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Étiquette : Comédie

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] El Profesor – Argentine année zéro

Benjamin Naishtat est un cinéaste argentin qui a d’abord capté l’attention avec son film Histoire de la peur, présenté en 2014 au festival de Berlin. Ce premier long-métrage révélait déjà l’intérêt marqué du réalisateur pour la situation politique de son pays, notamment le chaos en gestation. En 2015, il a approfondi cette thématique avec El Movimiento, un film historique qui explore des luttes violentes en Argentine. En 2019, Naishtat a réalisé Rojo, un thriller politique acerbe qui dénonce la corruption du pouvoir.

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ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] Vice-Versa 2 – Sage mais pas trop

Récemment, il a été confirmé que le studio Pixar développerait de multiples suites aux grands succès de leurs franchises de l’âge d’or. Si Vice-Versa 2 est un prolongement direct du premier film, il convient de s’interroger sur la pertinence de poursuivre ce concept. Après tout, les péripéties des cinq émotions principales abordaient déjà des sujets tels que la dépression et les difficultés de la croissance, des thèmes longuement évoqués dans Toy Story et explorés avec brio dans Vice-Versa. Désormais, Riley

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Anzu, chat-fantôme (Yoko Kuno & Nobuhiro Yamashita)

Avec Anzu, chat-fantôme, le duo Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita inscrit leur film dans un hommage au studio Ghibli, et notamment aux œuvres de Hayao Miyazaki. On y suit Karin, 11 ans, abandonnée par son père chez son grand-père, le moine d’une petite ville côtière de la province japonaise. Celui-ci demande à Anzu, son chat-fantôme jovial et serviable, bien qu’assez capricieux, de veiller sur elle. Anzu a la particularité d’être un peu désagréable, provocateur et surtout de parler, ayant 37

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Les Pistolets en plastique – Perdu comme Xavier

Découvrir la troupe des Chiens de Navarre, c’est s’immerger dans un théâtre politisé, empreint d’un humour noir et tranchant. Lorsque Oranges sanguines est sorti en salles, il a suscité un véritable engouement avec son humour acerbe et provocateur, d’une acidité si mordante qu’elle en devenait hilarante. Ainsi, lorsque l’on apprend que leur nouveau projet est un film mettant en scène plusieurs policiers, gendarmes et deux détectives amateurs de Facebook, partis à la recherche de Xavier Dupont de Ligonnès (renommé Paul

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] L’Amour Ouf – Avoir du Cœur

Il y avait tous les arguments pour être confiants, ou alors anxieux, quant au nouveau projet de Gilles Lellouche, après Narco et Le Grand Bain : L’Amour Ouf. Entre un budget de 35 millions d’euros, un casting XXXL regroupant les grandes pointures du cinéma français, et un style particulier mêlant des genres rarement explorés en France avec un tel budget, à savoir une comédie musicale romantique ultra-violente, tout sur le papier suscitait l’enthousiasme et l’envie de le découvrir. Cependant, on

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Rumours (Guy Maddin, Evan Johnson & Galen Johnson)

Il est difficile de ne pas être ébahi par Rumours de Guy Maddin, Evan Johnson et Galen Johnson, tant par sa comédie diabolique que par sa manière de se détacher complètement de toute apparence de réalité. Il nous plonge au cœur d’une réunion du G7 en Allemagne, près d’un château isolé au milieu d’une forêt dense, où les sept dirigeants mondiaux s’attellent à rédiger une déclaration sur les réformes communes destinées à améliorer le monde. Dès le prologue, où les

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] le Procès du Chien – De la Balle !

Pour son premier long-métrage, Laetitia Dosch sort les crocs avec Le Procès du Chien, une comédie politique qui tourne autour d’un procès extravagant visant à déterminer si un chien doit être euthanasié après avoir défiguré une victime. Ce scénario, qui pourrait facilement sombrer dans l’absurde ou rappeler des comédies désuètes comme Les Chèvres ! de Fred Cavayé, est abordé avec une audace certaine. Dosch tente le tout pour le tout pour ancrer ce procès dans la réalité, nous rappelant en

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Oh, Canada ! – Rédemption, ou pas

Après sa trilogie de la rédemption composée de Sur le chemin de la rédemption, The Card Counter et Master Gardener, il était intrigant de se demander où l’éminent Paul Schrader allait nous emmener avec Oh, Canada !, adaptation du roman éponyme de Russell Banks. Ce récit relate l’interview ultime de Leonard Fife (incarné par Richard Gere), célèbre documentariste canadien, décidé à révéler enfin toute la vérité sur sa vie. Cette confession est filmée sous les yeux de sa dernière épouse,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Deuxième Acte – Railler le cinéma

Dans Les Acteurs, Jean-Pierre Marielle doutait de son talent et son utilité, ses collègues ne le rassuraient pas non plus. Ce n’est pas si surprenant que Quentin Dupieux affiche un sujet plus ou moins proche que celui qu’évoquait Bertrand Blier. La critique de l’artificialité du cinéma est omniprésente dans sa carrière, entre brisements de quatrième mur (Rubber) et décalage entre le réel et la fiction (Réalité). En ouverture du Festival de Cannes, Le deuxième acte place des problématiques actuelles de

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] Comme un lundi (Ryo Takebayashi)

Passer après de nombreux films de boucle temporelle, et notamment les rafraîchissantes itérations en plan séquence de Junta Yamaguchi ces dernières années (Beyond the Infinite Two Minutes, En Boucle), n’est pas chose aisée. C’est pourtant le défi du premier long-métrage de Ryo Takebayashi, qui ne nous emmène pas dans une boucle d’une journée, quelques heures ou quelques minutes, mais d’une semaine entière, dans le petit open space d’une agence de publicité. On suit alors le parcours de Yoshikawa, une jeune

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C'est fini, snif