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Étiquette : Drame

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Madres Paralelas – L’histoire de la parenté

Pedro Almodóvar est un maître incontestable du drame, ce n’est pas nouveau, on le sait. Qu’il s’agisse du lien parental comme des épreuves de vie les plus difficiles (deuil, séparation), son cinéma s’intéresse aux changements physiques comme psychologiques de l’individu sur les traversées de son temps. Madres paralelas ne déroge pas au style du cinéaste, conciliant ses obsessions les plus anciennes, entre désir de devenir mère et inconfort de l’être, identités sexuelles, avec une thématique majeure que l’on retrouve de

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Palm Trees and Power Lines – Sugar Daddy pas cool

L’une des premières images que l’on voit dans Palm Trees and Power Lines (un titre sacrément métaphorique, aussi bouleversant que l’histoire qui se déroule) dit tout ce qu’il faut pour connaître Lea (Lily McInerny, une révélation dans ce qui pourrait être la performance la plus audacieuse, gracieuse et stimulante d’une nouvelle actrice cette année) et rationaliser ses choix. La jeune fille de 17 ans tente de réveiller sa mère (une Gretchen Mol quelque peu négligente et plus intéressée par sa

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Peace in the Valley – Le deuil n’a pas supermarché

Tyler Riggs se distingue en tant que cinéaste exigeant, dont l’art réside dans l’obtention de performances remarquables de ses acteurs. Dans Peace in the Valley, Brit Shaw illumine l’écran de son talent, offrant ce qui pourrait bien être l’apothéose du 48e festival de Deauville. L’œuvre s’ouvre sur une scène de quiétude, une famille joyeuse arpente les allées de l’épicerie en quête de diverses denrées. Tout bascule lorsque retentissent des détonations. Ashley Rhodes (interprétée par Shaw) se mue alors en une

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Alice – Aux pays des panthers

Il convient d’appréhender la première œuvre cinématographique de la scénariste et réalisatrice Krystin Ver Linden, Alice, avec une certaine délicatesse, car le degré de satisfaction qu’elle procure dépend intrinsèquement de la réaction du spectateur face au dénouement survenant après 39 minutes de projection. Ver Linden amorce ce drame, s’inspirant d’événements réels, en présentant le personnage éponyme, incarné par Keke Palmer, qui s’unit à Joseph (interprété par Gaius Charles) dans un environnement de servitude, au sein d’une plantation de Géorgie, peu

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PAR SAISONS

[CRITIQUE] Better Call Saul (Saison 6) – S’all true

Cette critique est envisagée comme un entretien fictif ayant eu lieu entre Vince Gilligan et Peter Gould. Elle ne résulte que de l’imaginaire du rédacteur, ayant voulu condenser son analyse de la dernière saison en la replaçant dans un contexte d’écriture de fin de série. Spoilers garantis. Les lumières sont encore allumées dans la pièce, alors que Vince et Peter se rejoignent à table. Ils le savent, plus que dîner ensemble, il faut absolument se mettre d’accord sur le propos

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Watcher – Arts et fenêtre bien Courbet

Le récit de Watcher s’amorce avec l’arrivée à Bucarest, en Roumanie, de Julia (incarnée par Maika Monroe) et de son compagnon, Francis (interprété par Karl Glusman). Attiré par une opportunité professionnelle dans la capitale roumaine et ayant des attaches familiales dans le pays, Francis convainc Julia de s’y installer. Si Francis maîtrise le roumain, Julia, elle, ne possède que quelques rudiments de la langue, s’efforçant d’en apprendre davantage par le biais de leçons audio, souhaitant ainsi moins dépendre de Francis

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PAR SAISONS

[RETOUR SUR..] Game of Thrones (Saison 7) – Une ballade de glace et de feu

Préambule Cet article contient de nombreux spoilers. Dès lors, il est vivement conseillé d’avoir regardé la série pour apprécier au mieux la lecture.  Tout le long de cet été, il s’agira de revenir à la manière d’une rétrospective sur chaque saison de la série aux mille merveilles, Game of Thrones. L’idée ici n’est pas totalement d’aborder la série d’un oeil critique mais également de se l’approprier comme une sorte de lettre d’amour faite par un fan, cela en revenant sur

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Call Jane – Jane, au secours

La réalisatrice Phyllis Nagy, célèbre pour son travail sur Carol, en lice pour les Oscars, inaugure son entrée dans le monde cinématographique avec le récit incontestablement significatif des “Janes”, une organisation qui s’est engagée dans la clandestinité pour procurer des avortements aux femmes entre 1969 et 1973. Malgré des performances d’acteurs convaincantes et une mise en scène solide, ce modeste drame d’époque flirtant souvent avec l’académisme. L’intrigue de Call Jane débute à Chicago en 1968, où Joy (Elizabeth Banks), une

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Avec Amour et Acharnement – La Chute de Claire Denis

Avec Amour et Acharnement ? L’amour je ne l’ai jamais ressenti avec ce long-métrage, en revanche je peux vous dire que l’acharnement contre le spectateur il est bien présent. Que s’est -il passé pour que Claire Denis, l’une des réalisatrices françaises les plus en vogues chute à ce point-là ? Avec Amour et Acharnement est le dernier long-métrage réalisé par celle qui depuis 1988 et la sortie de son Chocolat, à impressionné aussi bien les critiques que les spectateurs. Beau Travail, Trouble

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Memory House – La définition de la vigueur au cinéma

Le charme de Memory House réside dans la dualité entre le scénario et la réalisation (assurée par João Paulo Miranda Maria) qui ne semble pas nécessairement provenir de la même personne. Alors que le scénario n’adopte pas une approche structurée et souffre de séquences épisodiques, la mise en scène annonce l’une des œuvres les plus originales du cinéma récent. Le discours critique de Miranda Maria est clair, mais comme il n’y a pas de distinction entre le drame psychologique et

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C'est fini, snif