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Étiquette : Comédie

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] La trilogie des Trois Couleurs – Final sublime

À l’apogée de sa carrière, Krzysztof Kieślowski se tenait à la croisée des chemins, sur le seuil d’une métamorphose existentielle, tandis qu’il façonnait l’illustre trilogie des Trois Couleurs. Décidant que ces œuvres seraient ses ultimes, il proclama cette résolution au monde en 1994, alors que la renommée couronnait son génie cinématographique. Délaissant les feux de la scène, il s’enferma dans son antre, préférant s’enivrer de fumée plutôt que de lumière projectée sur écran. Tristement, deux années plus tard, Kieślowski s’éteignit

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Potato Dreams of America – Le coming-out d’une patate

Lorsqu’on évoque le cheminement vers l’âge adulte comme étant « engorgé », la réplique adéquate devrait être « pour qui ? ». Si l’on peut concéder que chaque nouvelle année engendre une pléthore de récits dans ce domaine cinématographique, il convient également de reconnaître que ces films manquent souvent de la diversité qu’ils pourraient (et devraient probablement) arborer. L’expérience éducative ou adolescente de chacun étant singulière, de nombreuses histoires demeurent en attente d’être contées à travers le globe. Nous sommes encore loin de voir

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Guermantes – Honorable Ambiguïté

Le film de troupe est (presque) un sous-genre, ce type de film où la caméra suit divers individus, tous différents, qui partagent un métier, une passion commune. Cela peut donner un long-métrage comme Climax de Gaspar Noé qui capte l’anéantissement d’une troupe de danse au travers d’une drogue dissimulée dans une boisson ou alors un long-métrage plus tendre qui va suivre une “véritable” troupe, ici La Comédie Française, dans ses dépourvues et ses instants de joie durant la crise du

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[CRITIQUE] Les Amours d’Anaïs – Simple, facile

Une romance chaleureuse et sablonneuse qui rappelle des temps plus heureux, Les Amours d’Anaïs se délecte d’une simplicité peu commune pour un premier film. Anaïs Demoustier joue le rôle d’une jeune femme qui porte le même nom qu’elle, une femme dont Daniel (Denis Podalydès) est amoureux. C’est cependant Émilie (Valeria Bruni-Tedeschi), la femme de Daniel, qui enchante Anaïs, et qui amène le personnage, trentenaire et au bord de la rupture avec un ancien amant, sur les collines pittoresques des dîners

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[CRITIQUE] Les Méchants – Une longue farce répétée en boucle…

Le postulat comique du premier film réalisé par Mouloud Achour et Dominique Baumard était intéressant, proposer une satire acerbe de la propagation d’informations pour le buzz, quitte à laisser passer les personnages comme les ennemis publics… encore faudrait-il doser les références et sketches en tous genres. L’histoire est assez simple, Sébastien vole une console de jeux vidéo à des migrants puis essaye de la revendre à Patrick. Parallèlement, une présentatrice télé jettera son dévolu sur eux, en plus d’être poursuivis

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[CRITIQUE] Un Triomphe – Fable sur l’altération et le spectacle

Ce sont souvent les histoires vraies qui donnent une réelle inspiration aux scénaristes et réalisateurs pour transcender les faits et donner vie à des films d’une rare émotion. Puisant dans l’enfer existentiel des limbes qu’est la vie en prison, Étienne (le personnage principal) choisit En Attendant Godot de Samuel Beckett comme pièce à jouer, un choix ironique qui leur parle néanmoins, mais pas pour les raisons auxquelles on pourrait s’attendre. Certes, ils comprennent presque instantanément le thème de la pièce,

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[CRITIQUE] France – Déconnexion de la réalité

Le dernier film de Bruno Dumont est si facilement détestable pour tant de raisons différentes, qu’il s’agisse de son second degré permanent, ses changements de registres telle une tragi-comédie, sans oublier la satire sur le monde des médias. N’y apercevoir que le malaise des situations sur les plateaux de télé, les répliques absurdes de certains personnages (l’assistante de la journaliste) en omettant de saisir toute l’ambition du long-métrage, c’est passer à côté du film, évidemment. Parce que France, c’est avant

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[CRITIQUE] Baby Boss 2 : Une affaire de famille – Être un bébé, c’est être un peu con

Baby Boss 2 : Une affaire de famille s’acquitte avec succès de son devoir de divertir les enfants, mais il laisse à désirer sur le plan narratif, flirtant régulièrement avec des thèmes plus réfléchis et parfois plus lourds (comme un film Pixar) pour se rabattre sur trop de ridicule comme, par exemple, une course-poursuite en ville exagérée avec quelques explosions et une boule de neige massive causant davantage de destruction. Car aussi souvent qu’une dynamique ou une scène intrigante se

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[CRITIQUE] Free Guy – Le jeu-vidéo sous les projecteurs

Free Guy poursuit la tendance récente selon laquelle les meilleurs films sur les jeux vidéo ne sont pas des adaptations bâclées mais des films qui explorent et déconstruisent leurs mécanismes. Réalisé par Shawn Levy (qui, à un moment donné, dirigeait l’adaptation de Uncharted) avec un scénario de Matt Lieberman et Zak Penn (ce dernier était scénariste du fantastique Ready Player One de Steven Spielberg), l’univers du film est celui d’une métropole chaotique connue sous le nom de Free City, qui

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[CRITIQUE] OSS 117 : Alerte Rouge en Afrique Noire – C’est un quiproquo ?

Après d’incessants ajournements attribuables à la pandémie, les nouvelles aventures de l’agent français le plus éminent font enfin leur apparition sur nos vastes toiles cinématographiques. Pour cette troisième incursion, point de Michel Hazanavicius à la barre, mais bel et bien Nicolas Bedos, secondé par Jean-François Halin à la plume. Ce dernier, déjà responsable de la narration des deux précédents opus, assure ici la continuité avec brio. Il convient déjà de souligner son accomplissement, qui permet au spectateur de retrouver la

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C'est fini, snif