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Étiquette : Drame

FILMS

[CRITIQUE] Amours à la finlandaise – Amours de l’autre

Dans Amours à la finlandaise, Selma Vilhunen, réalisatrice et scénariste, esquisse une Finlande où les violences sociales telles que le sexisme, l’homophobie et la négativité sexuelle sont omniprésentes, tout en suggérant qu’une alternative est envisageable. Lorsque Juulia (Alma Pöysti), une députée progressiste, découvre l’infidélité de son époux Matias (Eero Milonoff), père de son fils, avec la jeune Enni (Oona Airola), elle incarne d’abord l’image classique de la femme trahie. Consumée par un désir de pleurs, de cris et d’explications, Juulia

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR] Somewhere – Chercher sa vie

Johnny Marco (Stephen Dorff) vit au Château Marmont, hôtel de luxe à Los Angeles réputé pour abriter de nombreuses vedettes hollywoodiennes. Son quotidien, alternant entre la promotion de son prochain film, soirées alcoolisées et balades en voiture de sport, le plonge progressivement dans la dépression, jusqu’à l’arrivée de sa fille de onze ans, Cléo (Elle Fanning). L’intrigue ne repose presque sur rien d’autre, les personnages n’ont et ne poursuivent pas d’objectifs particuliers. Les scènes montrant l’attente et le vide dans

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[cRITIQUE] Saltburn – anthropotomie Des riches

Il est concevable que chacun d’entre nous ait déjà expérimenté cette sensation de solitude accablante durant notre jeunesse, où nous observons nos pairs avec étonnement, nous demandant comment ils peuvent être si populaires et excellents tandis que nous demeurons dans l’ombre. Il s’agit généralement d’un moment crucial de notre enfance ou de notre adolescence, car il forge le caractère et développe la confiance en soi lorsque nous parvenons à surmonter ces moments. Emerald Fennell semble être captivée par ce concept,

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[CRITIQUE] Priscilla – Reine du Tortionnaire

Le Priscilla de Sofia Coppola, retraçant la relation entre la jeune Priscilla Presley, 14 ans, et Elvis Presley, 24 ans, présente une perspective déconcertante du King, bien loin de l’image flatteuse à laquelle ses fans sont habitués. L’œuvre, inspirée du livre autobiographique d’Elvis et Priscilla, dépeint un récit sombre et morne, dépourvu de l’exubérance que l’on trouve dans d’autres productions telles que le récent Elvis de Baz Luhrmann. Dès les premières images, Sofia Coppola saisit l’inégalité frappante entre Priscilla, une

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[CRITIQUE] Une équipe de rêve – Ka Mate ka raté

Plonger dans Une équipe de rêve de Taika Waititi équivaut à s’immerger dans la quête épique d’une équipe de football d’une médiocrité déconcertante, embrassant l’espoir d’une rédemption improbable. Inspiré du documentaire Next Goal Wins sorti en 2014, il retrace le périple vrai de l’équipe de football d’American Samoa, débutant par leur déroute historique de 31-0 contre l’Australie en 2001, marquée par une prestation terne du Siva Tau, une danse rituelle samoane. Malgré cette prémisse intrigante, le film peine à tisser

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[RETOUR SUR..] Chungking Express – Dualité humaine

Dans Chungking Express, Wong Kar-wai tisse une trame narrative envoûtante, explorant habilement les territoires de l’affection et de la solitude au sein du paysage effervescent de Hong Kong. En unissant des destins éplorés, il donne forme à un récit révolutionnaire, imprégné d’une esthétique visuelle saisissante et d’une exploration complexe des méandres de l’âme humaine. Bien loin de se limiter à une simple méditation sur l’amour et la perte, le long-métrage transcende les barrières du temps et de la créativité, même

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[CRITIQUE] Maestro – L’incontournable amour

Dans sa réalisation de Maestro, Bradley Cooper s’est investi dans un défi artistique audacieux : dépeindre avec brio une saga amoureuse tourmentée au cœur de l’existence flamboyante du vénéré Leonard Bernstein. Son dessein ne se limitait point à une simple biographie ; il aspirait à transcender les frontières habituelles pour sonder la trame complexe liant Bernstein à Felicia Montealegre. L’épicentre narratif se concentre sans équivoque sur cette intimité tumultueuse, un choix esthétique défiant les attentes classiques d’un portrait biographique conventionnel.

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[RETOUR SUR..] Le diable probablement – En vol de jeunesse

Robert Bresson disait à propos du Diable probablement qu’il souhaitait retranscrire « une civilisation de masse où bientôt l’individu n’existera plus ». Son cinéma prend soin des vaincus, il leur donne une humanité propre avant la condamnation fatale. Dans ce film, un étudiant parvient à se faire tuer pour ne plus avoir à subir les dégâts de l’individualisme, la destruction de toute notion d’écologie. Son groupe d’amis, très investi dans la lutte pour l’environnement proteste à l’église et contre le capitalisme. Mais

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[CRITIQUE] Bâtiment 5 – soudain le vide

Première séquence de Bâtiment 5 : les habitants d’un immeuble HLM dans une cité de la ville de Montvilliers (ville fictive inspirée de Montfermeil) descendent tant bien que mal un cercueil dans des escaliers vétustes alors que l’ascenseur est en panne. Vue comme une puissante scène de solidarité, on ne peut que constater que cette séquence n’est qu’une sombre prophétie quant au talent de Ladj Ly, qui semble déjà s’enterrer. La difficulté d’un second long-métrage après une franche réussite (Les

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[RETOUR SUR..] La Complainte du sentier – Jeune et pauvre

Premier volet d’une trilogie consacré à l’enfant Apu, La Complainte du sentier est un récit d’adaptation envisagé par Satyajit Ray à la suite de sa lecture du roman bengali de Bibhutibhushan Bandyopadhyay. Le réalisateur entame son premier contact avec le cinéma par la rencontre de Jean Renoir et sa découverte du Voleur de bicyclette (1948). S’il veut reprendre en partie le style néo-réaliste de Vittorio De Sica, il souhaite surtout ne pas sacrifier l’approche multidimensionnelle du roman original caractérisée par

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C'est fini, snif