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Étiquette : Drame

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Un Triomphe – Fable sur l’altération et le spectacle

Ce sont souvent les histoires vraies qui donnent une réelle inspiration aux scénaristes et réalisateurs pour transcender les faits et donner vie à des films d’une rare émotion. Puisant dans l’enfer existentiel des limbes qu’est la vie en prison, Étienne (le personnage principal) choisit En Attendant Godot de Samuel Beckett comme pièce à jouer, un choix ironique qui leur parle néanmoins, mais pas pour les raisons auxquelles on pourrait s’attendre. Certes, ils comprennent presque instantanément le thème de la pièce,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] France – Déconnexion de la réalité

Le dernier film de Bruno Dumont est si facilement détestable pour tant de raisons différentes, qu’il s’agisse de son second degré permanent, ses changements de registres telle une tragi-comédie, sans oublier la satire sur le monde des médias. N’y apercevoir que le malaise des situations sur les plateaux de télé, les répliques absurdes de certains personnages (l’assistante de la journaliste) en omettant de saisir toute l’ambition du long-métrage, c’est passer à côté du film, évidemment. Parce que France, c’est avant

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ANALYSE

[ANALYSE] Du silence et des ombres (1962) – L’oiseau moqueur, le dernier espoir de l’Amérique

Du Silence et des Ombres (« To Kill a Mockingbird ») est une œuvre charnière du cinéma américain des années 60s, évoquant racisme et crise économique en pleine Grande Dépression. Adapté du roman écrit par Harper Lee, le récit introduit le célèbre personnage Atticus Finch (incarné par le brillant Gregory Peck), désigné comme avocat commis d’office pour défendre un jeune homme noir, injustement accusé de viol. En parallèle, ses deux jeunes enfants Jem et Scout poursuivent leurs aventures au sein de leur

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Berlin Alexanderplatz – L’ère moderne est parfois moins impactante

Berlin Alexanderplatz est à l’origine un roman épique écrit par Alfred Döblin en 1929, c’est l’histoire d’un homme qui sombre dans le monde du crime alors qu’il tente de se créer une vie et des nombreuses façons dont il essaie, sans succès, de s’en sortir. Comme c’est le cas dans l’industrie, le livre a été rapidement adapté en film, une version de 1931 a été réalisée avec l’aide de Döblin lui-même. Il a fallu attendre près de 50 ans pour

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] CODA – Ça ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd

Dans une année où les nouvelles du soir sont souvent bien trop lourdes, il est important de trouver une chaleur légère quand on le peut. Heureusement, CODA, le film à succès du festival du film de Sundance de cette année, est le baume parfait pour ces temps-ci. Sorti sur Apple TV+, CODA a séduit le public lors de sa première apparition au festival plus tôt cette année, et il est clair que les éloges n’étaient pas déplacés. Le film est

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Beckett – Thriller paranoïaque alambiqué en pleine crise Grecque

Les dix premières minutes de Beckett contiennent un certain nombre de scènes étranges et d’échanges de dialogues qui donnent l’impression qu’ils pourraient servir d’indices dans la grande conspiration grecque qui se dessine. On y voit le personnage éponyme de Beckett (interprété par John David Washington, qui joue le rôle comme s’il était coincé à l’intérieur d’une variante de Tenet) et sa compagne April (Alicia Vikander, qui essaie de tirer le meilleur parti d’un temps d’écran limité dans l’un des rôles

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Rouge – Dark Waters à la française

Le modeste homologue français d’Erin Brockovich et du récent Dark Waters de Todd Haynes, Rouge oppose une fois de plus un intrépide interlope aux forces cupides des entreprises et à une tragédie écologique imminente. L’accroche, cette fois-ci, réside dans le fait que cet intrus, incarné par la talentueuse Zita Hanrot (La Vie scolaire), se trouve en lutte trop proche de son propre foyer, son père étant un vétéran de l’usine qui souille dramatiquement sa région. Deuxième long-métrage du comédien reconverti

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[CRITIQUE] Pour l’éternité – Succession d’histoires courtes, perpétuelle perdition

Dernier film de l’auteur suédois Roy Andersson, Pour l’éternité saisit la condition humaine dans toute sa gloire terne et grandiose, le tout en 76 minutes concises. S’apparentant davantage à un coup d’œil sur des coups de pinceau rapides qu’à un regard sur une peinture complète, Pour l’éternité est composé d’une série de courtes vignettes présentant une variété de moments arbitraires de malheur, de souffrance, de désespoir, d’amour, de perte et de méandres existentiels. Un groupe éclectique de personnages anonymes vit

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Banishing : La Demeure du mal – Retour gagnant pour Christopher Smith ?

Banishing : La Demeure du mal raconte l’histoire de la maison la plus hantée d’Angleterre. Dans les années 1930, avant le début de la Seconde Guerre mondiale, Marianne (Jessica Brown Findlay) s’installe dans un vieux manoir avec son mari Linus (John Heffernan) et sa fille Adelaide (Anya McKenna-Bruce). Marianne commence bientôt à voir des choses étranges et à remarquer qu’Adelaide se comporte bizarrement. Pour comprendre ce qui se passe, elle doit trahir la foi chrétienne de Linus et chercher un

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PAR SAISONS

[CRITIQUE] Euphoria – les méandres de l’adolescence américaine

Apparu sur les écrans à l’aube de l’été 2019, le feuilleton télévisé Euphoria, fruit de la collaboration entre HBO et A24, s’est rapidement imposé comme une tempête déferlante, bravant avec audace des sujets dérangeants et des thématiques autrefois jugées « taboues ». Contrairement aux œuvres précédentes destinées aux adolescents (songez à 90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération, Gossip Girl, Glee, etc.), Euphoria n’a en rien édulcoré son récit, sondant avec authenticité l’anarchie de l’adolescence et explorant les tourments de cette génération que

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C'est fini, snif