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Étiquette : Drame

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Section 99 – Catharsis et existentialisme

Bradley Thomas est un un homme blanc américain, patriotique, dont la carrure parle plus que sa bouche. Le premier plan qui le représente est assez rapproché, dos à lui sortant d’une voiture. Alors un champ contrechamp débute entre lui et son supérieur, le cadre bouge beaucoup, le personnage apprend qu’il est licencié de son emploi de mécanicien. Il rentre chez lui, apprend que sa femme le trompe, puis se met d’accord avec elle pour commencer une nouvelle vie. Section 99

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Race for Glory: Audi vs. Lancia – course toujours

Que penser d’un long-métrage dépeignant une biographie, mais qui, d’emblée, expose les artifices de sa créativité narrative ? On pourrait légitimement escompter une œuvre affranchie des clichés éculés inhérents aux biographies, dont la lassitude nous a accablé. Pourtant, l’expérience offerte par Race for Glory: Audi vs. Lancia ne s’accorde guère avec ces attentes. Il s’agit d’un drame de course qui s’avère incapable de saisir la frénésie du circuit, l’âme brûlante de la vitesse, ou l’ardent désir de triomphe. En effet,

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[RETOUR SUR..] Sud – être confronté à l’Impensable

Comment représenter l’impact socio-politique d’un crime de haine au cinéma sans tomber dans le sensationnel ? C’est le défi que s’est posé Chantal Akerman (et qu’elle a relevé haut la main) en réalisant le documentaire Sud en 1999. Un an avant la sortie du film, dans la petite ville tranquille de Jasper au Texas, Byrd, un homme noir, se fait sauvagement assassiné par trois suprémacistes blancs. D’abord pris en guet-apens et battu, il se fait ensuite enchaîner à l’arrière d’un

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[CRITIQUE] Nuit Noire en Anatolie – L’angoisse des regards

Nuit Noire en Anatolie, l’une des deux réalisations de cette année par le cinéaste Özcan Alper, qui n’avait pas offert de nouvelle œuvre depuis 2015 (le premier étant sorti en septembre dernier sur Netflix, sous le titre Le Festival des Troubadours), plonge profondément dans le méandres de la cancel culture en Turquie. L’histoire s’initie par un coup de téléphone inattendu à Ishak, sept ans après son départ de la petite ville, suite aux tragiques événements de cette nuit mémorable, l’informant

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[CRITIQUE] La Zone d’Intérêt – Ne pas oublier

Les œuvres cinématographiques sur la Seconde Guerre Mondiale ne manquent pas, y compris celles regardant la Shoah. Jonathan Glazer s’est affirmé en tutoyant les récits où l’incompréhension règne entre les individus, certains en marge d’autres groupes sociaux. La Zone d’Intérêt reprend le roman de Martin Amis, où la famille d’un commandant de la SS vit paisiblement à côté du camp d’Auschwitz. Leur vie semble ne jamais être aussi active que la nuit, alors que l’horreur se confond dans le ciel.

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[RETOUR SUR..] Fargo – Blanc comme Neige

Les paysages sont l’une des composantes les plus importantes des films des frères Coen. Il suffit de regarder leurs titres de longs-métrages : Arizona Junior (1987), Miller’s Crossing (1990) et No Country For Old Men (2007) en tête. Dans Fargo (1996), sixième collaboration des deux frères, le titre du film est une fois encore un nom de lieu. Une manière de mettre en valeur l’importance du décor dans leur cinéma, et précisément dans ce long métrage se déroulant uniquement dans

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[CRITIQUE] Mambar Pierrette & Les Prières de Delphine – Portraits véritables

Mambar Pierrette et Les Prières de Delphine sont deux films remarquables qui sondent les vies de femmes plongées dans l’adversité aux quatre coins du globe. Le premier nous convie à une exploration captivante de Mambar, une mère célibataire résiliente évoluant à Douala, au Cameroun, tandis que le deuxième nous livre un poignant tableau de la vie de Delphine, une jeune Camerounaise établie en Belgique. Ce qui singularise Mambar Pierrette, c’est sa célébration de la quotidienneté. Ce drame, malgré ses modestes

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] 1-800-Hot-Nite – Pas niquer au bout du fil

Il existe des premiers films qui se distinguent des autres. Présenté en compétition lors du 48e Festival de Deauville, 1-800-Hot-Nite ne parvient guère à se démarquer de la masse. Il incarne l’archétype même du long-métrage indépendant américain, conçu avec des moyens modestes, utilisant une caméra embarquée souvent perdue dans l’action et les regards. Le réalisateur et scénariste, Nick Richey, semble avoir puisé son inspiration dans Euphoria. Nous nous en réjouissons pour lui. Cependant, ces influences ne parviennent que peu à

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[CRITIQUE] Iron Claw – De l’autre côté du ring

Discuter en profondeur du Iron Claw de Sean Durkin, une dramatisation de la vie de la famille Von Erich, dont l’influence perdure sur plusieurs générations dans le monde du catch professionnel, s’avère être un véritable casse-tête intellectuel. La célèbre permutation des Von Erich, constituée initialement de cinq frères adultes évoluant dans le monde du catch (réduits à quatre dans le film), principalement au sein d’une promotion basée à Dallas dans les années 80 et 90, détenue de manière autoritaire –

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[CRITIQUE] La Bête – dans la jungle de l’espace et du temps

Hasard du calendrier, La Bête dans la Jungle d’Henry James est adaptée deux fois en moins d’un an au cinéma. Après la proposition de Patrick Chiha, qui avait grandement séduit quelques-uns de nos rédacteurs, c’est au tour de Bertrand Bonello de se confronter à la nouvelle de l’écrivain anglais. Le réalisateur va par ailleurs se prêter à un exercice assez étonnant. Là où James écrivait sa nouvelle à la fin du XIXe siècle, Chiha l’adaptait pour placer l’histoire dans un

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C'est fini, snif