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Étiquette : Frederick Wiseman

ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] Law and order – Surveiller et punir

En intégrant un commissariat de police de Kansas City, Frederick Wiseman prolonge sa cartographie des institutions américaines, entamée quelques années plus tôt avec Titicut follies (1967). Dans ce premier mouvement de l’oeuvre, le réalisateur, de par les lieux qu’il investit, force son spectateur à regarder frontalement le fonctionnement vicié des organisations régaliennes. Dévoilement est alors fait de la prison et du tribunal comme outils, grâce auxquels l’Etat étasunien produit sa légitimité en assurant sa domination sur sa population la plus

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Menus plaisirs – Les Troisgros – « La cuisine c’est pas du cinéma »

Classiquement, Wiseman cherche à documenter les Etats-Unis et les rapports conflictuels  que l’État entretient avec sa société civile. Généralement, il investit donc un hôpital, une bibliothèque ou un bureau d’aide sociale. Sur la quarantaine de films qu’il a réalisé, seuls ceux tournés en France échappent à cette description. Dans notre pays, Wiseman filme des institutions culturelles, qu’elles soient publiques (La Comédie Française ou l’Opéra Garnier) ou privées (le Crazy Horse). Comme si Wiseman, en traversant l’Atlantique, perdait son acidité politique

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Welfare – Recentrer les marginaux

A l’initiative du prolifique réalisateur Frederick Wiseman, et dans le cadre d’une prochaine rétrospective en son honneur au Centre Pompidou (fin 2024 nous dit-on), a lieu en ce moment la restauration de l’ensemble de son œuvre. C’est-à-dire environ cinquante films documentaires qui sondent les institutions américaines et le lien plus ou moins distendu qu’elles entretiennent avec sa société civile. Pêle-mêle, Wiseman s’est immiscé dans un hôpital pour aliénés criminel (Titicut Follies, 1967), au sein d’un commissariat de police (Law and

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[CRITIQUE] Un Couple – Grande prose malade

Un Couple est l’exemple même du genre de film monotone qui n’a pas sa place au cinéma et qui n’est finalement qu’une création ennuyeuse et inutile. Ce n’est rien d’autre qu’une interprétation de 60 minutes d’un poème (ou, techniquement, de lettres) entrecoupée de quelques images d’archives de fleurs et de nature. Hein ? Ce « film » n’a pas sa place ici. Il n’est pas courant qu’un film m’énerve au point d’écrire une critique intensément négative, mais celui-ci m’a tellement dérangé que

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