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Étiquette : Drame

FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] The Substance – Méduse de notre perversité

La première chose qui nous frappe après la découverte de The Substance est la richesse des références et des hommages qui jalonnent le récit. Ce n’est guère surprenant. Sept ans auparavant, la réalisatrice Coralie Fargeat avait déjà fait sensation dans les festivals de genre avec Revenge, un petit choc visuel et gore qui a gagné en popularité au fil des années grâce à sa caméra pulp, apportant une bouffée d’air frais et unique. Les gros plans, le rythme effréné et

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Rumours (Guy Maddin, Evan Johnson & Galen Johnson)

Il est difficile de ne pas être ébahi par Rumours de Guy Maddin, Evan Johnson et Galen Johnson, tant par sa comédie diabolique que par sa manière de se détacher complètement de toute apparence de réalité. Il nous plonge au cœur d’une réunion du G7 en Allemagne, près d’un château isolé au milieu d’une forêt dense, où les sept dirigeants mondiaux s’attellent à rédiger une déclaration sur les réformes communes destinées à améliorer le monde. Dès le prologue, où les

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Emilia Perez – Naissance d’une Figure

Après Dheepan, Jacques Audiard a navigué entre des genres aussi divers que le western avec Les Frères Sisters et la mélancolie des Olympiades, où les amours passagères, coécrites avec Céline Sciamma, se mêlaient harmonieusement à sa mise en scène délicate. Cette fois, il nous surprend en embrassant une comédie musicale hybride, où l’audace éclate dans chaque note. Il esquisse le portrait de trois femmes aux destins croisés, chacune métamorphosant ses désirs et ses trajectoires. Le pivot central est Rita (Zoe

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Oh, Canada ! – Rédemption, ou pas

Après sa trilogie de la rédemption composée de Sur le chemin de la rédemption, The Card Counter et Master Gardener, il était intrigant de se demander où l’éminent Paul Schrader allait nous emmener avec Oh, Canada !, adaptation du roman éponyme de Russell Banks. Ce récit relate l’interview ultime de Leonard Fife (incarné par Richard Gere), célèbre documentariste canadien, décidé à révéler enfin toute la vérité sur sa vie. Cette confession est filmée sous les yeux de sa dernière épouse,

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Megalopolis – Apocataclysme Now

Après une gestation qui s’étend sur plus de deux décennies, Megalopolis, l’œuvre tant espérée de Francis Ford Coppola, a traversé un périple semé d’embûches tout au long de sa genèse. Pour assurer son financement, l’illustre réalisateur a dû se résoudre à céder son château vignoble, une décision empreinte de l’amertume des sacrifices consentis au nom de l’art. Une fois les projecteurs braqués sur le plateau, le tumulte des caméras n’a pas apaisé les tourments. Des obstacles surgirent, des querelles éclatèrent,

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] When the Light Breaks – L’autoroute perdue

Dans nos souvenirs se dessine invariablement le tracé de Lost Highway, cette longue voie asphaltée où les lignes jaunes filent à une allure si frénétique qu’elles nous ensorcellent autant que les protagonistes de l’histoire. Cependant, dans When the Light Breaks, le réalisateur islandais Rúnar Rúnarsson subvertit habilement cette influence pour narrer une réalité plus ancrée. Après une conversation entre amants, au bord de l’océan, sous un crépuscule orangé évoquant celui de Waves de Trey Edward Shults, surgit un long plan,

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Les Fantômes – En moins, Ces faits

Un simple regard vers l’horizon parvient parfois à dissiper les illusions que nous tissons autour d’une création cinématographique. Dès que l’écran se pare des traits d’Adam Bessa, l’incarnation du protagoniste de Les Fantômes conçu par Jonathan Millet, et que résonne l’assertion fière « Inspiré de faits réels », le voile se déchire sur la scène à venir. À cet instant, une intuition se dessine : la pellicule ne saurait dévoiler davantage que les mots déjà murmurés. Nous suivons ainsi Hamid, membre d’une

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Bushman (David Schickele)

Gabriel, jeune homme afro-américain, marche le long d’une route. Il est le « Bushman » du titre, l’homme des brousses, ayant fuit la guerre civile au Nigéria pour le soleil californien. Il marche, encore et encore, d’une situation à l’autre, sans que l’on ne sache jamais si celle-ci est scénarisée, improvisée, documentaire ou fictionnelle. Son voyage à travers les paysages états-uniens, souvent abandonnés, déserts ou détruits, révèlent le climat ambiant du pays. Les violences raciales de la fin des années 1960 embrassent

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Challengers – Trouver le triangle équilatéral

Zendaya, l’égérie incontournable du moment, depuis son éclat dans Euphoria (en mettant de côté ses rôles dans les récents Spider-man de Marvel), s’applique inlassablement à métamorphoser son image. Elle était l’icône des jeunes téléspectateurs avides de Disney Channel – un parcours fréquent pour ces étoiles montantes de la firme aux grandes oreilles, comme en témoigne également le passage de Miley “Hannah Montana” Cyrus, avec son titre Wrecking Ball, entre autres. Désormais, elle se dévoile dans des scènes intimistes, explorant les

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ANALYSE

[ANALYSE] La Promesse verte – Dénonciation d’un désastre écologique

Le 19 avril 2023, l’Union européenne secoue la lutte écologique menée par ses citoyens et se dote de sa nouvelle loi interdisant toute vente de produits issus de la déforestation. Pratiquement un an plus tard, Edouard Bergeon replace le désastre écologique au cœur de l’actualité à travers son thriller politique La Promesse verte, dénonçant un écocide ayant des conséquences tant sur l’environnement que sur les droits humains. Piégé entre les quatre murs d’une prison indonésienne, Martin (interprété par Félix Moati)

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C'est fini, snif