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Étiquette : Drame

48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Alice – Aux pays des panthers

Il convient d’appréhender la première œuvre cinématographique de la scénariste et réalisatrice Krystin Ver Linden, Alice, avec une certaine délicatesse, car le degré de satisfaction qu’elle procure dépend intrinsèquement de la réaction du spectateur face au dénouement survenant après 39 minutes de projection. Ver Linden amorce ce drame, s’inspirant d’événements réels, en présentant le personnage éponyme, incarné par Keke Palmer, qui s’unit à Joseph (interprété par Gaius Charles) dans un environnement de servitude, au sein d’une plantation de Géorgie, peu

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PAR SAISONS

[CRITIQUE] Better Call Saul (Saison 6) – S’all true

Cette critique est envisagée comme un entretien fictif ayant eu lieu entre Vince Gilligan et Peter Gould. Elle ne résulte que de l’imaginaire du rédacteur, ayant voulu condenser son analyse de la dernière saison en la replaçant dans un contexte d’écriture de fin de série. Spoilers garantis. Les lumières sont encore allumées dans la pièce, alors que Vince et Peter se rejoignent à table. Ils le savent, plus que dîner ensemble, il faut absolument se mettre d’accord sur le propos

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Watcher – Arts et fenêtre bien Courbet

Le récit de Watcher s’amorce avec l’arrivée à Bucarest, en Roumanie, de Julia (incarnée par Maika Monroe) et de son compagnon, Francis (interprété par Karl Glusman). Attiré par une opportunité professionnelle dans la capitale roumaine et ayant des attaches familiales dans le pays, Francis convainc Julia de s’y installer. Si Francis maîtrise le roumain, Julia, elle, ne possède que quelques rudiments de la langue, s’efforçant d’en apprendre davantage par le biais de leçons audio, souhaitant ainsi moins dépendre de Francis

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PAR SAISONS

[RETOUR SUR..] Game of Thrones (Saison 7) – Une ballade de glace et de feu

Préambule Cet article contient de nombreux spoilers. Dès lors, il est vivement conseillé d’avoir regardé la série pour apprécier au mieux la lecture.  Tout le long de cet été, il s’agira de revenir à la manière d’une rétrospective sur chaque saison de la série aux mille merveilles, Game of Thrones. L’idée ici n’est pas totalement d’aborder la série d’un oeil critique mais également de se l’approprier comme une sorte de lettre d’amour faite par un fan, cela en revenant sur

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Call Jane – Jane, au secours

La réalisatrice Phyllis Nagy, célèbre pour son travail sur Carol, en lice pour les Oscars, inaugure son entrée dans le monde cinématographique avec le récit incontestablement significatif des « Janes », une organisation qui s’est engagée dans la clandestinité pour procurer des avortements aux femmes entre 1969 et 1973. Malgré des performances d’acteurs convaincantes et une mise en scène solide, ce modeste drame d’époque flirtant souvent avec l’académisme. L’intrigue de Call Jane débute à Chicago en 1968, où Joy (Elizabeth Banks), une

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Avec Amour et Acharnement – La Chute de Claire Denis

Avec Amour et Acharnement ? L’amour je ne l’ai jamais ressenti avec ce long-métrage, en revanche je peux vous dire que l’acharnement contre le spectateur il est bien présent. Que s’est -il passé pour que Claire Denis, l’une des réalisatrices françaises les plus en vogues chute à ce point-là ? Avec Amour et Acharnement est le dernier long-métrage réalisé par celle qui depuis 1988 et la sortie de son Chocolat, à impressionné aussi bien les critiques que les spectateurs. Beau Travail, Trouble

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Memory House – La définition de la vigueur au cinéma

Le charme de Memory House réside dans la dualité entre le scénario et la réalisation (assurée par João Paulo Miranda Maria) qui ne semble pas nécessairement provenir de la même personne. Alors que le scénario n’adopte pas une approche structurée et souffre de séquences épisodiques, la mise en scène annonce l’une des œuvres les plus originales du cinéma récent. Le discours critique de Miranda Maria est clair, mais comme il n’y a pas de distinction entre le drame psychologique et

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Trois Mille ans à t’attendre – Questions de destin, de désir et, surtout, d’amour

Si, comme moi, la nouvelle d’un nouveau film de George Miller cette année vous a donné envie d’un autre hamburger dégoulinant dans la veine de Mad Max : Fury Road, Trois Mille ans à t’attendre est un petit gâteau joliment décoré. Ou, pour être plus approprié à la nationalité du réalisateur, le dernier film de Miller est un koala, pas un kangourou. Basé sur la nouvelle de 1994 « Le djinn dans l’oeil‑de‑rossignol: Contes » de la romancière anglaise AS Byatt, Trois

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Une vie ou l’autre – « Et si ? » c’était bien

« Et si ? » L’éternelle énigme. C’est une question que nous nous sommes probablement tous posée au moins une fois, en ratant le train de quelques secondes ou en déclinant une invitation quelque part. Marvel a même consacré une série entière de Disney+ à cette question. Et c’est cette question qui est au centre de Une vie ou l’autre de Wanuri Kahiu, un film qui raconte deux versions d’une vie et souligne comment deux chemins différents peuvent toujours mener au même

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Beast – La vengeance du Roi Lion

Il semble acquis qu’au moins 80 % des critiques de Beast mentionneront le fait qu’un personnage, au début du film, se promène avec un T-shirt Jurassic Park. Une confirmation implicite d’une influence clé sur le film. J’aime à penser qu’alors que des millions de personnes s’entassaient devant le remake du Roi Lion de Disney en 2019 et se disaient que tout cela leur semblait remarquablement familier, les scénaristes Ryan Engle et Jaime Primak Sullivan ont vu une opportunité. Si vous

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C'est fini, snif