Étiquette : Festival de Cannes 2021

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Haut et Fort – Rébellion qui fait chanter

“Il est important de le changer puisque vous ne l’avez pas choisi”. Ce slogan provocateur qui évolue au fil de la comédie musicale de rue hip-hop Haut et Fort du réalisateur marocain Nabil Ayouch, pourrait être un cri de ralliement pour n’importe quel groupe de jeunes militants, où que ce soit dans le monde. Cependant, c’est la spécificité du cadre, dans la salle de musique d’un centre artistique en difficulté de Casablanca, où un assortiment hétéroclite d’adolescents locaux se lient,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Suprêmes – L’ambition sans limites

En 2015 le film NWA : Straight Outta Compton sortait dans les salles obscures. Critiques et spectateurs s’accordent alors à dire à quel point le succès du film est mérité. Nominé aux oscars, le scénario avait l’intelligence de mêler l’origine du groupe de rap NWA au contexte social de l’année 1986, notamment les abus de la police de Los Angeles. Le succès du film inspire donc les producteurs français qui espèrent pouvoir réaliser un biopic similaire sur le groupe de

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Tre Piani – Un monde au bord de la crise de nerfs

Tre Piani n’a pas fait l’unanimité à sa présentation au dernier Festival de Cannes, beaucoup de critiques reprochant un récit décousu, et un déséquilibre dans la structure narrative. Cela serait pourtant bien dommage de passer à côté d’un long-métrage évoquant les thèmes les plus chers du réalisateur, entre conflits familiaux, deuil, accidents et apprentissages de la vie.  L’histoire, adaptée du roman Shalosh Qomot de l’israélien Eshkol Nevo, et resituée à Rome, emprunte les codes du film choral, où l’on suit

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Compartiment n° 6 – Before Trainrise

Après avoir conquis le premier prix de la section Un Certain Regard lors du Festival de Cannes 2016 pour son œuvre cinématographique, Olli Mäki, Juho Kuosmanen se hisse au sommet en remportant le prestigieux Grand Prix en 2021 pour son film intitulé Compartiment n° 6, une délicate comédie empreinte de subtilités. Natalia se trouve peu à peu envoûtée par l’intensité de Vadim. Lorsque le train marque une halte dans une ville pour la nuit, ils se retrouvent chez la mère

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] La Fracture – Mise à jour système

La trame de La Fracture de Catherine Corsini s’entame par une série de messages tardifs, ourdissant une toile nocturne où le mariage de Raf (Valeria Bruni Tedeschi) et de son épouse Julie (Marina Foïs) périclite. Dans un geste désespéré, Raf se met en scène pour captiver l’attention de Julie. Les missives enflammées, toutefois, se retournent contre elle, et malgré les vicissitudes, Raf persiste à la poursuite de son épouse, se fracturant le bras et échouant aux portes des urgences. Il

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Les Héroïques – Peter Punk

Après une série de courts métrages sortis au fil des ans, le premier long métrage du réalisateur Maxime Roy, Les Héroïques, débarque dans une cinquantaine de salles en France. Cette œuvre, qui traite de la paternité et des liens fragiles qui unissent les gens, évoque la difficulté d’accomplir les tâches quotidiennes et d’honorer ses devoirs dans un monde qui ne laisse aucune place à l’expression ou à la digestion des émotions. Autant de thèmes sensibles et potentiellement effrayants dont Maxime

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] The Velvet Underground – Fervent (dé-)succès

Si vous disiez aux gens en 1967 que le groupe maison d’Andy Warhol venait de sortir l’un des albums rock les plus vénérés de tous les temps, ils vous demanderaient comment ils s’appellent, et quand vous leur diriez, ils riraient. Pour le public, il y avait une centaine de groupes capables de connaître ce succès historique dans les années 60, et aucun ne s’appelait The Velvet Underground. Dans une certaine mesure, ils avaient raison. Il a fallu attendre une autre

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Julie (en 12 chapitres) – Une étoile est née

Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier, un film qui évoque avec éloquence le pouvoir séducteur du cinéma, s’impose comme un triomphe. Alors que le réalisateur norvégien avait déjà démontré son potentiel prometteur par le passé, notamment avec son premier long métrage, Reprise, en 2006, une œuvre brillante sur l’apprentissage punk, son dernier opus se révèle être d’une tout autre nature. Il s’agit d’une comédie romantique teintée de drame, d’une intelligence émotionnelle remarquable, dont les moments forts résonneront longtemps dans

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[CRITIQUE] Les Intranquilles – Le stéréo type

Les représentations de la santé mentale sur grand écran perdent souvent toute nuance au profit de stéréotypes exagérés, représentant de manière inexacte de nombreuses expériences de vie avec des conditions spécifiques. C’est certainement le cas pour le trouble bipolaire, car les cinéastes montrent généralement les personnes touchées dans un état de troubles persistants plutôt que dans des instants occasionnels. À ses débuts, Les Intranquilles de Joachim Lafosse, semble offrir un correctif rafraîchissant à certains des récits cinématographiques les plus néfastes

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Flag Day – Le jour de la vanité

Flag Day, œuvre cinématographique de Sean Penn, se présente comme un kaléidoscope d’expressions tourmentées s’entremêlant dans une ambiance mélodramatique, s’éloignant ainsi du piège de la caricature grâce à une assurance affirmée quant à sa propre signification. Le film s’érige en une parabole américaine, capturant toute la symbolique liée au jour du drapeau. De la symphonie d’Eddie Vedder à la voix envoûtante des Badlands, jusqu’aux images granuleuses, évoquant un passé révolu, chaque élément contribue à une surévaluation ostensible. Au cœur de

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C'est fini, snif