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Étiquette : Drame

LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Le Bal des folles – Le combat des femmes

Mélanie Laurent est certainement l’une des réalisatrices les plus polyvalentes et discrètes du cinéma actuel. Bien qu’elle soit indéniablement connue pour sa performance dans Inglourious Basterds de Quentin Tarantino, elle a également réalisé cinq films au cours de la dernière décennie, dont Respire et Galveston, et son sixième est sans doute le plus ambitieux. Adapté du roman Le Bal des folles de Victoria Mas (2019), Le Bal des folles se déroule dans le Paris de 1885, où une jeune femme,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Summertime – Moments de vie(s)

Carlos Lopez Estrada ne joue pas dans la demi-mesure avec ce film, appuie son style en jouant de la tendance « woke », celle d’une jeunesse américaine souciée des problèmes communautaires de son époque, entre racisme anti-asiatique, grossophobie, homophobie, intolérance, et d’autres plus simples. L’histoire ? Celle de 25 jeunes à Los Angeles, s’entrecroisant pendant une journée ensoleillée, alors qu’ils sont tous plus où moins confrontés à des soucis quotidiens… Le réalisateur ne recherche pas tant l’émotion directe par le « spoken word », sorte

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Le monde de John – Un trou de temps

Le monde de John, le premier film de Pascual Sisto, s’inscrit parfaitement dans l’attente évoquée par son titre évocateur. Sous la plume de Nicolas Giácobone, co-scénariste de Birdman, le récit narre les péripéties d’un jeune garçon de douze ans, John (interprété par Charlie Shotwell), qui découvre un étrange trou dans le sol et y confine ses parents ainsi que sa sœur aînée pour une durée indéterminée. Dès le début, ses parents tentent de minimiser la situation en présentant ce trou

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Dune – « Ce n’est que le début »

Initialement prévu pour une sortie en 2020, reportée à maintes reprises en raison de la pandémie, Dune occupe depuis plus d’un an une place centrale dans les préoccupations cinématographiques, et ce, à juste titre. Depuis l’adaptation de David Lynch et la mini-série télévisée imparfaite de l’an 2000, ainsi que la tentative avortée de Jodorowsky, les fervents admirateurs des romans magistraux de Frank Herbert attendent avec impatience qu’un cinéaste transpose Dune sur grand écran, en préservant l’ampleur et la profondeur d’une

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Boite Noire – Ça encaisse !

Boîte Noire nous plonge avec une intensité captivante dans les arcanes de l’analyse des enregistrements de vol. Tel un énigmatique puzzle émanant tout droit du Da Vinci Code, ce thriller aérien, solidement ancré dans la réalité, ne ménage aucun effort pour dévoiler les vérités dissimulées derrière les accusations, les conspirations corporatives, révélant jusqu’où certains sont prêts à aller pour dissimuler ou exhumer la vérité. Lorsqu’un avion flambant neuf, reliant Dubaï à Paris, se précipite vers un destin funeste, Mathieu (interprété

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Respect – Arrête ça Franklin

La carrière d’Aretha Franklin, comme sa voix, est impressionnante et mémorable. Pourtant, au-delà de sa célébrité, elle était aussi une personne qui a lutté contre la maladie mentale, une enfance marquée par la perte de sa mère, la violence et les abus sexuels. Réalisé par Liesl Tommy à partir d’un scénario de Tracey Scott Wilson, Respect vise à mettre en valeur la carrière de chanteuse de Franklin au détriment de sa dévalorisation en tant que personne. Le film, qui a

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] La Proie d’une ombre – Frissons de deuil

Rebecca Hall incarne une veuve dans La Proie d’une ombre, un film à suspense réalisé par David Bruckner, présenté en compétition au 47e Festival du Cinéma Américain de Deauville. Dès le début, le film se distingue par son caractère atypique et, par conséquent, imprévisible. L’intrigue débute avec une confrontation entre une mère et l’enseignante, qui réclame justice pour la mauvaise note attribuée à son fils. Ce premier échange souligne l’importance des circonstances imprévues dans la vie personnelle de chacun, une

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Oslo – Un regard sur un conflit du monde

Il n’y a guère eu de moment plus opportun pour la sortie d’un film tel qu’Oslo, qui a eu l’honneur de sa première lors de la 47e édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Ce film scrute le conflit israélo-palestinien, un différend de longue date, à travers le prisme des accords de paix signés en 1993, avec l’appui d’un couple norvégien et de leur gouvernement. Adapté de la pièce éponyme du dramaturge américain JT Rogers, sous la direction de

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Lorelei – Alerte Sirène

Dans le film Lorelei, œuvre inaugurale de la scénariste et réalisatrice Sabrina Doyle, se déploie l’histoire de travailleurs précaires dans les confins nord-ouest du Pacifique, où un ex-détenu croise le chemin d’une mère célibataire et de ses trois enfants. En surface, se dessine un drame familial atypique, où des individus cherchent à tracer leur voie tant individuellement que collectivement. Mais en son essence, ce long métrage exhorte à avancer, à se délester du poids du passé. L’ouverture du récit dépeint

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Blue Bayou – Red Country

Qu’est-ce que signifie véritablement être Américain ? Cette question résonne à travers chaque image de Blue Bayou, le dernier film de Justin Chon en compétition au 47e Festival de Deauville. Le dilemme de l’identité américaine constitue le cœur de ce récit : l’américanité est-elle inhérente ou peut-elle être acquise ? Est-elle un sentiment ou un statut juridique ? Et qui mérite d’être considéré comme un « vrai » Américain ? Étonnant et émouvant, bien que parfois teinté de mélodrame, le long-métrage relate

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C'est fini, snif