[CRITIQUE] Titane – L’amour dans la démence sentimentale
Il y a de cela cinq ans, Grave provoquait une renaissance audacieuse dans le paysage cinématographique français. Sous le prisme féministe qu’elle endosse avec maestria, Julia Ducournau se réapproprie ses sources d’inspiration pour conférer à ses longs-métrages une identité intrinsèque. Néanmoins, malgré ma passion indéfectible pour son œuvre inaugurale qui, à l’époque, avait su embraser mon amour pour le cinéma de genre fantastique, ainsi que mon admiration pour David Cronenberg, des incertitudes m’assaillirent à l’égard de Titane. En effet, là