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Étiquette : Drame

LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Hustle – Plutôt le millieu du panier

Nouvelle sortie Netflix de la semaine, Hustle (ou Le Haut du Panier – bravo aux traducteurs), est le nouveau film produit par Adam Sandler et donc distribué par la plateforme américaine a l’international comme le prévoit l’accord entre les deux partis depuis 2014. Cette fois ci l’acteur incarne le rôle de Stanley « Double 2 » Sugarman, un recruteur de talents pour la 76ers en NBA. En perte de vitesse, et voulant se rapprocher de sa famille, il va donc tout faire

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Anatolia – Réminiscence d’un souvenir

Anatolia donne parfois la sensation d’assister à la réminiscence d’un souvenir, celui du réalisateur sur sa jeunesse lorsqu’il était lui aussi perdu au sein du pensionnat. L’Anatolie est une région de la Turquie qui trouve une spécificité, ses fortes neiges lors des hivers aux températures les plus basses. Yusuf est un élève curieux, mais perdu dans le moule scolaire. Lorsque son ami Memo tombe dans un état d’inconscience, c’est à la fois l’esprit du garçon qui est inquiété de son

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Interceptor – Back to the 90’s

Les amateurs de films d’action DTV passeront un bon moment avec l’ambitieux mais économique Interceptor, un film à la fois rafraîchissant, sans prétention et solidement construit qui fait exactement ce qu’il dit sur sa jaquette. On retrouve ici une ambiance de retour aux années 90 très appréciée, avec une protagoniste solitaire déjouant une bande de méchants et surmontant à la fois des problèmes personnels et des obstacles écrasants pour sauver la situation. Ce film n’aurait pas été trop dépaysant dans

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ANALYSE

[ANALYSE] L’Apollonide : souvenirs de la maison close – Écrin absolu

Après des premiers films qui se concentrent sur des personnages masculins, Bertrand Bonello souhaite changer d’horizon. De cette envie nait son cinquième film, L’Apollonide : Souvenirs de la maison close. Au crépuscule du XXᵉ siècle, à Paris, on suit les prostituées de l’Apollonide. L’une d’entre elles, Madeleine (Alice Barnole), rêve régulièrement d’un client qui la demande en mariage. C’est dans la maison close, qui doit son nom à la maison d’enfance de Bertrand Bonello, que se déroule la majorité de

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[CRITIQUE] Clara Sola – Symbole d’enfermement

Le premier long métrage de la réalisatrice costaricaine et suédoise Nathalie Álvarez Mesén dévoile clairement ses cartes dès le premier plan. La Clara du titre, une femme d’âge moyen aux cheveux noirs et au regard perçant, se tient face à un étalon blanc débridé, l’incitant à s’approcher d’elle. Un plan large révèle que c’est elle, et non l’animal, qui est enfermée, apparemment incapable de franchir une barrière invisible délimitée par quelques poteaux. Elle tend le bras vers l’avant mais ne

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[CRITIQUE] Tous les morts (TODOS OS MORTOS) – La colonisation n’est pas qu’un mauvais souvenir

Les cinéastes brésiliens Marco Dutra et Caetano Gotardo collaborent fréquemment (Gotardo a notamment monté le long métrage Les Bonnes Manières de Dutra en 2017), Tous les morts est la première fois qu’ils partagent la réalisation d’un film, bien qu’ils aient chacun des œuvres distinctes, couvrant le cinéma, la télévision et le théâtre, et que leurs carrières remontent à la fin des années 90, lorsqu’ils se sont rencontrés à l’école de cinéma. En France, Dutra est probablement plus connu pour le film Les

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[CRITIQUE] La Ruche – Un récit de femme forte

Blerta Basholli signe son premier long-métrage, et il s’agit déjà d’un petit événement que de pouvoir visionner un film kosovar d’une telle qualité. Alors que Fahrije tente de faire survivre sa famille en travaillant sur la ruche, elle essaye de croire encore au retour de son mari disparu depuis la guerre du Kosovo. L’œuvre n’était pas nécessairement attendue pour son scénario, qui n’est pas des plus complexes, mais bien au contraire sur la sincérité du regard porté par la réalisatrice.

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Ghost Dog : La Voie du samouraï – Kitano du Bronx

Armé d’un pistolet et parcourant les rues ombragées d’une ville industrielle quelconque en écoutant RZA à fond, Ghost Dog n’est pas quelqu’un à qui l’on pense en pensant « samouraï ». Pourtant, en tant qu’individu vivant selon les règles du bushido et lisant religieusement le Hagakure, le guide spirituel du guerrier, Ghost Dog est une version moderne de l’archétype du samouraï. Aussi bizarre que cela puisse paraître, il s’agit d’un choix intentionnel du réalisateur américain Jim Jarmusch, qui, lors d’une interview sur

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[CRITIQUE] Les Crimes du futur – My body is a cage

Revenons quelques années en arrière. Nous sommes en mai 2014 et je découvre pour la première fois un film de Cronenberg. Il s’agit de Maps to the Stars, son dernier né à l’époque. Je ne connaissais pas encore son style, ni les thématiques qu’il abordait. Je me souviens avoir apprécié cette satire hollywoodienne où les stars se vampirisent, sont hantées par leurs fantômes du passé. Oui, mêmes elles sont mortelles et ne peuvent rien faire pour empêcher cela. C’est cette

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Frère et sœur – Et… ta mère aussi !

Il n’est jamais agréable de constater le piètre jeu d’un acteur que l’on apprécie, surtout lorsqu’il est dirigé par un auteur. Le film d’Arnaud Desplechin est une souffrance constante, paralysée par sa théâtralité des plus bourgeoises. Puisqu’il y a tout de même un semblant d’histoire, Frère et sœur est un récit de retrouvailles après un accident causant l’hospitalisation des parents, entre deux enfants qui se sont aimés puis haïs. S’il s’agit d’une forme scénaristique assez simple, nous spectateurs étions en

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C'est fini, snif