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Étiquette : Drame

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Les Héroïques – Peter Punk

Après une série de courts métrages sortis au fil des ans, le premier long métrage du réalisateur Maxime Roy, Les Héroïques, débarque dans une cinquantaine de salles en France. Cette œuvre, qui traite de la paternité et des liens fragiles qui unissent les gens, évoque la difficulté d’accomplir les tâches quotidiennes et d’honorer ses devoirs dans un monde qui ne laisse aucune place à l’expression ou à la digestion des émotions. Autant de thèmes sensibles et potentiellement effrayants dont Maxime

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] First Cow – Le Secret de Brokeback Cowtain

« Démarrer constitue l’épine dorsale de notre dilemme« , énonce solennellement King-Lu, incarné par Orion Lee, dans le film First Cow de Kelly Reichardt. « Pour un homme de condition modeste, les débuts sont insurmontables. Il faut soit un capital financier, soit l’avènement d’un prodige… Ou le recours à la criminalité. » Nous sommes projetés au commencement du XIXe siècle, une époque voisine, tant chronologiquement que géographiquement, du précédent ouvrage de Reichardt, La Dernière Piste. King-Lu, un jeune Chinois qui a voyagé aux quatre

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Eiffel – La grosse tour de Romain Durcît

Le projet de Gustave Eiffel se distinguait par son audace et sa minutie, prêt à être exécuté avec une planification méticuleuse qui prédestinait son succès. Gustave Eiffel, l’un des plus grands ingénieurs français – et peut-être mondiaux –, a atteint son apogée avec la Tour Eiffel, sa réalisation phare. Eiffel de Martin Bourboulon s’attache à mettre en lumière ces qualités, les enrichissant d’une romance qui, pour être franche, s’avère un ensemble de clichés du début à la fin. Pourtant, cette

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Julie (en 12 chapitres) – Une étoile est née

Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier, un film qui évoque avec éloquence le pouvoir séducteur du cinéma, s’impose comme un triomphe. Alors que le réalisateur norvégien avait déjà démontré son potentiel prometteur par le passé, notamment avec son premier long métrage, Reprise, en 2006, une œuvre brillante sur l’apprentissage punk, son dernier opus se révèle être d’une tout autre nature. Il s’agit d’une comédie romantique teintée de drame, d’une intelligence émotionnelle remarquable, dont les moments forts résonneront longtemps dans

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Madres – Gaspillage plus que désordonné

Madres, la dernière exclusivité Blumhouse d’Amazon Prime Vidéo, est un film d’horreur qui a manifestement quelque chose à dire, mais qui ne sait pas comment le dire correctement. Le film introduit un grand nombre de fils conducteurs, mais aucun ne bénéficie d’une attention suffisante ou d’une profondeur adéquate. Les personnages et l’histoire sont, au mieux, fragiles, au pire, gadgets. Sous cette horreur de mauvais goût et peu effrayante se cache une histoire intéressante, aux multiples facettes et terrifiante car elle

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] La Troisième Guerre – Au cœur de la psychose

Premier long-métrage de Giovanni Aloi, La Troisième Guerre est une plongée dans l’inconscient de ces soldats de l’opération Sentinelle errant dans les villes françaises, arpentant les rues, dans l’attente de la moindre action. Giovanni Aloi et Dominique Baumard conte ici l’histoire de Léo Cordvard (Anthony Bajon) jeune soldat venant de terminer ses classes et étant impatient d’entrer dans l’action. Pour sa première affectation il va faire partie de l’opération Sentinelle, cette opération lancée en 2015 après la vague d’attentats ayant

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] La trilogie des Trois Couleurs – Final sublime

À l’apogée de sa carrière, Krzysztof Kieślowski se tenait à la croisée des chemins, sur le seuil d’une métamorphose existentielle, tandis qu’il façonnait l’illustre trilogie des Trois Couleurs. Décidant que ces œuvres seraient ses ultimes, il proclama cette résolution au monde en 1994, alors que la renommée couronnait son génie cinématographique. Délaissant les feux de la scène, il s’enferma dans son antre, préférant s’enivrer de fumée plutôt que de lumière projectée sur écran. Tristement, deux années plus tard, Kieślowski s’éteignit

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Les Intranquilles – Le stéréo type

Les représentations de la santé mentale sur grand écran perdent souvent toute nuance au profit de stéréotypes exagérés, représentant de manière inexacte de nombreuses expériences de vie avec des conditions spécifiques. C’est certainement le cas pour le trouble bipolaire, car les cinéastes montrent généralement les personnes touchées dans un état de troubles persistants plutôt que dans des instants occasionnels. À ses débuts, Les Intranquilles de Joachim Lafosse, semble offrir un correctif rafraîchissant à certains des récits cinématographiques les plus néfastes

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C'est fini, snif