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Étiquette : Drame

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Ma famille afghane – Œuvre discrète

La vie compliquée d’Helena devient un peu plus simple lorsqu’elle tombe amoureuse de Nazir, un Afghan, suite à un coup de foudre. Helena quitte alors sa maison en République tchèque, s’installe en Afghanistan et se marie avec la famille de Nazir, devenant ainsi Herra. Mais elle est loin de se douter à quel point cette vie de simplicité peut devenir étouffante. C’est plus ou moins la prémisse de Ma famille afghane. Réalisé par Michaela Pavlatova, Ma famille afghane est basé

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Employé / patron – Une interrogation sur l’espace et la portée de l’humanité dans une société capitaliste

Dans le troisième long métrage du cinéaste uruguayen Manuel Nieto Zas, Employé / patron, les subtilités de la relation éponyme sont mises en lumière. Rodrigo (Nahuel Perez Biscayart) est un producteur rural et le gérant d’un ranch plongé dans le marasme avec l’abandon des chauffeurs et des précipitations. Il a besoin d’un conducteur de tracteur et s’adresse à Lacuesta, qui a travaillé pour sa famille il y a longtemps. Lacuesta propose à son fils Carlos (Cristian Borges), âgé de dix-huit

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Ogre – J’aurais voulu crier au loup

Il demeure en ma mémoire ce précieux instant où, lors de la projection du film Teddy au prestigieux festival de Deauville en l’année écoulée, les applaudissements éclatèrent dès l’apparition du logo de The Jokers Films, en introduction de ce long-métrage. Un geste empreint de respect, sans équivoque, de la part des spectateurs. Cette maison de distribution et de production cinématographique, véritable égérie du cinéma de genre, répondant aux attentes ferventes du public français et des amateurs éclairés, démontre un attachement

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Le Samourai – La minutie

Dans le monde néo-noir soigneusement construit par Jean Pierre Melville dans « Le Samourai« , tous les personnages masculins portent un imperméable qui recouvre entièrement leur gilet deux pièces et, quel que soit le temps, un chapeau gris. Ils préfèrent fumer plutôt que de faire la conversation. Une inspiration très américanisée, certes, Melville privilégiant le style sur la substance, mais le génie sous-jacent de Melville et du Samourai est de se concentrer sur les détails. Dès le plan fixe d’ouverture de 2

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Elephant Man – L’oublié de Lynch

Elephant Man constitue une singularité dans la filmographie du réalisateur émérite David Lynch. Conçu bien avant son avènement en tant que maître cinéaste du vingtième siècle, préalablement à Twin Peaks et même avant le fiasco de Dune, ce drame biographique dépeint une trame directe et sérieuse, un terrain rarement foulé par Lynch. Il s’écarte également des attentes que susciterait une collaboration entre Lynch et le producteur exécutif Mel Brooks, s’imposant comme une œuvre créée juste après le triomphe de son

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Freaks Out – Dépassement héroïque

Alors que la guerre fait rage en Italie sous la domination de l’Allemagne nazie, quatre phénomènes de foire recherchent un nouveau cirque où ils pourraient exercer. C’est sans compter le pianiste Franz, partisan nazi aux six doigts disposant du pouvoir de clairvoyance. Son projet : rassembler les quatre individus, pour que l’Allemagne puisse ressortir victorieuse du conflit. Freaks Out est une petite surprise dans le paysage du film de super-héros, qui convoque le cinéma de Guillermo del Toro et le

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Aristocrats – Initiative inefficace

Sode Yukiko n’hésite pas à annoncer son film Aristocrats comme étant une œuvre littéraire, dévoilant avant tout générique, et même avant son carton titre, son statut d’adaptation du roman Ano Ko wa Kizoku de Mariko Yamauchi. Son balayage romanesque est modeste, mais parvient tout de même à suivre différentes divergences, que ce soit sous la forme de flash-back ou dans sa réserve inépuisable de personnages secondaires. S’ouvrant sur un contraste significatif entre le malaise romantique et la joie des fêtes

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ANALYSE

[ANALYSE] Festen – La société décortiquée

En cette ère, la plupart des metteurs en scène ont tendance à consacrer le budget de production d’un film à des décors sophistiqués, à des technologies de tournage de pointe, ou à des images de synthèse complexes. Tout cela dans le but de procurer au public une illusion de réalisme, ainsi que d’intensifier son immersion au sein de l’univers cinématographique. Toutefois, en 1995, deux réalisateurs danois, Thomas Vinterberg et Lars Von Trier, ont édicté dix règles contraignantes dans le cadre

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[RETOUR SUR..] Le Lauréat – Le fossé entre les générations

Nous voyons d’abord Benjamin Braddock (Dustin Hoffman) en vadrouille, ce personnage principal de Le Lauréat vient d’achever ses études dans une prestigieuse université de l’est de l’Amérique, dont le nom n’est pas mentionné, et rentre chez lui en Californie avec une série de récompenses et de qualifications à son actif. Immédiatement, il est assailli par une foule rassemblée par ses parents, un groupe d’amis de la famille qui lui jettent au visage une multitude de perspectives de carrière et de

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Eaux Profondes (Deep Water) – Absence sulfureuse

Deep Water, nouveau film réalisé par Adrian Lyne spécialiste dans les thrillers érotiques comme Liaison Fatale ou 9 semaines ½ se lance un nouveau défi, réaliser un métrage avec comme acteur principal l’ancien couple Ben Affleck et Ana De Armas dans une histoire où leur amour commence à s’écrouler sous le poids de la rancœur, de la jalousie et du doute. Je n’ai pas un bagage énorme en terme du genre du thriller érotique, les seuls films que j’ai vus

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C'est fini, snif