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Étiquette : Drame

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Petite Maman – Retour au bercail pour Sciamma

Dans la foulée de son triomphe de 2019 Portrait de la jeune fille en feu, le cinquième long métrage de Céline Sciamma poursuit un parcours parfait, il s’agit encore d’un film magnifique et perspicace, raconté d’un point de vue résolument féminin mais avec une sagesse qui englobe tout. Après avoir commencé sa carrière avec des films sur les enfants (Naissance des pieuvres, Tomboy), puis sur les adolescents (Bande de filles) et enfin sur les adultes (Portrait de la jeune fille

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[CRITIQUE] Mission Paradis – Venez comme vous êtes ?

Mission Paradis me rappelle les comédies torrides pour adolescents du début des années 2000. Bien que tout le monde ne se souvienne pas avec tendresse de ces films, American Pie, SuperGrave et même 10 bonnes raisons de te larguer sont tous restés avec moi. S’aventurer dans ce film était donc un retour en arrière délicieux à bien des égards, mais on ne peut s’empêcher de remarquer la croissance de ce sous-genre. Je n’appelle en aucun cas ce film «mature», mais

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[CRITIQUE] Hospitalité – Parasite serait donc un plagiat ?

Le Japon est une société où les mœurs et le décorum sont tout. C’est bon pour la plupart. La politesse est le pétrole qui fait que la société fonctionne bien. Il a ses problèmes parce qu’il peut s’agir d’un beau vernis utilisé pour dissimuler un comportement malveillant ou pour agir comme un bully forçant les gens à agir de certaines façons. Dans un tel environnement, toutes sortes d’émotions négatives comme la paranoïa et la méfiance peuvent se répandre sous la

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[CRITIQUE] The Father – Hopkins vieillit comme un joli cru

Il y a très peu d’expériences cinématographiques comme The Father de Florian Zeller. Il a réalisé un film, basé sur sa pièce de théâtre, qui a habilement communiqué les sentiments de nos proches adultes bien-aimés d’une manière fraîchement structurée. Il vous emmène dans l’esprit d’un patient atteint de démence qui ressent une douleur émotionnellement crue et qui reçoit alors une telle miséricorde. Son film est dévastateur et brillant sur le plan narratif. C’est l’un des meilleurs films de 2021. Un

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Le Bal des 41 – Un enfant du cinéma de Fassbinder

Quand Amada (Mabel Cadena) fait savoir à son nouveau mari qu’elle ne sait pas jouer du piano (mais a-t-il déjà connu une femme capable de nettoyer, charger et tirer un fusil ?), le message ne pouvait pas être plus évident. Elle doit l’étendre parce que son mari semble incroyablement timide. Elle se déshabille devant lui, mais il choisit maintenant de faire une faveur à son père. C’est le genre de danse qu’ils font. Un jeu politique sans fin, et personne

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Slalom – Non, c’est non

Une fois immergés dans le monde professionnel, certains s’imaginent dotés de privilèges particuliers quant à leur manière de traiter leurs pairs. L’argent, le succès, la renommée, tous ces éléments entrent en jeu, faisant naître des voix impérieuses, des humiliations sournoises et des démonstrations de pouvoir. À quinze ans, Lyz Lopez, incarnée par Noée Abita, accède à une prestigieuse académie de ski de compétition, où son entraîneur, Fred, campé avec brio par Jérémie Renier, démontre un intérêt excessif, voire intrusif, pour

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[CRITIQUE] Garçon Chiffon – Lumières éclatantes sur Nicolas Maury

Le monstre aux yeux verts n’est qu’un des problèmes du protagoniste de Garçon chiffon, le premier film de l’acteur français Nicolas Maury (Dix pour cent). Construit entièrement autour de la performance de Maury en tant que protagoniste homme-enfant mercuriel, c’est une comédie-drame douce-amère qui parvient à être hilarante dans une scène et extrêmement touchante dans la suivante. Bien que Maury ne colle pas tout à fait la réception et le film est certainement trop long (1h50 quand même), c’est néanmoins

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[CRITIQUE] Falling – L’Amérique puritaine en plein bouleversement

Falling commence avec le jeune Willis Peterson (Sverrir Gudnason) qui ramène sa femme Gwen (Hannah Gross) et le nouveau-né John à sa ferme près de la petite ville de Boonville dans le nord de l’État de New York. En privé, alors qu’il regarde Gwen endormie dans la voiture et que John gargouille à côté d’elle, Willis sourit avec un amour visible, mais alors à l’intérieur de la maison, avec Gwen allant chercher de l’eau et une nouvelle couche dans une

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[CRITIQUE] Adieu les cons – Attaque semi-frontale sous fond de comédie burlesque

Adieu les cons est un drame comique qui se transforme en un drame romantique inattendu. Avec ses notes automnales, ses dialogues habilement liés et ses blagues réussies, le scénariste et réalisateur Albert Dupontel crée un film émouvant qui aborde les thèmes de la vie, de la mort et de l’amour. Le film suit Suze Trappet (Virginie Efira), une coiffeuse de 45 ans diagnostiquée d’une maladie auto-immune qui lui laisse peu de temps à vivre. Son désir (et maintenant mourant) est

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] La Femme à la fenêtre – Melting-pot de flatteries

Le film de Joe Wright La Femme à la fenêtre doit beaucoup à presque tous les films d’Alfred Hitchcock jamais réalisés, en particulier dans leur ton, leurs visuels et leur humeur. Encore une fois, vous ne pouvez pas blâmer Wright parce que le matériel source par A.J. Finn est une arnaque directe de ces films. L’un étant Fenêtre sur cour, et l’autre, dans une moindre mesure, Psychose. Il faut se demander si le film et les créateurs ont payé pour

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C'est fini, snif