Étiquette : Festival de Cannes 2022

LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Jane Campion, la femme cinéma – Être une femme réalisatrice

Jane Campion est l’une des réalisatrices les plus révolutionnaires et les plus importantes de sa génération et il existe d’innombrables façons de la décrire. La plus appropriée est peut-être de dire qu’elle est une créatrice d’histoire, au sens le plus sincère du terme. Artiste d’une importance mondiale stupéfiante, elle est un véritable iconoclaste et fait l’objet de Jane Campion, la femme cinéma, un documentaire ravissant et fascinant de Julie Bertuccelli, qui nous emmène à la découverte de la carrière de

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42ÈME FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D'AMIENS

[INTERVIEW x CRITIQUE] Ashkal – Pas de fumée sans feu

Les Jardins de Carthage, immense quartier de Tunis dont la construction fut stoppée complétement en 2011 à la chute de Ben Ali, sert de cadre mystique à Ashkal. Ben Ali, ce dirigeant tunisien a plongé une grande partie du pays dans la corruption, la pauvreté et la répression policière. Ces débordements des autorités ont en 2010 conduit à un drame terrible : Mohamed Bouazizi, jeune vendeur ambulant, s’immole par le feu après de multiples humiliations de la part du régime tunisien. Sa

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[CRITIQUE] Joyland – Qu’est ce qu’un film important ?

Qu’est-ce qu’un film important ? À quel moment une œuvre passe-t-elle cette fine frontière qui fait d’elle un objet essentiel, important pour les sociétés dans lesquelles elle évolue ? On parle beaucoup actuellement de l’immense paquebot de Cameron, Avatar : La Voie de l’eau, qui révolutionne les technologies de cinéma. Nous pourrions alors penser que c’est ça un film important : un long-métrage qui dépasse toutes les limites fixées auparavant. Et pourtant ce qui fait qu’un film est essentiel est bien plus simple,

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[CRITIQUE] Radio Metronom – Attache aux hippies de Bucarest

Bucarest au début des années 70, à l’apogée du communisme. Ana est déprimée. Son petit ami Sorin et sa famille ont obtenu un permis pour s’installer à l’étranger, mettant ainsi fin à leur idylle de lycéens. Sa meilleure amie l’implore de mettre sa tristesse de côté et de venir à la fête qu’elle organise plus tard dans la soirée ; Sorin vient aussi et, vous savez, une chose pourrait en entraîner une autre. Bien que sa mère l’interdise, la rébellion

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[CRITIQUE] Revoir Paris – C’est comme une histoire d’amour

Revoir Paris est le nouveau long-métrage d’Alice Winocour, après Proxima en 2019. S’inspirant des attentats du 13 novembre 2015, et du témoignage de son frère, rescapé du Bataclan, on nous raconte l’histoire de Mia, qui 3 mois après un attentat dans une brasserie parisienne, tente de se souvenir, et de réapprendre à vivre. Avec un sujet aussi délicat, que le pays n’a toujours pas digéré (en témoigne le procès des attentats ces derniers mois), le film était attendu au tournant.

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[CRITIQUE] Nostalgia – Plonger dans les jours insouciants de la jeunesse

Dans une nouvelle incursion au sein de Naples, Mario Martone réalise une adaptation de Nostalgia d’Ermanno Rea, publié après la mort de l’auteur en 2016. Moins d’un an après la première de Qui rido io, une biographie d’Eduardo Scarpetta, figure emblématique du théâtre comique napolitain, et de son procès qui a permis de légaliser les parodies, Martone revient au présent dans ce récit endeuillé où le passé rattrape un homme qui l’évite depuis quatre décennies. Initialement une exploration douce du

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[CRITIQUE] Tirailleurs – Une France qui a sombré dans l’oubli

La prémisse est un peu bizarre et cinégénique, mais elle est gérée avec assurance par le réalisateur et la star, qui évitent trop de clichés faciles tout en nous plongeant dans le monde unique et inédit des troupes africaines. Coécrit avec Olivier Demangel (Novembre de Cédric Jimenez), le scénario emprunte des voies connues, mais aussi des voies inconnues, nous entraînant dans une direction attendue pour faire marche arrière à mi-parcours. Au départ, nous suivons le calvaire de Bakary Diallo (Omar

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[CRITIQUE] Leila et ses frères – Une grande fresque familiale dans l’héritage de Coppola et Shakespeare

Près d’un an après le succès public et critique de La Loi de Téhéran, thriller caniculaire sur la lutte anti-drogue en Iran, Saeed Roustaee revient avec Leila et ses frères, un film d’apparence plus intimiste. Il raconte l’histoire de Leila, qui va tenter de convaincre ses frères d’acheter une boutique et lancer une affaire, pour sortir leur famille d’une situation financière précaire, croulant sous de nombreuses dettes. Cependant, le père, non convaincu par cette opportunité, et obsédé par les traditions,

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42ÈME FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D'AMIENS

[CRITIQUE] How To Save a Dead Friend – Espoirs d’amour

How To Save A Dead Friend est un documentaire réalisé par Marusya Syroechkovskaya à partir de nombreuses archives sur sa propre existence. Remarqué au Festival de Cannes en 2022 où il a reçu la certification ACID permettant d’aider à la diffusion de certains films indépendants, qui ne pourraient exister sans cette aide, le film était également présent au FIFAM 2022. À cette occasion, ce dernier est reparti avec le Grand Prix de cette quarante-deuxième édition. Nous vous proposons aujourd’hui un

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[CRITIQUE] Corsage – La modernité est au cœur du vide

Dès le début, un plan au ralenti montre l’impératrice Elisabeth d’Autriche (Vicky Krieps) et ses trois dames d’honneur (Jeanne Werner, Alma Hasun et Katharina Lorenz) en train de monter les escaliers du palais. Le plan est au ralenti pour permettre au public de se rendre compte qu’il a été filmé dans le véritable palais, sans prendre la peine de masquer les pièges modernes du musée qu’il est devenu, au point qu’il y a un garde en uniforme dans un guichet

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C'est fini, snif