula, figure la plus illustre de la fiction vampirique. Boys from County Hell s’inscrit dans un cadre que Bram Stoker aurait potentiellement puisé dans une légende locale lors de sa visite en milieu rural à Six Mile High, au cœur des années 1890. Par le truchement de son personnage emblématique, Stoker accéda à la renommée, incitant le petit village à exploiter cette visite mémorable de l’auteur,

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif