Étiquette : Comédie dramatique

La rétrospective GREGG ARAKI

[RETROSPECTIVE] Totally Fucked Up – Créons l’apocalypse

Le cinéma de Gregg Araki suscite un mélange d’admiration et de perplexité, tout comme son film précédent, The Living End. Sorti en 1993, Totally Fucked Up incarne l’anarchie et la contestation, caractéristiques de cette époque charnière du cinéma queer. Dans la lignée des cinéastes radicaux, à l’instar de Jean-Luc Godard, Araki s’approprie le langage cinématographique pour donner une voix à une jeunesse confrontée à l’homosexualité, au SIDA, à la violence homophobe et à l’aliénation. L’approche fragmentée de Totally Fucked Up

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FILMS

[RETROSPECTIVE] The Living End – Le début de la révolution

Le troisième long-métrage de Gregg Araki, intitulé The Living End, s’impose comme une incontournable pierre angulaire de l’histoire du Nouveau Cinéma Queer. En 1992, ce film audacieux s’aventure avec une ferveur palpable dans des thèmes brûlants, empreints d’une colère vis-à-vis de la société hétéronormative de l’époque, tout en exposant une vision sans concession de la vie de deux hommes homosexuels infectés par le VIH. Par le biais d’une narration à la manière d’un road movie, Araki plonge son public dans

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] La Chimère – Passé Composé (Festival Lumière 2023)

La Chimère, le dernier film de la trilogie “campagnarde” d’Alice Rohrwacher, occupe une place singulière dans la filmographie de la réalisatrice. Il s’agit à la fois d’une conclusion et d’un retour aux sources, sans se situer ni dans le futur ni dans le passé. Alors, où trouve-t-on ce long-métrage sur l’échelle temporelle ? Il se situe précisément dans le présent, abordant de front des enjeux contemporains tout en dégageant une dimension intemporelle. Sa force réside justement dans sa capacité à

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Fitting In – Lindy au bal du diable

Fitting In est une comédie au style de teen movie qui narre l’histoire d’une adolescente aux prises avec des problèmes médicaux. En effet, n’ayant jamais eu ses règles et souffrant d’une absence d’organes génitaux, elle doit faire face à divers ennuis, tant sur le plan médical que sentimental. Dans cet article, je ne vais pas critiquer le film dans son ensemble, mais plutôt me concentrer sur une séquence en particulier, que je trouve particulièrement intéressante en raison des paradoxes qu’elle

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[CRITIQUE] Toni, en famille – Histoire d’une femme magnifique

Il est remarquable de constater que Nathan Ambrosioni, à seulement 24 ans, a réussi à capturer avec une incroyable justesse les nuances de la vie d’une femme de 43 ans, Toni. Tout comme son personnage, le réalisateur s’interroge sur l’avenir, faisant écho à une époque de doutes et de questionnements. Ce parallèle entre la vie du cinéaste et celle de son personnage renforce l’authenticité du récit. Le choix de Camille Cottin pour incarner Toni montre également la perspicacité du jeune

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] The Day the Ponies Come Back – Un Canet dans le Bronx

Jerry Schatzberg, réalisateur américain à la filmographie distinguée, nous livre en 2000 The Day the Ponies Come Back, un récit initiatique dont les échos résonnent entre les rues effervescentes de Manhattan et le Bronx, dépeignant ainsi une Amérique complexe et plurielle. Dans cette œuvre, Daniel Moulin, interprété avec brio par Guillaume Canet, incarne un restaurateur d’instruments de musique en quête de son identité paternelle, un périple qui le conduit à découvrir un New York insoupçonné. À travers une narration riche

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[CRITIQUE] Déserts – Deux sables en un

Faouzi Bensaïdi, avec Déserts, entreprend un voyage audacieux qui défie les conventions, brouille les genres et explore les profondeurs de l’existence humaine. Bien que les changements de tonalité et la complexité narrative du film puissent laisser certains spectateurs perplexes, sa volonté inébranlable de provoquer et de déconstruire en fait une œuvre d’art socialement consciente et culturellement marquante. Déserts est le témoignage de l’ambition de Bensaïdi en tant que réalisateur et de sa capacité à créer une exploration profonde, bien que

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[CRITIQUE] Le Livre des solutions – Gondry confesse

Après une période de silence, le réalisateur français Michel Gondry fait enfin son retour sur nos écrans avec Le Livre des solutions, une comédie-drame inattendue et rafraîchissante. Cela fait quelques années depuis sa dernière réalisation, et Gondry nous surprend en nous livrant une histoire où le protagoniste, Marc Becker, incarne une version autobiographique de lui-même. Le long-métrage offre une plongée fascinante dans l’esprit d’un réalisateur talentueux mais excentrique, confronté à ses propres démons intérieurs. Marc Becker, campé par l’acteur Pierre

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETROSPECTIVE] Vanya, 42e rue – L’humain au travers du théâtre

Chaque création tente de trouver son propre chemin narratif, Vanya, 42e rue de Louis Malle se dresse comme un monument à part. Sorti en 1994, il offre une expérience inédite en fusionnant théâtre et cinéma d’une manière jamais vue auparavant. Le réalisateur nous invite à arpenter les rues animées de la Grande Pomme aux côtés des acteurs, pour finalement pénétrer dans un théâtre abandonné où se déroule la répétition de “Oncle Vania” d’Anton Tchekhov. Cependant, au-delà de cette apparente dualité

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[CRITIQUE] Un Coup de Maître – Satire à pinceaux réels

Rémi Bezançon se démarque comme un artisan, sculptant des récits autour de personnages en quête d’identité et de sens dans un monde en perpétuelle mutation. Un Coup de Maître, sa septième réalisation, ne fait pas exception, plongeant dans le trouble de l’amitié complexe et de l’industrie artistique. Tissant un canevas de liens et de conflits entre Arthur Forestier et Renzo Nervi, le réalisateur emmène les spectateurs dans une rhapsodie de rires, de critiques sociales, et de questionnements existentiels. LE DUO

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C'est fini, snif